Éditions Gallmeister. Traduit de l’américain par Françoise Happe
Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard
Le club de lectures me conduit à lire des livres que je ne choisirai jamais, et souvent ce sont de bonnes surprises. Ici il s’agit d’un roman policier, on ne peut plus classique, et, ce fut un vrai pensum pour moi. Le seul intérêt réside dans le suspens ce qui entrave toujours ma lecture. J’ai essayé de jouer le jeu et de ne pas commencer le roman par la fin mais pas de chance les ficelles sont si grosses que j’ai immédiatement compris de quoi il s’agissait. Comme l’enquêteur est un personnage récurent on sait qu’il ne va pas mourir puisqu’il doit être disponible pour les autres enquêtes.
Calhoun est un homme amnésique qui a été un agent très performant d’une agence secrété américaine. Même s’il ne se souvient de rien ses réflexes d’enquêteurs sont parfaits et donc la même agence l’utilise pour résoudre une affaire étrange dans laquelle un de leurs hommes a trouvé la mort. Ce qui est bizarre c’est qu’on l’a retrouvé avec une balle en plein coeur alors qu’il était déjà mort de botulisme à côté d’une jeune femme morte dans les mêmes conditions.
J’espérais qu’en dehors de cette enquête sans le moindre intérêt, j’allais me plaire dans des paysages somptueux du nord américain. Mais à part une partie de pêche rien n’est venu égayer cette lecture. Je vais sans aucun doute choquer touts les amateurs du genre et de cette prestigieuse maison d’édition, mais je le redis les polars dont l’intérêt ne réside que dans le suspens, ce n’est vraiment pas pour moi.
Citations
Humour, choix des mouches et psychologie des poissons
Il y a des jours, dit Calhoun en hochant la tête, ils restent là sans bouger et ils se disent, je mordrais à rien, sauf si c’est une Matuka jaune avec trois bandes de Flashabou de chaque côté, fixée à un hameçon Limerick 4XL avec du fil blanc. D’autrefois, ils vont attendre une Black Ghost Carrie Steven toute la journée, et s’ils s’aperçoivent que ce n’est pas une authentique, ils disent : Bn, je laisse tomber, ils préfèrent rester sur leur faim.Fallows fronça les sourcils comme s’il se disait qu’on était peut-être en train de se payer sa tête, mais il n’en était pas sûr.– Stoner a raison, dit Kate. On emporte jamais trop de mouches parce que, comme vous l’avez dit, on ne sait jamais ce que les poissons pourraient penser.
J’ai lu le deuxième de la série, sans continuer. Tu as le droit de critiquer les choix de gallmeister, j’aime beaucoup cet éditeur, mais le noir c’est noir m’agace!
J’ai été très déçue par cette lecture qui m’a surtout confirmée dans mon peu de goût pour le genre.
Contrairement à toi, j’ai beaucoup aimé cette série et j’étais triste de savoir qu’il n’y en aurait plus lorsque j’ai appris la mort de l’auteur.
Mais tu fais partie des lectrices qui aiment les polars j’ai d’ailleurs fait de belles découvertes grâce à toi.
j’aime beaucoup la série des Calhoun, ben enfin il ne t’a pas tapé dans l’oeil ?
Ben non !!! Mais tu connais mes goûts !
Oh, dommage, j’ai trouvé cette série très agréable à lire ! (mais je ne la recommande qu’aux amateurs de polars !)
Et voilà , tu m’as bien reconnue , un flop pour moi.
j’ai tellement aimé cette trilogie !! Je me suis attachée au personnage, à l’endroit. Si ce n’est pas renversant comme intrigue, j’ai aimé qu’elle prenne son temps.
Je ne savais pas que c’était une trilogie.
J’avais adoré cette série, mais je comprends que sa lenteur puisse faire qu’on n’accroche pas