SONY DSCLu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard dans le thème « mère fille ».

5Je me demande qui d’entre les participantes du club découvrira à cette occasion Annie Ernaux, je dois avouer que, s’il y en a une, je l’envie un peu. Je me souviens du choc que fut pour moi ses premiers romans. J’ai commencé par « la Place » et je n’ai jamais quitté cette auteure. En relisant « Une femme » pour notre future rencontre, je me suis demandée si j’allais découvrir des aspects que j’avais oubliés. Et bien oui, je ne me souvenais pas à quel point, elle réfléchissait sur sa façon d’écrire :

Mon projet est de nature littéraire, puisqu’il s’agit de chercher une vérité sur ma mère qui ne peut être atteinte que par des mots. ( C’est-à-dire que ni les photos, ni mes souvenirs, ni les témoignages de la famille ne peuvent me donner cette vérité). Mais je souhaite rester, d’une façon, au-dessous de la littérature.

À part cet aspect que j’ai trouvé très intéressant, j’ai tout retrouvé : cette mère qui parle trop fort qui aime sa fille mais qui sait si mal le lui dire. Cette façon dont elle a poussé sa fille vers les études et la réussite mais qui était aussi le chemin vers la séparation avec le monde de son enfance.

À l’église, elle chantait à pleine voix le cantique de la vierge, « J’irai la voir, un jour, au ciel, au ciel ». Cela me donnait envie de pleurer et je la détestait.

Elle avait avait des robes vives et un tailleur noir en « grain de poudre », elle lisait « Confidences » et « La mode du jour » ; Elle mettait ses serviettes avec du sang dans un coin du grenier, jusqu’au mardi de la lessive.

Quand je la regardais trop, elle s’énervait, « tu veux m’acheter ». 

Je trouvais ma mère voyante. Je détournais les yeux quand elle débouchait une bouteille en la maintenant entre ses jambes. J’avais honte de sa manière brusque de parler et de se comporter, d’autant plus vivement que je sentais combien je lui ressemblais.

À chaque fois que je lis ce livre, je suis saisie par la justesse de cette analyse, je crois qu’Annie Ernaux explique mieux que quiconque que changer de culture : passer de « Nous deux » à « Proust » , c’est une rupture absolue, un exil définitif et comme tout exil c’est très douloureux. Cela passe par des moments qui peuvent être violents :

À certains moments, elle avait dans sa fille en face d’elle, une ennemie de classe.

Pour celles et ceux qui n’ont pas encore lu cette auteure, j’enfonce des portes ouvertes en rappelant que, ce que l’on remarque tout de suite, c’est son style, tout en retenu et pourtant dévoilant tout ce qui peut être su par l’autre même ce qui d’habitude est caché. Dans ce « roman » ce qui me touche le plus c’est ce cri d’amour, cette fille a su écrire son amour à sa mère, Annie Ernaux est maintenant une grande dame de la littérature de notre époque et celle qui l’a mise au monde, cette femme un peu rude, un peu trop voyante peut être fière de sa fille.

Voici le moment télévisé où je l’ai découverte, le lendemain j’allais acheter son livre. Que de souvenirs !

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5
J’ai lu et je lirai tous les livres de cette auteure, depuis « la Place ». Ils sont tous dans ma bibliothèque, je les relis et surtout j’y pense souvent. Je n’ai jamais trouvé quelqu’un qui sache aussi bien expliquer le changement de condition sociale qui accompagne la réussite scolaire. Le jour où la petite fille n’a plus lu les revues style « nous deux » que lisaient les femmes appartenant au même milieu que sa mère, le fossé n’a cessé de se creuser.

Elle revient dans ce très court texte sur cette sœur morte avant sa naissance et dont ses parents ne lui ont jamais parlé. Comme toujours avec Annie Ernaux, il n’y a pas un mot de trop , cela souligne la justesse de ses sentiments. Je crois que je n’ai jamais aussi bien compris l’intérêt de son style qui m’avait tant séduit quand j’ai découvert cette auteure. Si elle est brève et parfois même un peu sèche, c’est qu’elle est vient de ce milieu là, de gens qui n’avaient pas le don de la parole.

