Édition Acte Sud, chaque tome contient à peu près 134 pages, donc pour les 5 tomes 650, de 2021 à 2023

Cette auteure me fait apprécier le Japon alors qu’elle même vit au Québec et écrit en français, mais c’est peut être pour cela qu’elle m’est aussi accessible. J’ai mis sur Luocine deux oeuvres d’elle Le poids des secrets et aussi Mitsuba qui fait partie d’une série que je n’ai pas lue en entier. Cette auteure, a besoin de cinq tomes pour cerner complètement son histoire. On peut très bien ne lire qu’un tome qui se suffit à lui même, mais il est vrai que les cinq éclairages différents rajoutent beaucoup à la compréhension des personnages et du récit.

Dans chaque roman, il y a une réflexion, sur la signification des caractères japonais, je ne peux hélas vous les mettre dans les extraits, car mon ordinateur ne peut pas les reproduire, mais c’est pourtant un élément important de la signification de chaque récit. On sent chez cette auteure une envie de nous faire comprendre toute la richesse et la profondeur de la civilisation japonaise.

Le cycle de ces cinq récits portent le nom de « Une clochette sans battant » , c’est le premier objet qu’Anzu a réparé en utilisant ce procédé très célèbre au Japon, les fêlures ne sont pas masquées mais mises en valeur par un procédé particulier, on utilise un fil d’or. Je pense que cet objet et sa réparation est un symbole du récit de cette famille qui fonctionne assez bien alors qu’elle aurait pu se briser tant de fois. Le couple des parents que nous voyons dans « Sémi » a failli se briser sur la révélation de l’infidélité du mari, cette révélation a poussé la mère à tromper une seule fois son mari avec un musicien célèbre. Ce qui va réparer le couple comme le Kintsugi répare les poteries sans cacher les fêlures, c’est le fils tant espéré qui naitra de cette infidélité. Le tome qui est consacré aux parents se passe à travers la mémoire défaillante de la maman qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer. J’ai trouvé très intéressant comment le Japon s’occupe d’une population vieillissante très nombreuse. Le récit consacré à Anzu l’artiste de la famille et celle qui crée les plus belles pièces de poteries qui sont considérées comme de l’art au Japon. Cette femme est douce mais déterminée et si elle n’a pas la brillance de sa soeur elle a plus de profondeur . Ce tome , « Suzuran » est sans doute celui que j’ai lu avec plus de plaisir. Contrairement à celui qui est consacré à sa soeur « No-no-Yuri », mais la peinture de la jeune Japonaise belle et décidée est aussi très intéressante car on voit le monde des affaires et les mœurs plus que discutables de certains hommes d’affaires américains !

J’ai trouvé un peu plus creux le dernier tome consacré au fils « Niré » en fait on connaissait le secret de sa naissance et on sentait bien que les réactions de ce fils iraient dans le sens de la réparation.

Un bilan positif et un grand plaisir de lecture malgré un léger bémol sur deux des tomes.

Extraits

Urushi

Début.

 Je descends du bus et me dirige vers le sentier qui mène chez moi. D’en bas, on aperçoit notre maison aux toits de tuiles grises. Mon sac-à-dos pèse sur mes épaules à cause d’un livre épais que j’ai emprunté à la bibliothèque de l’école.

Réparation de poterie.

Le Kintsugi me séduit toujours. Je contemple la photo d’une vieille assiette ornée de vagues bleues. Dessus serpentent plusieurs longues lignes d’or courbées comme des rameaux. Quelqu’un l’a-t-il laissé tomber par accident ? Ou bien exprès ? Une femme en colère contre son mari l’aurait jeté sur le sol, par exemple. Quelle que soit son histoire l’assiette a été ressuscitée à merveille. Ce n’est pas une simple réparation. Il s’agit d’une création. Un art. Sinon, il suffit d’utiliser une colle forte ordinaire.

Suzuran

Début.

La nuit tombe. J’entre dans mon appartement où il n’y a personne.
 Il fait froid aujourd’hui pour une fin d’avril. Il est déjà huit heures. J’ai faim. En préparant une salade, je réchauffe le curry restant d’hier. Installée à la petite table dans la cuisine, je commence mon dîner tardif. Je n’entends que le tic-tac de la pendule. C’est samedi. Mon fils, chez son père depuis hier, reviendra demain soir

La poterie.

Ces pièces sont cuites sans glaçure. Ce qu’on appelle « yakijimé ». Quand les cendres de bois collent a un objet, leur alcalinité cause une réaction chimique avec le fer de l’argile c’est ce qui donne cette tonalité très particulière.
(…) Pour obtenir la teinte souhaitée, bien sûr, il faut avoir beaucoup de pratique et se fier à son intuition. Quand même, c’est impossible de prévoir exactement le résultat. C’est accidentel comme la vie.

