Édition Babel Acte Sud . Traduit du Norvégien par Françoise Heide

C’est ma soeur qui m’a prêté ce roman et ce livre m’a procuré un grand plaisir de lecture. Cela fait longtemps que je ne suis pas partie grâce à un livre, dans une région lointaine, si hostile et dans le passé. Connaissez vous les églises que les français appelle « église au bois debout » ou « starkike » en danois ou « Starkyrkje » en norvégien ?

 

Lars Mytting décrit avec une grande minutie, la construction de ces églises aux environs du XI° siècle et leur sort à la fin du XIX° siècle. Elles ont failli complètement disparaître car elles étaient sombres et pas assez grandes pour accueillir les nombreux fidèles. Mais surtout ce qui ne se disait qu’à demi-mot, c’est qu’elles avaient été construites au début de la christianisation de la Norvège. Les habitants avaient fait un mélange des forces qu’ils imploraient traditionnellement, les dieux qui les avaient toujours protégés et ce nouveau venu le Christ. C’est pourquoi ses églises sont décorés de serpents monstrueux et de dragons crachant du feu.

Son roman est consacré à une de ces église, un jeune pasteur énergique a le projet de la vendre aux Allemands qui veulent la reconstruire à Dresde. L’architecte allemand qui vient dessiner cette église tombera sous le charme de cette incroyable exploit des bâtisseurs du Moyen-âge et ne sera pas insensible à celui de la jeune Astrid… L’église de la paroisse de Butagen, endroit très isolé de la Norvège, a de plus un charme particulier, liée à une histoire tragique : lors de sa construction, des sœurs siamoises reliées par le bassin ont vécu dans ce village, tout le monde les aimait et à leur mort, leur père désespéré fera fondre deux cloches (d’où le titre du roman) en y ajoutant tout l’argent de la maison, ce qui leur conférera un son très particulier.

Les descendants de cette histoire habitent toujours le village et dans la ferme des Hekne, en 1880, les gens ne sont pas riches mais sont considérés dans le village. La jeune Astrid, la jeune fille de la ferme, mettra toutes ses forces et son intelligence dans la bataille pour garder son église ou au moins les deux cloches. C’est une période très pauvre pour la Norvège et l’hiver tout le monde, est à la limite de la survie, on assistera à la mort de froid d’une vieille femme lors de la messe du nouvel an. Une messe trop longue du jeune pasteur, ce qui le confortera dans son idée qu’il faut démolir cette bâtisse et construire une église plus confortable. Le froid et la faim sont le quotidien des villageois et les idées nouvelles du pasteur ne sont pas les bienvenues, même si c’est pour leur « bien ». Il souhaite que chaque paroissien puisse être enterré, en ayant le droit à une messe, mais que faire des cadavres quand on ne peut pas creuser la terre. Il lutte aussi contre les superstitions mais contre le malheur qui s’abat si souvent sur eux les Norvégiens préfèrent se protéger avec les deux croyances celle de la religion chrétienne et celle des dieux de leurs ancêtres. Tout le roman nous permet de découvrir les mœurs des Norvégiens de cette contrée à la fin du XIX° siècle. C’est passionnant et même si leur vie est dure le roman ne tombe pas dans la tristesse, c’est une lecture qui curieusement reste gaie alors que la réalité est sombre et souvent tragique

Astrid sera aimée par les deux hommes apportant (peut-être) le progrès : le pasteur et l’architecte allemand. Évidemment, ce ne sera pas sans conséquence sur son destin.

Le personnage principal de ce roman reste cette église qui doit être déplacée à Dresde en Allemagne. Je ne sais pas si c’est historique, mais ce que j’ai pensé tout au long de cette lecture, c’est que je regrettais qu’aucun écrivain français, ayant le talent de conteur et d’historien de Lars Mytting , ne se soit penché sur ce qui s’est passé à la même époque en Bretagne : combien de petites églises romanes ont été complètement démolies pour laisser place à de grandes églises triomphantes qui sont complètement vides aujourd’hui. Les rares chapelles anciennes qui ont résisté au renouveau de la foi, après la révolution française, sont si jolies et attirent les touristes contrairement à ces énormes bâtissent sans aucun charme .