Il me semble qu’elle ne peut ni ne veut les trahir. Elle écrit donc une lettre à cette sœur qu’elle a, dit-elle, remplacée auprès de ses parents. Avec trois ou quatre photos, le silence parfois douloureux de son père et une phrase au combien maladroite de sa mère( l’autre était la gentille, la morte !), elle fait vivre le poids du deuil dans cette famille.

L’évocation des années 50 dans la province cauchoise à travers les maladies enfantines et le sentiment religieux est réussie, en tout cas pour moi. Vite lu, ce livre ne sera pas pour autant, vite oublié.

Citations

 

Comme me le confirmera aussi un jour la directrice du pensionnat en me traversant de ses yeux étincelants « on peut avoir vingt partout en classe et ne pas être agréable à Dieu ».

 

Je n’écris pas parce que tu es morte. Tu es morte pour que j’écrive, ça fait une sacré différence.

 

Aujourd’hui seulement je me pose la question pourtant si simple, qui ne m’est jamais venue : pourquoi ne les ai-je jamais interrogés sur toi, à aucun moment, pas même adulte et mère à mon tour ? Pourquoi ne pas leur avoir dit que je savais.

 

Tu n’as d’existence qu’au travers de ton empreinte sur la mienne. T’écrire, ce n’est rien d’autre que faire le tour de ton absence. D écrire l’héritage d’absence. Tu es une forme vide impossible à remplir d’écriture.

 

Je suis venue au monde parce que tu es morte et je t’ai remplacée.

On en parle

Moi Clara et les mots.

Édition Buchet/Chastel

Une auteure qui a un joli style tout en simplicité et pourtant, quel travail sur ses phrases ! Elles sont toutes ciselées et semblent couler de source. On reconnaît Marie-Hélène Lafon, un peu comme on reconnait Annie Ernaux. C’est une qualité que j’apprécie beaucoup : une écriture qui se reconnaît en restant simple. J’avais beaucoup aimé L’annonce, et eu plus de réserves sur Joseph . Mais ce roman m’a beaucoup plu. Il commence par une tragédie racontée de façon saisissante, la mort d’un enfant ébouillanté accidentellement par une femme qui en perdra la raison. Ensuite le roman se morcelle en suivant différents personnages. Le fil conducteur c’est ce « fils » mort de façon tragique, son jumeau suivra un parcours marqué par la collaboration et les conquêtes féminines. Il ne saura pas qu’il a eu un fils qui au contraire s’illustre par son courage de résistant pendant la guerre 39/45 . La mère de ce fils est un personnage étrange qui est en toile de fond du roman et que l’on ne comprend pas très bien. Sa plus grande sagesse a été de confier cet enfant à sa sœur et son mari qui lui donneront amour et tendresse. Comme il faut bien une fin , si ce fils n’a pas retrouvé ses racines paternelles, dans un dernier chapitre les deux familles finiront par se rejoindre.
Je n’ai pas toujours apprécié ce morcellement que Kathel appelle l’art de l’ellipse, mais ma réserve vient surtout des personnages , comme celui de la mère, pas assez approfondis. Si j’aime cette auteure, c’est pour son style et les ambiances qui règnent dans ces romans plus, sans doute, que ses histoires qu’elle suggère plus qu’elle ne les raconte.

 

Citations

J’aime le style de cet auteur

Une fois, elle lui avait demandé son âge, le vrai, et lui avait dit qu’il ressemblait beaucoup, en plus jeune, à son frère dont elle était sans nouvelles depuis octobre 1940. Il avait pensé, sans le dire, que c’était peut-être un critère discutable pour choisir un amant dans une troupe de mâles tous plus ou moins affamés et affûtés par le sentiment de vivre à la proue d’eux- mêmes.
Cette femme, Sylvia, disait ça, vivre à la proue, être affûté ; elle parlait souvent avec des images qui ne se comprenaient pas tout à fait du premier coup mais se plantaient dans l’os et y restaient.

