Éditions de l’Olivier, 263 pages, septembre 1997.

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard

 

J’apprécie beaucoup la personne qui a mis cet auteur au club de lecture, j’ai voulu jouer le jeu et donc, j’ai de nouveau lu un roman de son auteur fétiche. Nous retrouvons un Paul dépressif, gravement cette fois, car il est interné dans une clinique psychiatrique à Jérusalem, nous retrouvons Anna sa femme victime d’un accident, elle aura la main coupée dans un accident de ski nautique, nous retrouvons la tondeuse à gazon, et la haine de l’auteur pour les religions, ici le judaïsme.

Donc le roman peut s’installer, Paul va divorcer d’Anna qu’il a beaucoup aimée, il est le jumeau d’un Simon diabolique et extrémiste juif qui va le manipuler et le faire mourir dans la clinique psychiatrique. Entre temps, il sera amoureux d’une superbe météorologue ce qui nous vaut de belles scènes érotiques.

Je n’ai pas réussi à m’intéresser à cette histoire si ce n’est aux descriptions très réalistes des phénomènes météorologiques. Il y a aussi de très belles scènes érotiques, je dois le dire si cela peut vous motiver à lire ce roman .

Comme le rendez-vous du club aura lieu avant que je fasse paraitre ce billet, j’espère pouvoir vous expliquer pourquoi cet auteur plaît tant aux lectrices de mon club.

Sur mon blog cela fait le quatrième roman de cet auteur : (les accommodements raisonnables 22 février 2021) (Une vie française 2 septembre 2024) (Si ce livre pouvait me rapprocher de toi 6 septembre 2024)

 

Extraits.

Début.

J’ai enterré trop de chiens pour feindre d’ignorer ce qui m’attend. Tout n’est plus désormais qu’une question de temps, de patience. Autrefois, je me vantais d’aimer la compagnie des mouches. Désormais, je trouve leur empressement déplacé quand je les vous, fébriles, téter mon épiderme.

La belle famille.

Plus tard, une fréquentation plus assidue de ma belle famille devait me révéler que mon premier jugement avait été le bon. Les Baltimore n’étaient pas véritablement antisémites, mais, pour autant, ne se cachaient pas de leur défiance vis-à-vis de tout ce qui n’était pas blanc, occidental et chrétien.

L’indispensable tonte de gazon.

J’ai toujours aimé tondre les pelouses. C’est une de les douces perversions. Pour tromper mon angoisse et tandis qu’Anna se reposait sous la véranda, je décidai donc de me livrer à cette activité. Je ne possédais alors, qu’une modeste machine autotractée, qu’il fallait en réalité pousser comme un damné….

Anna, sa femme.

Aujourd’hui, avec le recul, je dirais de ma femme qu’elle savait souffrir en silence et tourmenter les autres par ses propos. Elle était, certes, intransigeante, mais possédait aussi cette qualité rare qui me fascinait, à laquelle je tenais plus, que tout et qui me faisait oublier le reste : Anna était incapable de simuler. Qu’il s’agît de plaisir ou de bonheur.

L’humour.

Au fil de mes voyages, j’ai découvert que les Québécois étaient des Français bien élevés. Là-bas rien ne semblait grave. Pas même d’être chauve. Un proverbe ne disait-il pas : » le Seigneur est juste, le Seigneur a donné un cerveau aux justes, et juste des cheveux aux cons. » ?

16 Thoughts on “Je pense à autre chose – Jean-Paul DUBOIS

  1. C’est son tout dernier qui m’a ennuyée au point que j’abandonne, une histoire de larmes…

  2. Je ne connais Jean-Paul Dubois que de nom. Je suis ses parutions depuis L’Amérique m’inquiète mais je trouve toujours autre chose à lire de plus urgent.

  3. Bon, les scènes érotiques réussies ne sont pas une motivation suffisante pour moi .

  4. J’ai bien aimé ce que j’ai lu de l’auteur, en général… mais je ne connais pas celui-là.

  5. keisha on 7 avril 2025 at 10:05 said:

    Allons bon, deux coquillages… Belles scènes érotiques? Chacun sa vie, ouais, si ça attire des lecteurs?

    • C’est un auteur qui plaît et c’est moi qui suis difficile il ne faut pas me faire confiance à propos de cet auteur qui m’agace .

  6. J’avais beaucoup aimé son roman qui avait eu le Goncourt, mais je ne l’ai jamais relu depuis. Ca ne sera pas avec ce titre là, en tout cas!

  7. Aïe ! Je fais partie des admiratives alors… je n’ai pas lu ce livre mais je suis d’accord pour dire que certains des titres de Dubois ne sont pas génialissimes (mais d’autres, oui !! Dommage pour l’abandon !)

  8. Un auteur qui ne me tente TOUJOURS pas, donc …

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