Un excellent roman dont j’ai recopié tant de passages pour essayer de ne pas oublier cette lecture qui m’a enchantée, et j’espère que vous apprécierez l’humour particulier de cet auteur.

 

Citations

Les églises traditionnelles.

 Pour les piédroits et la charpente, on avait utilisé les immenses pins qui poussaient alors dans le Gudbrandsdal, et comme le voulait la coutume dans tout le pays, on avait abondamment décoré l’édifice de motifs légués par les vieilles croyances païennes, ce qui donnait une sorte de christianisme repeint, façon demeure de chefs vikings. Il avait fallu aux menuisiers un été entier pour sculpter les serpents de mer, et autres enjolivures qui avaient fait leurs preuves depuis l’époque norroise. L’extérieur du porche était agrémenté sur toute sa hauteur de figures léonines aux longs cous et un énorme reptile se contorsionnait autour de la porte d’entrée. De chaque côté du retable se dressaient des colonnes de bois dont les chapiteaux avaient pris la forme de masque barbus, effigies de vieilles divinités qui roulaient des yeux sans pupilles. Tout ceci avait pour but de défendre la paroisse contre les forces du mal, telles que les Norvégiens les avaient combattus depuis des centaines d’années. Les artisans avaient pris soin d’intégrer tous les dieux à leur œuvre et de leur rendre justice à égalité, pour le cas où Thor et Odin auraient pu conserver quelques pouvoirs

L’idéal féminin norvégien .

 Astrid, elle, était longiligne, osseuse de corps et de visages, avec des cheveux bruns et frisés. Dans une autre contrée, elle eût pu passer pour jolie. « Belle », dirait peut-être celui qu’il lui fallait, qui saurait apprécier l’inclinaison singulière de ses sourcils, sa façon de relever le menton, la couleur dorée dont se teintaient ses bras au soleil. Mais après ses deux refus, l’aîné des Hekne n’était plus dans la rumeur publique qu’une jeunesse têtue et ingouvernable. La sagesse matrimoniale favorisait les filles aux mains grossières qui se taisaient en ployant sous la besogne, mettaient des enfants au monde sans manières, et retournaient droit à l’étable en laissant derrière elle le délivre encore fumant.

Une région en retard.

 Les temps nouveaux faisaient lentement leur chemin. Butangen était en retard de vingt ans sur les bourgs avoisinants, eux-mêmes en retard de trente sur les villes de Norvège, laquelle marchait cinquante ans en arrière sur les traces du reste de l’Europe.

Différence entre les ports et la campagne.

 Les choses ne se passaient pas comme sur la côte, ou la placidité des mœurs souffrait de dilution. La faute en revenait aux marins des bords de la Méditerranée, débarqués pour cause d’avaries, et qui quittaient le port où ils s’étaient réfugiés en laissant, dans le ventre des jeunes filles, de menus cadeaux d’où sortiraient des gamins coléreux à la chevelure de jais. La vie d’ici se passait dans le périmètre des enclos, au fil de la paisible et régulière valse des saisons.

La sonorité des cloches.

La sonorité des cloches jumelles éveillait ni mélancolie ni angoisse. Dans chaque battement palpitait un cœur vivant, la promesse d’un printemps meilleur, une résonance teintée de longues et noble vibrations. Leurs notes pénétraient les âmes, emplissaient les têtes de chimères, attendrissaient les plus endurcis des hommes. Pour peu que le sonneur fut habile, il pouvait transformer les sceptiques en fidèle paroissiens, et si le timbre de ses cloches avait tant de pouvoir, c’est qu’elles étaient « de bon aloi ». Cette expression désignait alors une coutume dispendieuse, qui consistait à ajouter de l’argent à l’alliage au moment de le couler. Plus on mettait du précieux métal plus le son serait beau.

Bavardages norvégiens !

Malgré son terrain accidenté et ses petites proportions, la vallée était abritée et lumineuse, et ceux qui y séjournaient, s’ils poussaient un peu plus loin vers le nord, pouvaient à l’occasion avoir quelques commerces avec les gens de Brekkom et d’Imsdal, sous la forme d’un signe de tête ou d’un salut de la main, à bonne distance.

