Édition Robert Laffont, 204 pages, février 2024
Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard
Cela fait longtemps que je n’ai pas lu un roman aussi facile à lire et aussi décevant. Les deux à la fois, aucune aspérité dans le récit qui se déroule sur fond du deuil de la meilleure amie de la narratrice et des mariages que celle-ci doit organiser. J’ai souri quand même aux organisations des mariages et c’est ce qui rend ce roman digne des pires « roman à l’eau de rose », un peu supportable. Et puis, bien sûr, il faut satisfaire à l’air du temps, donc nous avons une femme transgenre rejetée par sa famille qui n’a pas accepté la transformation en femme de ce garçon malheureux dans sa peau masculine, nous avons un mariage homosexuel, un renouvellement des vœux de mariage d’un couple qui a caché sa séparation à leurs enfant, je pense que décrire un mariage de gens qui s’aiment ne ferait pas assez romanesque.
La narratrice a aimé avec passion sa meilleure amie qui, mariée, a eu une petite fille dont elle est la marraine, le père part en Sicile pour être proche de sa famille, la narratrice raconte son amitié à travers des mails destinés à l’enfant quand elle sera plus grande et cela permet de raconter le passé.
Tout est lisse dans ce roman , une succession de clichés, mais je le reconnais assez bien racontés. Les traditions siciliennes, la cuisine italienne, la jalouisie d’une grande soeur, les couples qui vont mal … Si vous êtes épuisé par le monde contemporain et ses violences, gardez une heure ou deux pour vous plongez dans le monde tout en sourire de Serena Guliano. je vous donne les mots de la fin mais ne les lisez pas si vous avez envie de lire ce roman car vous risquez de fuir :
Fin à moins que …
et page suivante
les adresses mails de Valentina et Bianca existent.
Alors, si vous souhaitez leur écrire pour échanger avec elles, et pour que l’histoire continue, vous savez où les trouver
Extraits
Début.
Cela fait un mois que ma vie a basculé. Un mois que je vis avec une douleur constante sur la poitrine, et un trou béant dans le cœur.
Le plaisir de son métier .
C’est exactement pour cette effervescence des heures qui précèdent la cérémonie que je fais ce métier et que je vibre. C’est ce moment précis où les mois de travail, de réflexion, de prise de tête, de négociations, d’angoisse et de petites victoires prennent tout leur sens. Ce moment où mes projets deviennent enfin réels et se concrétisent. J’ai l’impression que, chaque fois, je réalise mon rêve de petite fille.
Les violences du monde contemporain me terrifient et me dépriment, mais je suis sûre de pouvoir trouver d’autres titres distrayants et ne pâtissant pas des défauts de celui-ci !
oh que oui …
Maus tu ne peux pas choisir de lâcher ces bouquins à 1 coquillages? ^_^
j’aurais pu le lâcher mais il se lit facilement et tu verras sur Babelio que beaucoup ont aimé .
Même pas pour une heure ou deux ! J’ai bien assez (trop) à lire ! :)
ça je l’imagine très bien.
Hum, j’ai l’impression que mon commentaire n’est pas passé.. sans surprise, j’y écrivais que je passe, je pense pouvoir trouver d’autres titres tout aussi distrayants, et sans les défauts que tu soulignes quant à celui-ci, si j’ai besoin de m’évader de ce monde en effet désespérant !
j’étais un peu loin de mon ordi et je ne pouvais pas répondre aussi vite que d’habitude.
Tu as été bien courageuse de le lire jusqu’à la fin !
ça se lit très facilement mais c’est le degré zéro de la littérature
Voilà un livre qui ne rejoindra pas ma PAL ! Merci à toi .
ce n’est pas la peine !
aie ! Il est dans ma Pal, en même temps vu ma fatigue du moment, c’est peut-être le bon moment !
oui pour quelqu’un de très très très fatigué , ça va !
bonjour a toi
trop bien pour ton article :O)
ce livre a l’air d’etre bien donc
a decouvrir.
bonne soiré
humour ! ! !
Ce n’est pas à tout prix que je souhaite m’évader de ce monde désespérant, donc je passe, car je sais que si je lisais ce roman , je soufflerais sans doute d’exaspération.
Oh que oui , on peut se distraire autrement c’est certain.