Le catéchisme 1934

Il aime l’école le mettre la grammaire, et les autres matières, il est d’accord pour tout. Il aurait voulu suivre aussi le catéchisme avec les enfants de son âge ; mais sa mère n’y tenait pas, elle a dit, il est baptisé et ça suffit ; Hélène et Léon n’ont pas insisté et il croit comprendre que la dame du catéchisme et le curé, qu’il connaît, comme tout le monde à Figeac, ne doivent pas être très à l’aise avec les fils de pères inconnus. Inconnu est un adjectif qualificatif, il en est certain, il peut compter là-dessus, sur la grammaire. À père inconnu, fils inconnu. Ce père et lui aurait en commun un adjectif de trois syllabes dont la première est un préfixe de sens négatif et les deux suivantes un participe passé.

20160520_160055Lu dans le cadre du club de lecture de la média­thèque de Dinard. Il a obtenu un coup de cœur. Traduit de l’italien par Elsa Damien.

4
Le cœur de ce roman bat au rythme d’une ville italienne emblématique : Naples. Elena Ferrante nous plonge dans un quartier populaire et nous vivons l’amitié de deux petites filles : Elena et Lila. Évidemment (nous sommes en Italie du Sud), tout le monde est plus ou moins sous la domination des malfrats. Ils sont une des composantes du récit et de la vie des Napolitains, ils font partie des personnalités du quartier au même titre que tous les artisans nécessaires à la vie quotidienne. Une famille de cordonniers : celle de Lila, un menuisier, un épicier, un employé de la mairie : la famille de la narratrice : Elena.

Loin du regard folklorique ou tragique de la misère de l’Italie d’après guerre, nous sommes avec ceux qui s’arrangent pour vivre et se débrouillent pour s’en sortir. Le roman se situe dans les années 50 et on sent que l’économie redémarre, on voit l’arrivée des voitures de la télévision, des loisirs à travers des moments passés à la plage. L’aisance ne supprime en rien l’organisation traditionnelle de la société de l’Italie du Sud et le poids des traditions, en particulier pour les mœurs entre filles et garçons. L’auteure explique très bien la façon très compliquée dont les jeunes, dans ses années là, ont essayé de sortir des codes parentaux tout en s’y conformant, car cela peut être si grave de ne pas le faire.

Les deux petites filles sont soudées par une amitié faite d’admiration et de domination. Lila est la révoltée « la méchante » dit Elena qui sait, elle, se faire aimer de son entourage. Mais Lila est d’une intelligence redoutable. C’est le second aspect passionnant : l’analyse d’une amitié : Elena sent tout ce qu’elle doit à son amie. C’est Elena qui fait des études et se dirigera plus tard vers l’écriture, mais son développement intellectuel doit tout ou presque à l’intelligence et la pertinence de Lila, alors que celle-ci refuse d’aller au lycée, pour se marier à 16 ans. Elle va délaisser l’instruction et la culture et cela met le doute dans la tête d’Elena qui sait que son amie est capable de réussir, bien mieux qu’elle même. Cet aspect de leur relation est très troublant, on se demande, alors, si Lila n’est pas davantage dans le vrai que son amie. Puisque réussir par la voie scolaire signifie se couper définitivement de tous les liens sociaux dans lesquels les jeunes filles ont vécu jusqu’à présent.

Mais finalement on arrive au dernier aspect de ce roman, celui qui est si bien traité par Annie Ernaux : les études amènent Elena à sortir de cette société et de son propre monde, c’est évidemment très douloureux. En plus, pour elle, il s’agit d’un abandon de sa langue maternelle car le dialecte italien de Naples n’a rien à voir avec l’italien du lycée. C’est un voyage sans retour et cela ressemble à un exil qu’elle hésitera à faire. Lila qui a décidé de faire changer les rapports dans son quartier est-elle dans le vrai ? Une histoire de chaussures nous prouvera que sa tâche est loin d’être gagnée d’avance.

La construction du roman ne dit presque rien de la vie d’adulte de ses deux petites filles devenues femmes et j’avoue que cela m’a manqué. Je comprends bien le choix de l’écrivaine, qui laisse une porte ouverte mais j’aime bien qu’on m’en dise un peu plus.

