Édition Calmann Lévy, avril 2021, 390 pages
Je ne connaissais pas la catégorie « cosy morder » voilà c’est fait ! Il y a donc une enquête peu crédible, un coupable qui n’aurait jamais dû échapper à la justice, un peu d’amour et un village plein de ragots du côté des méchants et de courage et d’entre aide du côté des écolos gentils. On annonce aussi une suite car le le personnage de Cathie n’a pas tout dit de ses secrets , mais ce sera sans moi. Ce que je peux dire de positif sur ce roman, c’est qu’il ne m’a occupée qu’une après midi et que ce jour là il pleuvait, oui, j’habite en Bretagne. Ce qui m’énerve au plus haut point c’est les rajouts pour faire couleur locale, le biniou, le chouchen, le whisky Eddu (la distillerie du menhir !) la pluie et le dicton « en Bretagne il fait beau trois fois par jour ». Enfin, ce qui ne m’a pas plu du tout, c’est l’absence de toile de fond au récit, sans doute les villages bretons ne sont que rarement le théâtre de crimes, et très certainement aussi ils ont perdu leur couleur authenticité culturelle. Mais je pense qu’un bon écrivain pourrait quand même en faire un point de départ pour un roman.
Bref un essai mais pas un succès !
Extraits
lu dans le prologue :
« Cela finissait invariablement par s’apaiser un jour ou l’autre devant quelques pichets de cidre et de galettes »
Ça m’énerve que l’auteur ne vérifie pas, il cite son action dans le Finistère et on y mange des crêpes pas des galettes, les galettes on en mange en Ille et Vilaine…
Début.
Gros plan sur les fenêtres de l’hôtel de ville, éclairé comme un phare dans la tempête. La grande salle de la mairie est pleine. Exceptionnellement, il ne manque pas un élu à la session du conseil municipal. Le mauvais temps a vidé la mer et les champs pour remplir la maison du peuple. Un coup d’œil discret : la discussion est animée.Mais qu’est-ce qui perturbe ainsi la vie du village de Locmaria ?
Et pour la couleur locale …
S’ils ont froid ou qu’ils veulent cacher leur cheveux, ils prendront du Amor-lux.ou du Saint-James de la vraie qualité de chez nous ! et dans ma boutique on vendra toujours des bottes Aigles pas des babouches.
Aie! Oui on ne lit pas ces cosy mysteries pour la qualité littéraire, certains sont fort plaisants, d’autres, ça va bien pour une journée pluvieuse, justement.
enfin celui-là est surtout énervant !
J’avoue que je préfère du cosy mystery étranger : même s’il y a des clichés, ils sont moins gênants que pour notre propre pays ! comme dans tout genre, il y a du bon et du mauvais. Par contre j’ai mangé des galettes dans le Finistère (limite Morbihan cela dit), moi. On appelle les galettes de sarrasin « crêpes » dans certains coins de Bretagne alors ?
alors un petit point de vocabulaire
d’abord le restaurant c’est bien « crêperie » dans tous les cas , donc on y mange quoi : des crêpes
En breton il y a un seul mot « krampous » veut dire crêpe et se fait sur une billig il y en a deux sortes les crêpes de froment sucré et les crêpes de blé noir salé
Le mot galette est gardé pour les petits gâteaux bretons ronds assez épais.
En pays Gallo où on ne parle pas breton
on dit galette pour ce qui est fait avec du blé noir, le plus souvent salé, et crêpes de froment, toujours ou presque, sucré
Mais le grand succès des galettes de blé noir en particulier à Rennes fait que même en pays breton on finit par dire galettes pour le blé noir et crêpes pour le froment .
C’est peut-être moi qui suis trop puriste … mais ce roman m’a surtout énervée
Ce livre est dans ma liseuse parce que je me suis dit qu’il me fallait essayer quand même, mais je crains qu’il ne m’agace aussi…
comme quoi, on essaye tous et toutes au moins une fois !
Bonjour Luocine, sauf erreur de ma part, le bretzel, ce n’est pas breton… Je ne suis pas trop attirée par ce genre de « cosy murder ». Bonne journée.
selon moi on peut rester en dehors de cette catégorie !
C’est un Alsacien qui a fait le coup ? Ou alors il y a un policier alsacien pour justifier le bretzel du titre ?
C’est un genre qui peut passer quand on n’a rien à lire, mais comme c’est rarement mon cas, et j’imagine, le tien… ;-)
et celui-ci ne fait certainement pas partie des bons « cosy morder » , je m’en doutais mais il se peut qu’un jour j’ai voulu vérifier, c’est fait !
ce genre de polar ça fleurit sans arrêt alors inutile d’en espérer quoique ce soit !
C’est un essai de ma part mais je m’arrête là.
Je ne pense pas que j’aurais tenté et ton avis en plus, je passe sans regret.
déjà que je ne suis pas trop roman policier ! Que suis-je allée chercher ?
Je n’étais pas du tout tentée et j’ai bien raison. En plus je suis comme toi, je déteste les clichés pour faire local, genre les gens se baladent toujours un ciré jaune, ils boivent tous du chouchen etc…. Je suis originaire de Morlaix (un papa né a l’île de Batz) et je n’ai toujours mangé que des crêpes….
je suis ravie que tu confirmes ma petite leçon de vocabulaire alors pour les clichés là tu seras plus que servie !
Je lis surtout des cosy mysteries en Anglais parce que c’est facile. La plupart du temps, je ne pourrai pas les lire en Français (ça m’agacerait).
mais même en anglais celui-ci ne doit pas être très intéressant !
il est dans ma PAL… je vais attendre un peu !
j’espère que tu ne seras pas aussi déçue que moi !
Et bien je ne connaissais pas non plus, merci d’avoir fait l’essai pour moi !
un essai mais pas une réussite!
Je ne savais pas que tu habitais en Bretagne. Moi aussi (Finistère).
Bon, concernant ce livre, je passe !
Belle région, on vient de passer deux jours dans le gîte du phare de l’île Vierge c’est très beau.