Semi

Début.

 Je me réveille au gazouillis des moineaux. Un instant, je me demande où je suis. Dans notre maison ? Je jette un coup d’œil vers la fenêtre entrouverte. Aussitôt, je reconnais notre chambre à la résidence d’aînés.

No-no-yuri

Début.

 La voiture descend une pente. Les phares éclairent le chemin sinueux couverts de feuilles mortes.
O. et moi venons de dîner dans un restaurant au sommet. Nous avons mangé de délicieux biftecks accompagnés d’un vin rouge chilien exquis en écoutant de la musique jouée au piano. Le restaurant s’appelle nNo-no-yuri. Avec ce nom rustique, je ne m’attendais pas à une telle qualité. Bercée par un air doux, j’ai bu plus que de coutume. Mon amant portait aux nues la beauté de mon visage, ainsi que l’élégance de ma tenue : une blouse plissée et une longue jupe en mousseline. Il s’extasiait aussi sur ma broche et mes boucles d’oreilles ornées de rubis verts véritables que j’ai achetés dans une fameuse bijouterie de Ginza.

L’élégance.

 Je me maquille très soigneusement et me mets du parfum de grande marque achetée à Paris. Je choisis un chemisier et un tailleur jupe en lin de Belgique. C’est l’heure d’aller au bureau. J’enfile mon long manteau de laine et mes bottes noires italiennes. Au travail, je porterai une nouvelle paire d’escarpins légers et chics, italien aussi.

Niré

Début.

 La pluie qui tombait depuis tôt ce matin à enfin cessé.
On est samedi après-midi. Je suis venu en ville acheter de la peinture pour mes deux filles. S’il fait beau demain, elles vont repeindre leurs bureaux.
Je consulte ma montre en sortant de la quincaillerie. Il est cinq heures vingt. Je pense aller voir mes parents à leur résidence. Ils dînent normalement vers six heures et demie. Je pourrai rester un peu. Ma mère souffre de la maladie d’Alzheimer. Depuis quelques années elle ne me reconnaît plus et me considère comme une simple connaissance. Nous nous saluons avec de petits mots polis, presque toujours les mêmes. J’espère qu’elle m’accueillera de bonne humeur aujourd’hui.

5
J’apprécie beaucoup cette auteure qui me permet d’accéder à l’univers japonais sans ressentir trop d’étrangeté. Il faut dire qu’ Aki Shimazaki écrit en français et réside au Québec. Ceci explique peut être cela ! Les 5 tomes, d’une centaine de pages chacun, raconte la même histoire vue par un protagoniste différent à chaque fois. C’est aussi l’occasion de cerner de plus près la réalité japonaise surtout dans ses aspects négatifs.

Le ressort de la narration repose sur un postulat qui m’étonne : des enfants se sont connus jusqu’à 4 ans et se retrouvent à 16 ans. Ils ne se reconnaissent pas et ne reconnaissent pas non plus les adultes qui les entourent. Ils s’aimeront en ne sachant pas qu’ils sont demi frère et sœur. Il me semble que j’ai gardé en mémoire le visage des gens qui s’occupaient de moi quand j’avais 4 ans. Ce n’est qu’un détail mais je l’ai gardé en tête pendant toute la lecture.

En revanche, ce que j’ai trouvé très bien raconté , c’est justement « le poids des secrets ». Toute cette famille est détruite par la conduite de du père de ces deux enfants et il faut donc attendre la troisième génération pour que la lumière se fasse enfin et que les conflits s’apaisent.

Le tome 1, révèle l’essentiel du drame, Yukiko explique pourquoi elle a tué son père. Son récit nous plonge dans le Japon au temps de l’explosion qui a détruit Nagazaki, on y voit une société figée sur les statuts sociaux et sur l’effort demandé à la population pour soutenir la guerre.

Le tome 2 est centré sur Yukio l’enfant qui est né hors mariage. Si son père,le même que celui de Yukiko n ‘a pas épousé sa mère c’est que celle-ci n’est pas « d’une bonne origine ». On est plongé dans les difficultés des femmes qui n’appartiennent pas à la bonne société.

Le tome 3 nous ramène du temps où , lorsqu’on était Coréen au Japon on pouvait être tué sans que personne ne trouve à y redire comme lors du tremblement de terre de 1923. C’est très émouvant de voir à quel point cette mère coréenne a essayé de lutter pour donner à sa fille des chances de s’intégrer dans cette société si fermée.