La mère du Pasteur .

 Sa mère, cette maîtresse femme, la plus vêtue de noir de toutes les veuves qu’on eût jamais vu dans les réceptions de Noël, lui avait inculqué depuis sa plus tendre enfance l’importance d’une « vie réussie ».

Tout se sait au village.

Kai Schweigaard ne mesurait pas jusqu’où pouvait fouiner l’indiscrétion des gens du village. La rumeur s’emparait avec la rapidité de l’éclair de tout ce qui sortait du rang, observait, soupesait avec autant d’ardeur que s’il se fût agi de trouver l’issue la plus sûre pour fuir un incendie. 

Question intéressante !

Il s’était parfois posé une question inavouablement déplaisante : comment il se faisait qu’il pût trouver intéressantes les odeurs sécrétées par son propre corps – sueur, pets matière fécale-, ou du moins ne pas en être dégoûté sur le coup, quand les miasmes d’autrui le faisait reculer.

Bien vu… !

Astrid, il le savait n’était pas faite pour devenir épouse de pasteur. Trop spontanée, trop féminine, trop exigeante. Il lui manquait la qualité principale qu’on attendait d’une femme de tête : savoir obtenir ce qu’elle voulait en faisant croire aux homme que l’initiative venait d’eux .

Les enfants sans père .

 « Eh bien tu nous as mis dans de beaux draps », s’exclama la mère et elle eut tout dit. Les enfants sans père était mal venus, mais les gens du commun parmi tous les maux du monde, y voyait un accident moins grave que si le cheval fût mort de coliques. 

Amusant.

 On avait réuni les attelages près de la grange. Des hommes en paletot de fourrure se mettaient au travail. La plupart affichait la marque universelle de la compétence chez les transporteurs au long cours : une barbe fournie.

La tristesse.

 « Tout ira bien, lui dit-il. S’il arrive quelque chose, la sage-femme ou moi, nous prendrons des décisions pour vous. Nous vous délivrerons et de la mort et des souffrances.
– Mais pas du chagrin.
 – Non. Contre le chagrin, nous ne gagnons jamais, nous ne pouvons même rien contre lui.

Les paroles de son grand père .

 Demande toi quelle remembrance tu aimerais laisser de toi Astrid. Quand on conte la vie de quelqu’un et que les ans ont passé, la place manque pour en dire long. De moi, je ne crois pas qu’on se ressouvienne. Sauf pour m’être efforcé d’avoir bon cœur, peut-être, mais ça ne donnera guère une histoire. Ce que les gens gardent en mémoire est coulé dans le métal ou fabriqué en bois, ou bien tissé ou peinturé, ou bien écrit. La mauvaiseté et la sottise aussi peuvent rester, quand on les étale en grand.

I-M

I-M

I

Idoux-Thivet (Annie) (L’Atelier des Souvenirs 19 novembre 2018)

 

J

Jablonka (Yvan) (En Camping-Car 5 juin 2019)

Jacques (Paula) (L’héritage de la Tante Carlotta 5 avril 2021)

Jancar (Drago) (Et l’Amour aussi a Besoin de Repos 20 juillet 2018)

Jean (Michel) (Tioka, Ke (montréal) 4 février 224)

Jeffroy (Géraldine) (Un Été à l’Islette 20 janvier 2020)

Jerusalmy (Raphaël) (Sauver Mozart 14 octobre 2013) (La rose de Saragosse 24 octobre 2018)

Joncour (Serge) (L’idole 22 avril 2024)

Jones (Tayari) (Un mariage américain 17 juin 2021)

Josse (Gaëlle) (le Dernier Gardien d’Ellis Island 16 mars 2017) (Une longue impatience 1 mars 2021) (Les Heures Silencieuses 2 mars 2021)

Jousselin (Edouard) (Les cormorans 7 aout 2020)

 

 

K

Kadish (Rachel) (De Sang et d’Encre 14 septembre 2020)

Kamali (Marja) (La librairie de Téhéran 20 mars 2023)

Kapllani (Gazmend) (Le pays des pas perdus 10 août 2020)

Kassimova-Moisset (Maria) (Rhapsodie Balkanique 23 octobre 2023)

