Édition Plon, feux croisés . Traduit de l’anglais Aurélie de Maupéou

Tout est dit avec ces deux coquillages : ce roman n’était pas pour moi ! Pourtant Keisha en avait parlé avec un tel enthousiasme, je n’avais donc aucun doute sur mon plaisir de lecture. C’est peu dire que je me suis ennuyée avec cette pauvre Frances . Cependant, tout le long de la lecture, je me tançais en me disant : « Si Keisha a aimé c’est qu’il y a quelque chose que tu ne vois pas allez continue ! ». Mais tout est triste fade et convenu dans ce roman et j’ai été bien soulagée de le terminer et d’aller bien vite m’en débarrasser. Voici le sujet : Frances est correctrice dans un journal, mais là il ne se passe rien mais alors, rien du tout. Si vous voulez en savoir plus sur le monde de la correction et vous amuser un peu, lisez l’excellent livre de Muriel Gilbert « Au bonheur des Fautes » . Les parents de Frances sont « ordinaires » et leur fille les aime en les méprisant quelque peu. Ce sont les quelques soirées chez eux qui sauvent un peu le livre, je suis toujours intéressée par les différences sociales et les préjugés qui vont avec. Frances est le témoin d’un accident mortel pour la femme d’un écrivain de renom Laurence Kyte. Commence alors les manœuvres pour cette pauvre fille un peu terne pour se faire aimer du grand écrivain. Et tant pis pour vous, je vais raconter la fin (ce livre m’a tellement énervée !) : OUI la correctrice anonyme va devenir l’épouse du grand Laurence Kyte . Elle va savoir se rendre indispensable pour les deux enfants dans un premier temps, puis saura se faire aimer par leur père. Tout est prévisible dans ce roman et jamais mon attention n’a été captée, il est possible que je n’étais pas d’humeur à me laisser porter par ce roman qui vaut sans doute mieux que ce que j’ai éprouvé. Et surtout, je vous recommande chaudement le blog de Keisha chez qui je trouve souvent des suggestions de lectures merveilleuses !

 

Citations

Le jardin de sa mère

C’est un jardin de très bon goût. Avec un minimum de couleur et d’odeur – ma mère considère que la plupart des fleurs sont vulgaires, or elle a une terreur profonde de la vulgarité, comme si celle-ci pouvait l’attaquer par surprise dans une ruelle sombre – mais une abondance de textures et de formes. À cette époque de l’année, tandis que le crépuscule s’épaissit, il semble plus triste encore que d’habitude.

Humour

Parfois, tout au moins en ce qui concerne ma mère, je soupçonne que le but réel d’avoir une famille consiste à avoir un sujet de conversation tout prêt quand elle croise madame Tucker au supermarché.

16 Thoughts on “Le Beau Monde – Harriet LANE

  1. keisha on 31 mai 2021 at 07:59 said:

    Purée quel fardeau sur mes frêles épaules, j’en ris encore! Heureusement parfois on est du même avis. Avec Muriel gilbert par exemple. ^_^

    • J’exagère, je trouve tellement de bonnes idées chez toi que je ne devrais pas parler de mes déceptions. J’étais certaine que tu le prendrai bien, oui tu peux rire de ma mauvaise humeur, mais c’est vrai que ce livre n’était pas pour moi.

  2. aie les coquillages s’écrasent sur la plage là

    • et oui ça arrive aussi ! il reste deux coquillages, les autres sont repartis dans les flots ! je n’étais peut-être pas d’humeur ce jour là! mais j’ai trouvé sur Babelio une critique encore plus sévère que la mienne .

  3. Je l’ai noté moi aussi chez Keisha, je me ferai ma propre idée !

  4. Je ris aussi en lisant ton billet. Ça nous arrive à toutes, un livre qui a beaucoup plus à des blogueuses avec qui nous avons des goûts communs et puis un jour patatras ! Un couac. Ce n’est pas bien grave. Et au moins, je ne note rien de plus aujourd’hui.

    • tu pourrais aussi comme Ingannmic décidé qu’il n’y a que toi qui pourrais te faire une opinion. Je l’ai mis dans une boîte à lire et il continue son chemin…

  5. Tu me fais sourire ! Si proches que soient les goûts de lecture de deux personnes, arrive toujours un jour où ils s’opposent carrément… la preuve !

  6. Melanie B on 31 mai 2021 at 22:08 said:

    Je l’avoue, j’avais été emballée par le billet de Keisha et déçue comme toi par ce livre que je n’ai pas gardé…

    • Ah , je ne suis donc pas toute seule ! Je pense que les baraques à livres se sont enrichies de deux exemplaires de ce roman qui trouvera peut-être des lectrices plus enthousiastes.

  7. J’adore ta chronique ! Elle m’a fait rire…

  8. je trouve qu’il faut toujours parler de ses déceptions… Sinon, l’avis que l’on porte aux livres que l’on chronique est tronqué pour les lecteurs et l’on s’imagine qu’il n’y a que de bons livres qui plaisent à tous le monde.
    Pour ce titre, j’aime pô le convenu et le fade… Donc je vais éviter !

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