Éditions Seuil Cadre Noir, 299 pages, mars 2025
Reçu dans la cadre de Masse Critique Babelio
J’avais gardé un souvenir mitigé mais positif de « Pension Complète » , cela m’a donc fait plaisir de me lancer dans cette lecture. Je suis terriblement déçue , et j’avoue avoir lu en diagonale les trois quart du livre. Je ne l’aurais certainement pas terminé si je ne m’étais pas engagée pour Babelio.
Jacky Schartzmann, décrit une plongée dans la mouvance d’extrême droite qui a eu le vent en poupe lors de la campagne présidentielle d’Éric Zemmour. Les personnages sont soit complètement caricaturaux soit à la limite de la caricature.
Pourtant ce roman répond à une de mes interrogations, comment l’extrême droite en France peut-elle penser un jour prendre le pouvoir ? Ce sont des gens très dangereux et capables d’actions très violentes, ils s’appuient sur des gros bras qui ne supportent plus la présence de musulmans noirs ou arabes sur notre territoire. Je sais cela, mais cela ne fait pas un bon roman.
Le roman noir, avec tous ses rebondissements classiques, et quelques touches d’humour, plaira peut être aux amateurs ou amatrices du genre. Je n’en fais visiblement pas partie.
Extrait.
Début.
Je suis un bâtard en retraite. J’étais commercial, dans un grand groupe. Mon job consistait à vendre très vite et très cher, afin d’augmenter nos marge et de gonfler notre trésorerie. Et c’est tout. Plusieurs révolutions ont secoué l’industrie ces trente dernières années : les chefs de service sont passées de la clope au running, de l’approbation aux infusions froides et du droit de cuissage au consentement.
Caricatural.
– Exactement, Jean-Marc. Y a pas de slogans compliqués chez nous. C’est d’ailleurs pour ça que nous voulons tant qu’Éric Zemmour accède aux responsabilités, il est comme nous pas compliqué. Des constats simples, des actions simples.– Simplistes aussi non ?– Vous croyez ça, Jean-Marc ?– Il n’y a pas de réponses simples à des problèmes complexes.– C’est là que vous vous plantez : il n’y a pas de « problèmes complexes » en réalité . Des étrangers prennent le pain et le travail des Français. Rien de plus simple.
J’avais lu sans déplaisir « Shit ! » du même auteur, mais bon, c’est facile à lire et tout aussi facile à oublier…
là je n’ai pas réussi à accrocher , je suis peut-être injuste car je l’ai vraiment lu en diagonal.
Merci de ne pas rallonger ma liste de livres !
c’est aussi un service qu el’on doit rendre à la blogosphère en sachant que l’avis d’une blogueuse ne suffit pas , parfois!
J’ai lu un roman de Jacky Schartzmann qui m’a fait rire justement parce qu’il est dans la caricature. Avec l’extrême droite, pas difficile d’être dans la caricature, mais il faut qu’elle serve quelque chose. Visiblement, ça ne fonctionne pas…
ça n’a pas fonctionné pour moi , car je n’ai pae réussi à accroché au livre et je suis peut-être injuste.
Aie! J’oublie souvent de demander à Babelio, mais avec les biblis au moins on peut abandonner (je me souviens de ma lecture poussive de Celles de la bounty)
Oui je l’aurais volontiers abandonné, tellement il est évident dans son propos !
J’ai lu un livre de Jacky Schartzmann mais ce n’est pas représentatif car il s’agit d’un récit autobiographique de son voyage en Corée du Nord. Il y a quelques traits d’humour mais sans plus.
c’est un écrivain original et qui a son public.
Un auteur que je n’ai jamais lu et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Ça ne me paraît pas très réussi.
si tu mets de côté que je n’ai pas du tout accroché au livre et que je suis peut-être responsable de ce jugement trop sévère, je comprends que tu laisses ce livre là où il est !
Deux coquillages et un résumé qui ne me tente pas du coup. La prégnance actuelle des pensées racistes ne me fait pas rire du tout.
moi non plus et c’est bien mon problème , je veux bien comprendre mais pas tellement rire avec ces gens !
Autant j’ai adoré les premiers romans de Jacky Schwartzmann, autant les suivants n’ont fait que me décevoir un peu plus à chaque lecture. Du coup je passe mon tour sans regret.
comme je comprends !
Et moi j’ai adoré ce roman : ses touches d’humour, ce qu’il raconte de ce parti d’extrême-droite. Mais il faut dire que je suis fan de l’auteur.
moi de moins en moins et ce n’est pas cette lecture qui va me rapprocher de lui.
Un auteur jamais lu et ce n’est pas ce livre qui va me faire changer d’avis.
on peut passer mais il a ses fans.
J’avais aimé Pension complète, mais avais abandonné un autre de ses romans. Ca passe ou ça casse avec lui je pense.
celui-ci m’a semblé une charge trop caricaturale d’ailleurs je l’ai déjà oublié !