Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard
Un roman à la gloire de Domenico Scarlatti compositeur qui a vécu de 1685 à 1757. Il a écrit de multiples sonates pour clavecin que l’on joue maintenant très souvent au piano.
Ce roman est l’histoire d’une machination autour d’une partition retrouvée dans l’étui d’un violoncelle et qui sera volée dans l’atelier du luthier. Plusieurs personnages sont présents dans le roman et seul le dernier chapitre dévoilera qui tire toutes les ficelles. (C’est évidemment par ce chapitre que j’ai commencé mais ne vous inquiétez pas je n’en dirai rien dans ce billet !)
Nous faisons la connaissance de l’ébéniste un homme brisé par le départ de la femme qu’il a aimée. Sa seule consolation c’est son travail de restauration des meubles anciens. C’est lui trouvera une partition qui semble très ancienne dans l’étui de bois du violoncelle. Ensuite nous voyons le luthier qui travaille dans un atelier mitoyen du sien et qui est un fou d’instruments anciens mais qui hélas pour lui joue au poker et y perd beaucoup, beaucoup d’argent.
Ensuite viennent ceux qui vont jouer une rôle important dans la machination : la claveciniste virtuose qui reconnaîtra une oeuvre de Scarlatti. Le spécialiste français professeur à la Sorbonne qui veut à tout prix pouvoir avant tout le monde analyser cette partition pour se faire mousser et dépasser son jeune collègue italien qui lui doutera que cette Sonate puisse être du grand maître.
Enfin un riche mécène (comme on en trouve plus dans les romans que dans la vie) qui veut lui aussi retrouver cette partition.
La seule trace tangible, que ce petit monde a de cette participation, c’est un enregistrement sur un téléphone portable que le menuisier a fait lorsqu’il est venu apporter la partition à la claveciniste virtuose.
J’ai lu avec intérêt ce roman mais si je ne suis pas plus enthousiaste, c’est que le principal intérêt c’est cette machination que j’ai trouvée très tirée par les cheveux. En revanche, je trouve que cette écrivaine raconte très bien le plaisir de la musique et l’exigence du travail des solistes. J’ai bien aimé aussi l’évocation du travail du luthier et de l’ébéniste. Mais j’ai eu quelques difficultés à croire aux personnalités qui construisent cette histoire. Un roman donc agréable à lire malgré mes réserves et qui enchantera toutes celles et tous ceux qui aiment les suspens bien menés. (vous remarquerez que je divulgâche le moins possible !)
Je me souviens que j’avais eu aussi quelques réserves pour « Eux sur la photo » de la même auteure
Citations
Vocabulaire pour initiés .
C’était une pièce particulièrement complexe dans son écriture : elle commençait par un tétracorde descendant, si typique des rythmes de séquedilles, se poursuivait par une cascade de suites ascendantes, de plus en plus rapides, illuminées par les trilles. Les arpèges qui se multipliaient à la fin m’ont fait trébucher plus un fois.
Un amoureux de Scarlatti.
Comme exécutant, j’ai toujours était moyen. Ma force a consisté à le reconnaître. Mais j’ai toujours su que derrière cette musique existait une énigme, un chiffre, un mystère, un art de la composition si neuf qu’il dynamitait l’ensemble des règles d’écriture de son époque. Et moi, j’ai voulu être le premier, celui qui serait capable d’expliquer, vraiment, la genèse de ce prodige tombé du ciel.
Un homme très très riche que l’on trouve surtout dans les romans.
En ce qui concerne celui-ci, le biographe le fameux Luzin-Farez, l’enquête préliminaire de mon informateur m’avait donné une idée du personnage. J’étais maintenant curieux de me forger la mienne. J’avais choisi un lieu de rendez-vous donc je savais qu’il flatterait sa vanité, tout en lui laissant comprendre à quel point j’étais riche pas. Parfois, j’ai l’impression cruel d’être un entomologiste qui s’apprête à retourner du bout de sa pince un nouveau spécimen.
Tout c qui parlait d la musique et autour m’a beaucoup plu!
oui et depuis j’écoute avec plaisir Domenico Scarlatti
je suis bon public avec les romans de l’auteure, j’ai tout aimé et je marche à chaque fois
je suis d’accord avec toi sur la façon dont elle parle de la musique qui m’a beaucoup plu, j’avais aimé sa façon de parler de poésie dans un précédent roman
moi j’ai pour les deux romans que j’ai lus d’elle un peu de mal avec ses personnages mais j’ai aimé ce qu’elle dit sur la musique et les métiers qui l’entourent.
Malgré tes bémols, c’est tout de même assez tentant. J’attendrai le poche.
Tu as bien raison c’est une bonne façon de connaître l’oeuvre d’un musicien que j’écoute depuis tous les jours ou presque
J’avais bien aimé Eux sur la photo, sans bémols, donc pourquoi pas ?
alors si en plus tu aimes la musique tu vas surement adoré
Bonsoir Luocine, je l’ai noté rien que pour connaître un peu mieux l’oeuvre de ScarlattI. Je ne suis pas familière de son oeuvre et puis, si c’est un polar… Bonne soirée.
disons qu’il y a un suspens important et depuis j’écoute Domenico Scarlatti en boucle et j’aime de plus en plus
Le sujet ne me branche pas du tout, je passe !
C’est une auteure très aimée sur les blogs alors … il faut aussi aimer la musique classique et le virtuosité
Il tourne dans mon groupe de lecture. J’avais bien aimé son précédent, je lirais sûrement celui-là.
et je lirai avec plaisir ton billet
Bonsoir,
Même ressenti, de belles évocations de la musique et des luthiers mais une intrigue un peu facile peut-être. J’ai bien aimé toutefois le style et la structure.
Bonne soirée
Anne
L’intrigue est tirée par les cheveux mais l’éloge de la musique et du travail de luthier sont très réussis .