Éditions Glénat ; deux tomes , 140 pages chacun pages, 2024
Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard
Je lis vraiment peu de BD mais j’essaie de lire celles recommandées par le club de lecture. Ce récit romance un fait historique ; des naufragés de la compagnie hollandaise au XVII° siècle a fait naufrage, et les naufragés se sont entretués de façon horrible.
Le plus intéressant c’est l’introduction du premier tome :
« L’extinction de l’âme »…Avec des termes pareils il en faudrait peu pour que ce phénomène décrit par Philippe Zimbardo, professeur de psychologie à Stanford, nous fassent sourire ou nous renvoie au registre poétique. Il s’agit malheureusement d’un mécanisme mental aussi réel qu’effrayant. De la Saint-Barthélemy au génocide arménien, en passant par le massacre des Tutsi, la Shoa ou les sévices commis sur les prisonniers d’Abu Ghraib, Zimbardo décèle un effrayant file conducteur d’enchaînements et de situations qui conduisent tous à la même horreur : l’arrêt complet de l’empathie d’un groupe d’humains associée à la suspension de leur jugement moral avec pour conséquence immédiate sadisme et massacres.« Moi ça ne m’arrivera jamais » ou encore « pas à notre époque » sont sans doute les pires idioties que l’on puisse dire à ce sujet. N’importe qui, oui, n’importe qui peut devenir ce bourreau, cet homme à la machette où se gardien de camp qui nous révulse tant.
Avec une telle introduction vous avez compris tout est possible et le pire est au rendez-vous. La compagnie hollandaise n’a qu’un but faire le maximum d’argent au détriment de la santé des matelots qui sont tous de la pire espèce de vauriens. Le bateau fait naufrage et commence alors le deuxième tome l’horreur sur l’île et les meurtres en série.
C’est très complexe de comprendre le personnage principal , un homme idéologue et qui veut démontrer que les navires marchands ne fonctionnent que parce que l’ensemble de l’équipage obéit au capitaine sans jamais s’unir pour se révolter.
Et il y a une femme (cela permet de beaux dessins, qui elle veut retrouver son mari pour retrouver son statut de mère (enfin c’est ce que j’ai compris) .
Je me suis perdue au milieu de tant de violence et j’ai carrément détesté cette BD que je n’ai lue qu’à cause du club !
Je me suis perdue au milieu de tant de violence et j’ai carrément détesté cette BD que je n’ai lue qu’à cause du club !
voici des exemples de planches très bien dessinées je le reconnais bien volontiers !
Je suis d’accord avec toi. Il faut le dire aussi quand ça ne le fait pas.
et puis pour ceux qui me connaissent je ne suis pas fan de BD , donc je ne suis pas parole d’évangile !
Très sombre histoire en effet ! Je n’aime pas tellement le graphisme (les visages surtout), donc je ne m’aventurerai pas dans cette traversée !
c’est juste horrible.
ça se passe en 1629 ? Le femme ne ressemble guère à une femme du XVIIème siècle… Enfin, au vu de ton avis, je ne note rien.
il est évident que le dessinateur s’est fait plaisir en dessinant un beau corps de femme en opposition aux horribles assassins .
Cela me rappelle un roman sur cette histoire, très bien et cruel, je ne m’embarquerai donc pas dans la BD
au club de lecture une participante avait lu le livre et connaissait bien l’histoire, et a donc apprécié cette BD