Kästner (Erich) (Émile et les détectives 21 nombre 2022)

Katouh (Zoulfa) (Tant que fleuriront les citronniers 11 septembre 2023)

Kawamura(Genki) (N’oublie pas les fleurs 7 mars 2022)

Kerjan (Jean-François) (La naissance du sentiment 26 novembre 2020)

Kern (Étienne) (Les Envolés 7 janvier 2022)

Kerr (Philip) (La trilogie berlinoise 2 juin février 2010) (L’offrande grecque 3 janvier 2022)

Kersaudy (François) (La liste de Kersten 8 février 2023)

Khadra (Yasmina) (Les vertueux 8 mai 2023)

Kingslover (Barbara) (Des vies à découvert 15 avril 2021)

Kitson (Mick)(Manuel de Survie à l’Usage des Jeunes Filles 29 octobre 2018)

Kourkov( Andreï) ( Le Pingouin 15 février 2021) (Les abeilles grises 3 janvier 2023) (L’oreille de Kiev 6 mars 2023)

Katouh (Zoula) ( Tant que fleuriront les citronniers 11 septembre 2023)

Krüger (Horst) (Un bon Allemand 13 juillet 2020)

Küper (Wolf) (un million de minutes 30 décembre 2019)

 

L

Labayle Denis (Nouvelles sur ordonnances 16 septembre 2019)

Labuzan (Niels) (Ivoire 2 avril 2019)

Lacasse( Marie-Eve) ( Les manquants 27 février 2023)

Lafon (André) (L’élève Gilles 14 décembre 201

Lafon (Lola) (La petite communiste qui ne souriait jamais 21 février 2015)

Lafon (Marie-Hélène) (L’annonce 26 novembre 2009) (Joseph 30 octobre 2014)(Histoire du fils 8 avril 2021)

Lalami( Laila)(Les Autres Américains 27 mai 2021)

Lalumière (Jean-Claude) (L’invention de l’histoire 22 mai 2023) (La campagne de France 12 juin 2023)

Lambert Emmanuelle (Le garçon de mon père 10mars 2022)

Lanchester (John) (Chers voisins 4 octobre 2021)

Lançon Philippe( Le Lambeau 12 juillet 2021)

Lane (Harriet) (Le beau monde 31 mai 2021)

La Rochefoucauld (de) Louis-Henri (Château de sable 10 décembre 2021)

Laurain (Antoine) (Les caprices d’un astre 10 juin 2022)

Lavoie (Marie-Renée) (La Petite et le Vieux 24 juin 2019)

Laxness (Hallidor) (les annales de Brekkukot 16 juin 2023)

LEE (Min-Jin) (Pachinko 1 octobre 2021)

Lefteri (Christy) (Les oiseaux chanteurs 7 avril 2022) (L’apiculteur d’Alep 23 février 2023)

Le Clerc (Xavier) ( Un homme sans titre 18 septembre 2023)

Le Goff (Jean-Pierre) (La France d’Hier 15 octobre 2018)

Lentéric (Jean-Baptiste) (Herr Gable 11 février 2022)

Lenz (Siegfried) (La leçon d’allemand 8 novembre 2021)

Leo (Maxim) (Histoire d’un Allemand 15 juin 2020)

Le Tellier (Hervé) (Assez parlé d’amour 23 aout 2010)(Toutes les familles heureuses 26 décembre 2017) (Anomalie 16 aout 2021)

Levison(Iain) (Une canaille et demie 5 septembre 2012) (Un voisin trop discret 26 novembre 2021)

Lewycka (Marina) (Des adhésifs dans le monde moderne 14 juin 2011)

Lindstrom (Merethe) (Quelques jours dans l’histoire du silence 26 juin 2023)

Louis Edouard (En finir avec Eddy Bellegueule 11 avril 2014) (qui a tué mon père 28 mars 2022)

Lurie (Allison) (La ville de nulle part 23 février 2021)

M

Mabanckou (Alain) (Black Bazar 27 aout 2009) (Le coq solitaire 11 mars 2021)

Macrae Burnet (Graeme) (L’Étrange Disparition d’Adèle Bedeau 17 juin 2019)

Madjidi (Maryam) (Marx et la poupée 1 décembre 2022)

