Édition Albin Michel Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

 

Quel pensum, cette lecture ! pour le club je m’oblige à aller jusqu’au bout des livres mais je m’autorise le survol quand je n’en peux plus. Je suis complètement hermétique au projet de l’auteure qui veut nous faire comprendre l’enfance et la jeunesse de Virginia Woolf . Comme il y a déjà tant de choses qui ont été écrites sur cette très grande écrivaine, je pense que ce n’est pas chose facile. L’effort d’Emmanuelle Favier, et son originalité ont été de se mettre dans la peau de Virginia et de nous faire comprendre à travers les yeux d’une petite file et de ses perceptions ce que cela voulait dire d’être un jeune femme intelligente et artiste sous le règne de la Reine Victoria dans une famille de lettrés. Sans avoir été brimée, Virginia sent très bien que son seul destin est de se marier. L’écriture n’est pas une « condition » pour une une femme de la bonne société britannique. L’auteure tente aussi de trouver les raisons qui ont amené cette superbe femme si brillante à connaître la dépression. Tout cela aurait dû m’intéresser, mais hélas à cause du style d’Emmanuelle Favier, je me suis perdue dans une lecture laborieuse ne comprenant parfois pas ce que je lisais. J’ai donc décider de relire au plus vite « Mrs Daloway » ; et chercher une bonne biographie de Virginia Wollf . Auriez-vous des suggestions ?

Citations

Une bonne remarque

Nous pouvons aussi imaginer que c’est déjà octobre, que de retour à Londres on a repris les visites, que l’on reçoit chaque jour. On fait, très jeune fille, l’apprentissage de la table à thé : c’est là que l’on apprend à servir, à observer les convenances et les rangs, mais aussi à manier la critique discrète, la seule permise aux femmes, qu’elles développent avec une habileté comparable à celle que mettent les domestiques à noter leurs maîtres en paraissant les flatter.

L’auteure termine tous ses chapitres par une succession de faits qui situe la vie de Virginia par rapport à ses contemporains , j’avoue ne pas y avoir trouvé beaucoup d’intérêt.

Pendant qu’un autre peintre, un Hollandais de génie et de misère, meurt -en même temps que Sitting Bull, Alphonse Karr et Octave Feuillet mais aussi que Charles Edward Mudie, souverain des bibliothèques ambulatoires et premier éditeur du bon parrain James ; pendant qu’un autre peintre, un Autrichien de misère et de génie, naît -en même temps Agatha Christie, Jean Rhys, Charles de Gaulle et Groucho Marx ; pendant qu’ Edith Wharton publie sa première nouvelle en revue et que la folie chez Nietzsche gagne, éteignant l’écrivain aussi bien que le ferait la mort ; pendant qu’une nouvelle loi anglaise oblige les suicidaires à être internés, les feuilles inlassablement, dégringolent sur tombes et berceaux.

Genre de phrases que je ne comprends pas :

Headlam est un parasite sincère, toujours chez les Stephen il y fait chère lie des femmes de la maison. 
Nous assistons impuissants à ses rages et protestations face à la langueur de sa cousine, qui est la plupart du temps en Suisse ou en Allemagne ou que savons-nous, et qui met des lustres à répondre.

16 Thoughts on “Virginia -Emmanuelle FAVIER

  1. Pas de suggestion, non, mais relire Mrs Dalloway est déjà une excellente idée !

  2. ben oui parfois avec la meilleure volonté du monde on fait un gros flop
    inconditionnelle de VW j’ai acheté cet essai et il m’est tombé des mains
    c’est écrit sans un brin d’originalité, c’est lourd à la limite du ridicule parfois !
    je ne fais jamais de billet négatif parce que je suis paresseuse alors !

    je conseille le petit livre de léonard Woolf très vif, très vivant !

  3. Hé bien, je n’étais pas tentée, comme ça, c’est fait ! :)

  4. keisha on 5 novembre 2020 at 13:55 said:

    Bon, ça c’est fait. les biographies, il y en a, j’ai lu celle d’Alexandra Lemasson, http://enlisantenvoyageant.blogspot.com/2010/06/virginia-woolf.html,
    mais il en existe bien d’autres, c’est sûr, plus connues

  5. Les notices contenues dans les 2 volumes de la Pléiade consacrés à l’écrivaine sont parfaites et bien suffisantes car déjà copieuses comme toujours dans cette incomparable édition!

  6. J’ai rencontré l’autrice au moment où elle allait publier ce livre et je m’étais dit pourquoi pas mais après avoir ton billet je suis beaucoup moins motivée.

  7. zut, l’idée est pourtant attirante ! Bon, c’était toujours ça de moins à lire…

  8. Avant de m’attaquer à la vie de Virginia Woolf, il faudrait d’abord que je me pense sur son oeuvre, ce que je n’ai encore jamais fait !

  9. Personnellement, j’aime beaucoup Virginia Woolf. Tout comme Le Bouquineur, je possède le coffret de la pléiade consacré à Virginia Woolf.

    • je vais relire cette auteure pas dans la pléiade car je ne l’ai pa set en plus je n’aime pas lire sur le papier bible… chacun ses snobismes!

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