Le tome 4, c’est celui que j’ai trouvé le moins passionnant, il est centré sur l’homme positif qui a bravé tous les interdits de la société japonaise et a épousé la femme qui avait un enfant hors mariage.

Le tome 5, on est avec la maîtresse du père de son fils et le roman se termine sur la vérité et la boucle est brisée la malédiction prend fin,sa petite fille ne commettra pas les mêmes erreurs qu’elle.

Chaque tome peut se lire séparément mais l’ensemble a beaucoup de cohérence. C’est une autre façon de lire 500 pages, on ne sent pas le temps passer et on se perd moins que dans un énorme roman à personnages multiples, la façon de nous raconter le Japon est inoubliable cette société si fermée mélange de raffinement et de violence devient compréhensible à défaut d’être attractive.

Citations

Explication des deux bombes, l’explication de la guerre

– Grand-mère , pourquoi les Américains ont-ils envoyé deux bombes atomiques sur le Japon ?
– Parce qu’ils n’en avaient que deux à ce moment là, dit-elle franchement.

 

Mais ce que mon père n’acceptait pas c’est la justification des Américains : quand il est question de guerre ils ont toujours raison.

 

On se justifie pour se défendre des accusations. Il n’y a pas de justice. Il y a seulement la vérité.

L’enfant sans père

 Les enfants des voisins ne jouent pas avec moi. Au contraire, ils me lancent des pierres, ils me barrent le chemin quand je rentre a la maison, ils m entourent me bousculent. Ils crachent sur moi. Tout le monde est plus grand que moi. Personne ne leur dit d’arrêter. J’attends qu’ils s’en aillent. Ils me crient des mots que je ne comprends pas : « Tetenashigo » (bâtard) ou enfant de « baïshunfu » (putain)/

 On en parle

Chez keisha.

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Suite à une discussion avec des amis, je me suis lancée dans la littérature japonaise. Dans ma librairie préférée dont je crois, je n’ai pas encore parlé  » les nouvelles impressions » de charmantes jeunes femmes m’ont conseillé « Mitsuba » de Aki Shimazaki. Quel judicieux conseil ! D’abord, parce que cette auteure japonaise écrit en francais, on peut donc à loisir savourer la sobriété et l’efficacité de sa langue. De plus, comme elle est expatriée au Québec, elle peut mieux que d’autres, mettre en scène les différences entre la civilisation japonaise et l’occident.

Ce court roman d’un homme entièrement dévoué à son entreprise et qui va devoir sacrifier sa vie personnelle est très bien construit. Le lecteur est tenu en haleine jusqu’à la fin. Tout le Japon est dans ce texte très court : la pudeur des sentiments, le raffinement de la politesse et l’extrême violence des rigueurs du monde de l’entreprise.

J’ai vraiment bien aimé et j’ai moins ressenti l’étrange sentiment de vide que me font d’habitude les romans japonais. Je suis attirée par ses 5 romans le poids du secret, me voici donc au japon pour un moment.

Citations

L’éducation

Les gens instruits ailleurs qu’au Japon ne sont plus traités comme des Japonais . Naturellement , ils auront de la difficulté à vivre dans leur propre société à leur retour .

Les remarques de sa femme réveillent les souvenirs de mon enfance aux États-Unis… les conséquences furent sévères : de retour au Japon , j’ai eu beaucoup de difficultés à l’école surtout en mathématiques et en japonais. Alors , j’ai dû étudier avec l’aide d’un professeur privé , tous les jours après école. C’était dur. D’ailleurs, des camarades me ridiculisaient en se moquant de mon japonais mêlé de mots anglais.

Sommes nous si différents ?

Il est dommage que son supérieur n’apprécie pas l’efficacité de Nobu au travail . Il veut que Nobu se comporte comme tout le monde pour ne pas troubler le wa (harmonie) c’est ironique , car ce mot signifie aussi « Japon » . Je songe au dicton : »le clou qui dépasse se fait taper dessus ». C’est triste mais c’est une réalité qu’on ne peut ignorer dans cette société.

On en parle

Quelqu’un qui apprécie beaucoup la littérature japonaise :perdue dans les livres.

