Édition Albin Michel janvier 2024

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard

 

Je ne connaissais pas cette baronne Oettingen à la vie incroyable, d’origine russe ou ukrainienne, elle est arrivée à Paris dans les années 1900 et a fréquenté et fait vivre le Paris des artistes. À la tête d’une immense fortune elle et son frère Serge Férat (qui est peut-être plutôt son cousin) vont connaître une vie faite de rencontres avec les artistes qui tous veulent vivre à Paris : Modigliani, Picasso, Apollinaire. La révolution de 1917 réduira la fortune de ces deux Russes à néant, heureusement pour elle, elle avait su acheter des tableaux qui avaient pris de la valeur , en particulier ceux du Douanier Rousseau. C’est ce qui lui permettra de survivre jusqu’en 1950.

L’auteur rend un hommage à cette femme libre qui vit en dehors de toutes les conventions et il fait revivre le Paris des années d’avant la guerre 14/18 qui semblait le phare de toutes les créations artistiques.

Mais alors que le travail de Thomas Snégaroff est très honnête et très fouillé le livre m’a terriblement ennuyée . Je suis très déçue car je pensais me passionner pour ce récit et j’ai eu l’impression de lire un excellent article de presse sans plus. Je suis restée spectatrice de cette femme qui est capable de toutes les excentricités, des plus folles passions amoureuses, et qui avait certainement du talent, malgré tout cela elle est restée une image pas un véritable personnage. Dommage !

 

Extraits

Début .

La baronne d’Oettingen ! On ne l’aimait pas dans la famille. Je me demandais, petit, pourquoi on disait du mal d’une personne au nom si romanesque, si séduisant. On ne l’avait pas, sans raison, c’était ainsi. Et puis, en grandissant, je l’ai oubliée. 

Détail amusant, vrai ?

 À la suite d’une remarque, vers 1830, faite par un ingénieur américain selon laquelle Napoléon aurait envahi la Russie s’il avait possédé le chemin de fer, le tsar Nicolas Ier avait pris la décision d’opter pour un écartement des rails plus large qu’en Europe occidentale. Depuis lors le voyage en train était interminable.

Je ne savais pas qu’Apollinaire avait séjourné à La Baule.

 Dans la villa de la Baule, le poète s’installe dans une chambre indépendante. Il y a un petit bureau. Il pourra écrire si le cœur lui en dit. Ça lui ferait du bien, s’est imaginé Hélène. Il serait bien ici : par la fenêtre, la mer n’étant pas loin, l’air est un peu plus frais que de l’autre côté, sur le jardin arboré Mais pour ne pas lui faire trop de peine, Hélène n’ose lui dire qu’il ouvre sur le Bois d’Amour.

18 Thoughts on “Les vies rêvées de la baronne d’Oettingen – Thomas SNÉGAROFF

  1. Bon, trois coquillages, ce n’est pas assez pour que je note ce titre. Dommage pour la dame, elle a l’air marrante.

    • Je comprends qu’un journaliste ait voulu la sortir de l’oubli mais son livre est un peu lent et ne reflète pas bien l’énergie de cette femme.

  2. Dommage que le livre n’ait pas été plus passionnant mais cela t’a au moins permis de découvrir et de nous faire découvrir cette baronne :)

  3. Du même auteur, j’ai lu Little Rock 1957, que j’avais trouvé passionnant pour son sujet, mais un peu froid dans le traitement…

  4. Une bonne histoire ne suffit pas toujours, le style aura manqué ici ! Thomas Snegaroff est journaliste me semble-t-il, c’est parfois un handicap pour les romans…

  5. keisha on 26 avril 2024 at 12:16 said:

    Je ne vois que deux coquillages…^_^

  6. Tes deux coquillages m’ont dissuadée Il y a beaucoup d’autres récits qui évoquent la vie artistique parisienne à cette époque.

  7. C’est vraiment dommage en effet, le sujet était très passionnant. Je ne connaissais pas du tout cette baronne, tu t’en doutes. Mais n’est pas romancier qui veut …

  8. Dommage, la vie de cette baronne avait l’air passionnante.

  9. Deux coquillages et puis ton billet enfonce le clou – ce n’est pas un livre pour moi.

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