Citations

Dureté de la vie des enfants à Naples dans les années 50

Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. Il nous arrivait toutes sortes d’histoires, chez nous et à l’extérieur, jour après jour : mais je ne crois pas avoir jamais pensé que la vie qui nous était échue fût particulièrement mauvaise. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.

Trait de caractère de sa mère

Ma mère voyait toujours le mal, où, à mon grand agacement, on découvrait tôt ou tard que le mal, en effet, se trouvait, et son regard tordu semblait fait tout exprès pour deviner les mouvements secrets du quartier.

La relation entre Elena et Lila et les succès scolaires

– C’est quoi, pour toi, « une ville sans amour » ?
– Une population qui ne connaît pas le bonheur.
– Donne-moi un exemple.

Je songeai aux discussions que j’avais eues avec Lila et Pasquale pendant tout le mois de septembre et senti tout à coup que cela avait été une véritable école, plus vraie que celle où j’allais tous les jours.

– L’Italie pendant le fascisme, l’Allemagne pendant le nazisme, nous tous, les êtres humains, dans le monde d’aujourd’hui.

Se croire au-dessus des conventions

Ainsi Stefano avait continué à travailler sans défendre l’honneur de sa future épouse, Lila avait continué sa vie de fiancée sans avoir recours ni au tranchet ni à rien d’autre, et les Solara avaient continué à faire courir les rumeurs obscènes… Ils déployaient gentillesse et politesse avec tout le monde, comme s’ils étaient John et Jacqueline Kennedy dans un quartier de pouilleux… Lila voulait quitter le quartier tout en restant dans le quartier ? Elle voulait nous faire sortir de nous-mêmes, arracher notre vieille peau et nous en imposer une nouvelle, adaptée à celle qu’elle était en train d’inventer elle-même ?

joseph
 Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard

 3
Présentation très sincère d’une personnalité appartenant à un monde disparu ou en voie de disparition : l’agriculture traditionnelle. Dans ce type d’agriculture, on avait besoin d’un ouvrier agricole dans chaque ferme. Joseph est un survivant de ce monde là. Il aime son travail et est dévoué à ses patrons sans pour autant être servile. Je reconnais à Marie Hélène Lafon un réel talent pour décrire les gens simples. Elle ne les caricature pas et ne les idéalise pas. Ils apparaissent dans leur vérité avec leurs peines, leurs souffrances et leurs joies.

Joseph n’en a pas connu beaucoup de joies. Il a failli se laisser aller et se noyer dans l’alcool lorsque la seule femme qui s’est intéressée à lui, s’est avéré être une alcoolique et l’a finalement abandonné. Une troisième et dernière cure de désintoxication et une psychologue plus fine que d’habitude l’aideront à s’en sortir.Il s’est senti abandonné comme il l’avait déjà été par sa mère qui a préféré vivre proche de son frère qui lui, a mieux réussi sa vie.

Voilà c’est tout, si vous lisez ce roman, vous partagerez la vie de cet homme et vous serez, sans doute admiratif de l’honnêteté de cette auteure. J ai plus de réserves que pour « L’annonce » car il n’y a pas d’histoire, et en même temps ce n’est pas un témoignage, il s’agit bien d’un roman. J’ai pensé que ce livre se rapproche des romans d’Annie Ernaux mais sans l’aspect autobiographique. C’est important de redonner vie à ceux qui ne savent pas s’exprimer, et cela sans aucune volonté de démontrer quelque chose. Mais du coup j’ai trouvé ce roman un peu vide, à l’image de la vie de Joseph.

Citations

Les rapports patron valet de ferme

La patronne levait le sourcil et pinçait le coin de sa bouche, à gauche, toujours du même côté, Joseph remarquait ces choses aussi, à force de voir les gens. On sentait que la patronne n’aimait pas trop que le patron se lance à parler sur les personnes ou sur l’état de l’agriculture, même si on savait que Joseph n’allait nulle part et ne répétait pas.

Une jolie expression

Surtout que le père était très porté sur la chose et aurait certainement lancé de fortes paroles à ce sujet qui devait être délicat avec une femme aussi cartonnée de partout.