R-T

R

Ragougneau (Alexis) (Opus 77 6 juillet 2020)

Raufast (Pierre) (La Fractale des Raviolis 21 septembre 2015) (La Variante Chilienne 7 juillet 2016) (Habemus Piratam 15 avril 2019)

Rault (Antoine) (La Danse des Vivants 14 octobre 2019)

Rautianen (Petra) (Un pays de neige et de cendres 8 aout 2022)

Renard (Alice) (La Colère et L’envie 14 mars 2024)

Renaud (Claire) (La valse des petits pas 28 avril 2002)

Revel (Sandrine)(Glen Gould Une vie à contre temps 4 aout 2021)

Revert (Yves) ( la fugitive de l’autre côté du fil 5 juin 2023)

Richaud (Frédéric)(Monstres 15 mai 2023)

RISHØI (H Ingvild) (Un conte de Noël 30 mars 2023)

Robert-Diard (Pascale) (la petite menteuse 27 novembre 2022)

Rooney (Sally) ( Où es tu monde admirable 1 décembre 2024)

Rostain (Michel) (L’étoile et la vieille 14 mars 2013) (Le vieux 11 avril 2022)

Rouda (Les mots nus 8 aout 2023)

Roux Laurine (Une immense sensation de calme 2 aout 2021)

Roth (Philip) (la Tâche 27 octobre 2009)(le complot c)ontre l’Amérique 20 avril 2015) (Un Homme 15 octobre 2020)

Rundell (Katherine) (L’explorateur 11 mai 2023)

Royer (Corinne) (Ceux du lac 3 décembre 2024)

Ruffel (Eliot) (Après ça 02 décembre 2024)

Rufin (Jean-Chistophe) (Le grand Cœur 7 aout 2012) (Rouge Brésil 4 novembre 2013)(Immortelle Randonnée 24 octobre 2013)

Russo (Richard) (le déclin de l’empire Whiting 9 février 2014) (Retour à Martha’s Vineyard 27 septembre 2024)

Ryan (Jennifer) (La Chorale des Dames de Chilbury 29 juin 2018)

 

S

Sackville-West (Vita) (l’héritier 8 février 2021)

Safr (Joan) ( La synagogue 4 aout 2023)

Saint Bris (Paul) (L’allègement des vernis 1 janvier 2024)

Saint Martin (Lori) (Pour qui je me prends 1 juillet 224)

Salvayre (Lydie) ( Les belles Âmes 3 juin 2013)

Sands (Philippe) (La filière 21 novembre 2022) (Le retour à Lemberg 16 novembre 2023)

Sattouf (Riad) (Moi, Fadi, le frère volé 6 décembre 2025)

 Scheuer (Norbert) (Les Abeilles d’Hiver 17 janvier 2022)

Schnerf (Joachim) ( Le cabaret des mémoires 20 février 2023)

Schlesser (Thomas) (Les yeux de Mona 10 juillet 2024)

Schlink (Bernhard) (Olga 11 novembre 2019) (La petite fille 20 novembre 2023)

Schulman (Alex) (Les survivants 12 mai 2022) (Prochain arrêt 12 juillet 2024)

Schwartzmann (Jacky) (Pension Complète 8 juillet 2019)

Shimazaki (Aki) (Le poids des secrets 31 décembre 2012) ( Une clochette sans battant 4 octobre 2024)

Sciascia) Leonardo (Le Jour de la chouette 3 juin 2021)

Scott (Ann) (Les insolents 11 mars 2024)

Sebastian (Barry)(Le testament caché 27 octobre 2021)

Seethalter (Robert) (Le Tabac Tresniek 29 mai 2015) (Une vie entière 1 octobre 2018) ( Le dernier mouvement 1 novembre 2023) (Le café sans nom 1 novembre 2024)

Seigle (Jean-Luc) (En Vieillissant les Hommes pleurent 20 août 2018)

Seksik (Laurent)) (Le cas d’Eduard Einsthttps://luocine.fr/?p=13243ein 5 décembre 2013) (L’exercice de la médecine 26 octobre 2015) (Romain Gary s’en va-t-en Guerre 22 juin 2017) (les derniers jours de Stefan Zweig 1 août 2018) (Un fils obéissant 27 janvier 2020)

Sénanque (Antoine) (L’ami de jeunesse 30 novembre 2015 ) ( Croix de cendre 13 mai 2024)

Sepulveda (Luis) (Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler 5 août 2019)

Servain (Stéphane) (Ulysse et Cyrano 19 décembre 2024)

Séverac (Benoït) (Le tableau du peintre juif 48 mai 2023)

Sfar (Joann) ( Comment tu parles de ton père 31 octobre 2016) (la synagogue 10 aout 2023)

Shalev (Seruya) (Stupeur 19 février202)

Shimazaki (Aki) (Mitsuba 3 octobre 2012) (Le poids des secrets 31 décembre 2024)

Shriver (Lionel) (Double faute 14 janvier 2011)(quatre heures dix huit minutes … 19 novembre 2021)

Shulte (vor) (Stefanie) (Garçon au coq noir 6 novembre 2023)

