Édition ACTES SUD . Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
Je ne sais plus comment ce roman est arrivé chez moi, peut-être l’ai-je trouvé dans une brocante. Et, hélas pour moi, je ne me souvenais pas non plus que j’avais dit à Kathel que ce roman ne m’attirait pas plus que ça. J’ai vraiment peiné à le lire et je n’ai pas compris grand chose à ce que veut nous expliquer cette auteure. Le résumé est simple, un homme photographe publicitaire recueil un petit animal que des voyous essaient de tuer à coups de pied en bas de son immeuble. Cet animal est en réalité un troll auquel Ange va s’attacher et essayer de sauver. Cela nous vaut des digressions sur les légendes autour des trolls qui tentent à prouver l’existence de ces étranges créatures. Aucune réflexion sur les croyances et ce qu’elles représentent dans la mentalité des peuples qui croient à ces créatures. Par exemple en Bretagne, il existe de nombreuses légendes autour des fontaines, les Groac’h , les sorcières peuvent entraîner les imprudents dans l’eau, je pense que bien des accidents ont été évités lorsque les enfants couraient librement dans les campagnes. S’approcher de l’eau reste un danger et le petit enfant est sensible à ce genre d’histoires. Est-ce la même chose avec les trolls finnois. On n’en saura rien dans ce roman. Je me suis même demandé si ce n’était pas plutôt une analyse de l’homosexualité car il s’agit surtout de cela du désir sexuel entre hommes. Une mauvaise pioche pour moi, mais lisez vite l’avis de Kathel, de Keisha qui peuvent complètement vous faire oublier le mien.
Citations
Rapport sexuel avec un troll
La porte grince, Pessi sort de la salle de bain l’air repu et content, sa petite langue rouge pourlèche ses babines telle une flamme. Il bondit droit dans mes bras sur le canapé et se pelotonne sur mes genoux. Son enivrante odeur de baies de genièvre me monte aux narines et son poids chaud sur mes cuisses, rayonnant de l’excitation de la chasse, est à peine supportable. Pessi nettoie paresseusement le sang des commissures de ses lèvres et, sans vraiment savoir ce que je fais, je le tire un peu plus près de moi, à peine et tout doucement et au moment où sont au chaud touche mon ventre, j’explose tel un volcan.
Mon cœur bat aussi vite et fort qu’un marteau-piqueur. Le dos de Pessi est taché de sperme, comme mes cuisses, et j’essaie de toutes mes forces de ne pas penser à ce qui vient de se passer. Instinctivement, j’éloigne le fragile bouquin jauni et, au même moment, Pessi s’écarte un peu, pas par irritation mais par commodité, il n’a pas fini sa toilette, et je le repousse de mes genoux d’un geste si soudain, presque violent, qu’il prend peur, file dans l’entrée et cherche à grimper sur le porte chapeau. Ses puissantes pattes de derrière battent l’air et heurtent le cadre du miroir, qui tombe avec un bruit sourd sur l’épais tapis au moment où je me rue dans la salle de bain pour laver le liquide honteux.
ça m’arrive aussi d’acheter un livre en ne me souvenant plus trop de ce qui en était dit… et d’être déçue. Dommage, heureusement c’était un achat en brocante ! ;-)
c’est l’avantage des brocantes !
Aïe, je te comprends, ce roman est assez particulier. Mais penche toi sur d’autres romans de la’auteur, moins ‘compliqués’
je crois que je suis définitivement déçue , et j’ai tellement de retard dans mes lectures prévues.
un auteur où je n’ai jamais dépassé la page 10
Comme je comprends, moi je suis allée jusqu’au bout sans aucun plaisir.
Dommage que tu rates ‘avec joie et docilité’, une dystopie…
Un mauvais souvenir de lecture, mais j’espère que ton avis et celui de Kathel pourront donner un éclairage sur ce roman.
Je vais me ranger à ton avis et passer mon tour.
Je fais comme toi sur les blogs je ne prends que les avis enthousiastes. Et là, c’est vraiment tout le contraire.
Je fais comme Jérôme !
Je ne peux pas t’encourager à lire ce roman.
J’étais un peu sceptique aussi, mais curieuse, et j’ai finalement beaucoup aimé son originalité et son atmosphère trouble..
comme quoi , on peut passer à côté d’un roman qui plaira à d’autres.
On sait que l’on prend un risque si l’on entame ce livre alors … pas plus envie que ça !
et puis je suppose que tu as de vraies et franches sollicitations.