Majdalani (Charif) (Villa des femmes 31 mars 2016) (L’empereur à pied 17 septembre 2018) (Des vies possibles 19 août 2019)

Makine Andreï (La vie d’un homme inconnu 27 août 2009) (Le Livre des Brèves Amours Éternelles 26 mai 2012) (L’Archipel d’une Autre Vie 4 septembre 2018) (La femme qui attendait 17 avril 2024)

Mandanipour (Shahriar) (En censurant un roman d’amour iranien 8 novembre 2011)

Mankell (Henning) (Les chaussures Italiennes 14 février 2011)

March (William) (La compagnie K le 24 avril 2023)

Martin-Chauffier (Gille) (Le dernier Tribun 23 mai 2022)

Marzano (Michela) (Mon nom est sans mémoire 3 juillet 2023)

Mas (Victoria) (Le Bal des Folles 9 mars 2020)

Mascaro (Alain) (Avant que le monde ne se ferme 31 mars 2022)

Mathieu (Nicolas) (Leurs enfants après eux 31 octobre 2022) (Conemara 30 novembre 2023)

Mathieu (Tristan) (1800 la main sanglante 4 septembre 2023)

Mauvignier (Laurent) (Histoires de la nuit 9 septembre 2021)

McCann (Colum) (les saisons de la nuit 32 juin 2023) (Apeirogon 29 aout 2022) (Danseur 16 février 2023)

McEwan (Ian) (Solaire 27 juin 2016) ( Amsterdam 2 octobre 4 septembre 2021)(Opération Sweet Tooth 04 décembre 2023)

Mehran (Marsha) (Une Soupe à la Grenade 10 janvier 2022)

Melandri Francesca (Eva dort 22 juin 2014) (Plus haut que la mer 28 septembre 2015) ( Tous, sauf moi 10 juillet 2023)

Message (Vincent) (Maître et Possesseurs 22 octobre 2018)

Meyer (Philipp) (Le fils 24 juillet 2017) (American Rust 12 septembre 2022)

Michau (Marion) (Valsez Regrets 4 juillet 2022)

Michelis (Denis) (Encore une journée divine 29 octobre 2021)

Miller (Madeline ) ( Le Chant d’Achille 24 aout 2023)

Milovanoff(Jean-Pierre) (Le maître des paons 13 mai 2021)

Minard (Céline) ( Le Grand Jeu 23 avril 2019)

Minaudier (Jean-Pierre) (La poésie du Gérondif 11 octobre 2014)

Mizubayashi (Akira) (Une langue venue d’ailleurs 9 avril 2013) (Âme brisée 19 avril 2021) (Suite Inoubliable 7 mars 2024)

Moberg (Vilhelm)(La femme d’un seul homme le 20 juillet 2021)

Molina (Antonio Munoz) (Tes pas dans l’escalier 31 mars 2024)

Monnier (Alain) (Tout va pour le mieux 12 octobre 2023)

Montero (Rosa) (Le roi transparent 28 mai 2013) (Le territoire des barbares 6 avril 2013) (La folle du logis 24 avril 2017) (L’idée ridicule de ne jamais te revoir 13 avril 2017) (La bonne chance 17 février 2022)

Moore (Edward Kelsey) (les Suprêmes 27 octobre 2017)

Moriarty (Liane) (Petits secrets grands mensonges 24 mars 2021)

Morvandiau (Le taureau par les cornes 3 février 2021)

Moutot (Michel) (Ciel d’acier 8 avril 2016)(Route One 16 mai 2022)

Mukherjee (Abir) ( L’attaque du Calcutta-Darjeeling 22 novembre 2021)

Mulisch (Harry) (La Découverte du Ciel 1 décembre 2011) (L’Attentat 29 avril 2019)

Munoz Molina (Antonio) (Tes pas dans l’escalier 31 mars 2024)

Murail (Marie-Aude) (Charles Dickens 27 avril 2009) (Sauveur et fis saison 1 7 septembre 2016) (saison 2 12 juin 2017) ( saison 5 10 décembre 2020)

Murat (Laure) (Proust Roman familial 29 janvier 2024)

Mytting Lars (Les cloches jumelles 24 juillet 2023)