Sijie (Dai) (L’évangile Selon Yong Sheng 24 février 2020) (Trois vies chinoises 24 aout 2020)

Simonnot (Maud) (L’heure des oiseaux 2 février 2023)

Sinisalo Johanna (Jamais avant le coucher du soleil 27 novembre 2019)

Sire (Guillaume) (Avant la longue flamme rouge 20 juin 2022) (les contreforts 22 mai 2024)

Sizun (Marie) (La Femme de l’Allemand 27 août 2009) (La Gouvernante Suédoise 30 août 2018)

Skeslien-Charles (Janet) (Une soif de livres et de liberté 25 février 2021)

Slimani (Leila) ( Le pays des autres 25 janvier 2021)

Slocombe (Romain) (Un été au Kansaï 21 mars 2016) ( la débâcle 31 aout 2023)

Smiley (Jane) (Une vie à part 11 aout 2018)

Smith(Tom Rob) (Enfant 44 24 décembre 2009) (Kolyma février 2010)(La ferme 23 octobre 2014)

Snégaroff (Thomas) (les vies rêvées de la baronne d’Oettingen 26 avril 2024)

Sollogoub (Tania) (La maison russe 15 janvier 2024)

Solomons Natasha (Jack Rosenblum rêve en anglais 14 aout 2011) (Le manoir de Tyneford 21 mai 2014)

Spitzer (Sébastien) (Le coeur battant du m)onde 4 février 2021)

Starritt (Alexander) (Nous les Allemands 6 février 2023)

St John (Madeleine) (Rupture et conséquences 14 décembre 2023)

Stefansson- Kalman (Jon) (Ton absence n’est que ténèbres 19 août 2024)

Stegner (Wallace) (La montagne en sucre 9 mais 2016) (En leu sûr 1° aout 2016)

Strout Elizabeth (Olive Kitteridge 22 aout 2022)

Stucki (Walter) (La fin du régime de Vichy 7 novembre 2022)

Sullivan (J. Courtney) (Maine 14 aout 2014) (Les affinités sélectives 5 septembre 2022)

Süskind (Patrick) (La contrebasse 3 novembre 2022)

T

Tabachnik (Maud) (Le festin de l’araignée 12 aout 2024)

Takano (Kazuaki) (Treize Marches aout  15 mars 2021) (Génocide(s) 29 juillet 2021)

Tanizaki (Junichiro (Eloge de l’ombre 27 aout 2009)

Tapply (G.William) (Dark Tiger 17 décembre 2021)

Tardieu Laurence (Un temps fou 13 sep)tembre 2009) (Nous aurons été vivants 2 septembre 2019)

Tavernier (Tiffany) (L’ami 15 octobre 2021)

Taylor Elizabeth (Vue sur le port 28 juin 2021)

Thibert (Colin) (Torrentius 16 mars 2020)

Thiéry (Sébastien) (Demain la revanche 17 mars 2023)

Thuy (Kim) (Ru 24 février 2010) (Man 21 juin 2013) (Vi 16 novembre 2020)

Thomas (Chantal) (le Testament d’Olympe 14 avril 2011) (Souvenirs de la Marée Basse 15 novembre 2017) mars

Tibuleac (Tatiana) (L’été où maman a eu les yeux verts 8 mars 2021)

Tixier (Marjorie) (Un autre bleu que le tien 21 mars 2022)

Tlili (Cécile) (Un dîner simple 15 février 2024)

Tokarczuck (Olga) (Sur les Ossements et les Morts 13 avril 2020) (Dieu, le Temps, les hommes et les Anges 20 avril 2020) juin

Tong Cuong (Valérie) (Par Amour 8 juin 2017) (les guerres intérieures 8 juin 2020)

Toulmé (Fabien) 10 mars 2023)(L’odyssée d’Hakim 10 mars 2023)

Toussaint (Jean Philippe) (La vérité sur Marie 24 novembre 2009)

Trethewey (Natasha) (Memorial drive 25 septembre 2023)

Tremblay (Michel) ( La traversée du Continent 9 janvier 2014) (Victoire 15 novembre 2021) (La traversée de la ville, la traversée des sentiments 13 décembre 2021) (L’offrande musicale 16 janvier 2023)

Tripier (Perrine) (Les guerres précieuses 10 juillet 2023)

Troël (Yuna) (Le coq solitaire 11 mars 2021)

Tronchet (Didier) (Le Chanteur Perdu 25 décembre 2020)

Truc (Olivier) (Le dernier Lapon 24 janvier 2013)

Tyson (Tiffany Quay) (Un Profond Sommeil 13 juin 2024)

 

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