Édition Albin Michel. traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff
C’est chez la Souris Jaune que j’ai trouvé cette lecture (je remarque que peu d’entre vous allez sur ce blog, j’espère que vous irez voir, il y a beaucoup de bonnes idées à piocher.)
J’ai eu au début du roman un peu de mal à me mettre dans ce récit car l’auteure a décidé d’utiliser le dialogue pour nous faire comprendre ce qui arrivait à Nicola qui vient de se faire plaquer sèchement par Jonathan après plusieurs années de vie commune. Elle était heureuse avec lui et cette nouvelle lui arrache le coeur . Peu à peu, ce roman, m’a touchée sans doute pour quelques résonnances personnelles. Cette femme qui pleure tous les jours, pendant un moi, sans comprendre le fameux « Pourquoi ? » « Qu’ai-je fait ? » est très bien décrite et peu à peu reprend vie. Madeleine St John décrit bien aussi ses amies et la vie londonienne. Le portrait de l’ami radin et profiteur est sans doute très proche de la réalité. Mais c’est surtout le chemin de Nicola qui est prenant on espère qu’elle arrivera à prendre conscience de sa propre valeur. Jonathan est moins intéressant on ne le comprend pas bien, et la fin est très insatisfaisante , en tout cas pour moi. Pour créer une tel séisme chez une personne qu’on a aimé il faut avoir des raisons très forte or il semble complètement incapable d’expliquer sauf par la peur de s’engager. Je n’ai absolument pas vue le côté jubilatoire que décrit La souris Jaune, l’ensemble est plutôt triste et peu réconfortant sur la nature humaine.
Une excellente analyse de la rupture vue du côté de la femme moins du côté masculin.
Extraits
Incipit.
Nicola était encore sur le seuil quand Jonathan commença à parler : elle n’avait même pas eu le temps d’enlever son manteau. C’était un soir de printemps plutôt froid : on avait encore besoin d’un manteau quand on sortait après la nuit tombée.
Portrait.
Ce n’est qu’un juriste de plus. Un de ces crétins bien conventionnels et surpayés qui se la pètent et qui ne veulent surtout pas se mouiller. Pas mon genre mais c’est pas grave … je boirai volontiers son pinard chaque fois que l’occasion se présentera.
Sexe et amour.
Il avait toujours été évident pour Nicola que l’on ne pouvait pas avoir de rapports sexuels avec quelqu’un qu’on n’aimait pas. C’était une impossibilité physique et spirituelle, et plus elle constatait l’empressement d’autres êtres humains à infirmer cette assertion, plus son incrédulité augmentait, au point qu’elle ne pouvait que hausser les épaules en se disant : Soit ! Elle n’arrivait même pas à imaginer comment – physiquement spirituellement – on pouvait oser enlever tous ses vêtements devant, c’est-à-dire pour, un homme (ou le cas échéant une femme) qu’on ne connaissait pas, en qui on ne croyait pas et qu’on aimait pas sincèrement, profondément et de tout son cœur.
Tu n’es pas enthousiaste, mais je pourrais voir cette souris jaune, que je ne connais pas..;
c’est un blog que j’aime beaucoup mais je ne sais pas pourquoi il n’a pas fait son trou dans la blogosphère.
Je vais aller voir ce fameux blog.
c’est une excellente idée !
Tu es plutôt mitigée concernant ce livre. Je crois que je vais passer mon chemin. En revanche, je suis allée me promener sur le site de la souris jaune que je ne connaissais pas. Merci de nous l’avoir signalé.
je suis si contente de faire connaître son blog!
Je ne suis pas très attirée par cette histoire, mais je vais aller lire l’avis de la Souris Jaune.
Qui a beaucoup plus aimé que moi.
Bon, je ne note pas ce titre mais j’ajoute le blog de la souris jaune dans ma liste de flux …
super j’y trouve souvent de très bonnes idées de lectures, le choix de ses livres est très éclectique.
Pas sûre d’avoir envie de lire sur ce thème … je file voir le blog de cette petite souris
Je n’ai pas très envie de morosité en ce moment, mais c’était intéressant de te découvrir :)
Je vais aller découvrir le blog de souris jaune. Etant sur WordPress, j’ai tendance par praticité à favoriser les blogs de ce réseau, mais je tente petit à petit d’y remédier.
Je suis ravie de faire connaître le blog de la souris jaune.
Beaucoup de bémols, tu n’es pas si enthousiaste que ça… je passe !
non je ne suis pas enthousiaste tu as raison.