On en parle

E-H

E

El Aswany (Alaa) (L’immeuble Yacoubian 14 avril 2011) (J’ai couru vers le Nil 23 aout 2021)

Éliard (Astrid) (Danser 19 août 2017)

Ellis (Mary Relindes) (Wisconsin 5 octobre 2015)

Eltchaninoff (Michel) (Dans la tête de Vladimir Poutine 22 juin 2015)

Empoli (Da) Giuliano (Le mage du Kremlin 19 janvier 2023)

Enard ( Mathias) ( Déserter 10 mai 2024)

Enia (Davide) (La loi de la mer 15 juillet 2019)

Epenoux (François d’) (Le réveil du Cœur 4 avril 2014)( Le presque 7 juillet 2018)

Ernaux (Annie) (L’autre Fille 14 avril 2011) (Une Femme 17 décembre 2015)

Esquivel (Laura) (Chocolat amer 25 mai 2010)

Etkind (Efim) (La traductrice 11 janvier 2014)

Evans (Nicholas) (les blessures invisibles 5 octobre 2023)

F

Fabcaro (Zaï Zaï Zaï Zaï 22 février 2016) (Et si l’amour c’était d’aimer 29 mai 2018)(Formica 12 février 2020) (Moon River 6 décembre 2021)

Fadelle (Joseph) (le prix à payer 25 mai 2013)

Fante (John) (Mon chien stupide 22 juillet 2019

Fargues (Nicolas) (La ligne de courtoisie 3 avril 2012)

Fauquemberg (David) (Bluff 11 juin 2018) (Nullarbor 5 juillet 2021)

Favier (Emmanuelle) (Virginia 5 novembre 2020)

Fawas( Hussain) ( le syrien du septième étage 18 mars 2021)

Faye (Eric) (Éclipses japonaises 20 février 2017)

Faye(Gaël) (Petits Pays 3 décembre 2020)

Fayolle (Marion) (Du même bois 19 avril 2024)

Fellowes (Julian)(Passé Imparfait 13 janvier 2020) (Snobs 30 mars 2020)

Fermine (Maxence) (Neige 19 novembre 2012) (Le violon noir 8 juin 2023)

Fernandez (Dominique) (Ramon 27 aout 2006)

Ferney (Alice) (Les Bourgeois 25 février 2019)

Ferrante (Elena) (l’amie prodigieuse 4 juillet 2016)

Ferrari (Jérôme) (le Sermon sur la chute de Rome 30 août 2013) (Nord Sentinelle 22 novembre 2024)

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Filhol (Elisabeth) (La Centrale 24 février 2010)

Filipenko (Sacha) (Kremulator 6 juin 2024)

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Gamboa (Santiago) (Une maison à Bogota 1 juin 2023)

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Garcin (Jérôme) (Le dernier Hiver du Cid 20 juillet 2020) (Mes fragiles 22 septembre 2023)

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Grebe (Camilla) (Le Journal de ma Disparition 11 février 2019)

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mai

H

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Heilbronn (François) (Deux été 44 – Metz 1744/ Drancy 1944 , 5 août 2024)

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Hochet (Stéphanie) (Pacifique 21 décembre 2020)

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Hornakova-Civade (Lenka) (La symphonie du nouveau monde 27 juillet 2020)

Horvat-CEC (Zelika) (Scène Villageoise Sans Cochon 10 juin 2024)

Houellebeck Michel (Plateforme 9 septembre 2019)

Houston (Nancy) (Lèvres de Pierre 3 décembre 2018)

Hug (Nathalie) (L’enfant Rien 26 avril 2021

Hugues (Pascale) (Marthe et Mathilde 17 novembre 2022)

Huisman (Violaine) (Les monuments de Paris 15 avril 2024)

Humbert (Fabrice) (L’origine de la violence 14 janvier 2011) (La fortune de Sila 22 novembre 2012) (Le monde n’existe pas 1 novembre 2021)

Hunzinger (Claudie) (Les grands cerfs 23 décembre 2020)

Hureau (Simon) (L’Oasis 31 mars 2021)

Huth (Angela) (Valse Hésitation 30 aout 2021) (Les Filles de Hallows Farm 30aout 2021)