Éditions le serpent à plume décembre 2004 décembre 2004

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

 

Toujours ce thème de mon club : livres écrits en 2004, voici une tout petit roman ou une nouvelle un peu longue de Philippe Delerm, Je suis contente de mettre ce livre sur mon blog, car je me souviens d’avoir aimé « la première gorgée de bière » alors que tout mon entourage littéraire, méprisait totalement ces nouvelles qui connaissaient un grand succès, peut-être surtout pour cette raison. Mais, moi j’avais aimé cette description de petits plaisirs simples, car je trouve que savoir en profiter rend facilement heureux.

Ce livre raconte un homme qui a aimé une ville du Nord surtout le temps d’un amour qui n’a pas duré et puis qui tombe amoureux d’un petit village le long de la Garonne. Le narrateur sera de façon durable amoureux de la lumière des régions du sud qui sait changer la couleur des briques en un rose qui fait du bien alors que les briques du Nord sont si tristes. Il participera à une petite troupe de théâtre familiale dans lequel il se sent heureux.

Oui, c’est un petit rien mais Philippe Delerm sait bien raconter et je sais que lorsqu’on lit cet auteur dans les transports urbains, ( les livres de cette taille, se transportent facilement) il fait du bien et permet immédiatement de partir loin de la grisaille.

Extraits

Début .

 Moi j’aimais bien l’idée du Nord. Quand j’avais trouvé cette place de journaliste au « Réveil Picard », cinq ans auparavant, mes amis avaient fait une moue incertaine. Ils ne connaissait pas davantage que moi la ville de H…. ,savaient simplement que c’était un peu nulle part, et j’avais éprouvé la même sensation en dépliant la carte.

Laurence, la femme du Nord.

Stagiaire au journal, elle n’avait d’abord été qu’une collègue agréable nous détestions ensemble le maire de H…, nous aimions les chansons de Thomas Fersen et les films d’Éric Rohmer. Et puis Laurence était devenue titulaire au journal et dans ma vie. 

 

14 Thoughts on “Quiproquo – Philippe DELERM

  1. keisha on 7 mai 2024 at 08:38 said:

    Cette belle initiative (lire du 2004) te conduit vers du bon, finalement!

  2. Les briques du nord sont tristes quand il fait moche !
    Je n’ai pas lu beaucoup de cet auteur, sans doute un titre ou deux. Il faudrait que je me rattrape!

  3. Pour ma part, je préfère les lumières du Nord à celles du Sud, mais ce n’est pas le sujet . Pourquoi bouder son plaisir avec ce genre de petit livre sans prétention qui met le sourire aux lèvres ?

  4. Je fais partie de celles et ceux qui ont aimé « La première gorgée de bière » même si je n’ai pas continué de lire Philippe Delerm après (il y a une longue période pendant laquelle j’ai surtout lu des polars).

    • j’ai bien aimé cette description de petits plaisirs et j’y pense à chaque fois que j’écosse des petit-pois (je n’ai jamais bu de bière )

  5. Cet auteur ne m’a jamais attirée, sans que je comprenne vraiment pourquoi…

    • Peut-être n’as tu jamais passé une heure dans les transports en voulant oublier ton entourage. Il convient très bien alors ;, car il donne le sourire mais on l’oublie vite.

  6. Je ne l’ai pas lu celui-là ; j’ai souvent rencontré Philippe Delerm en librairie ou dans la rue puisqu’il était souvent à Rouen à une époque (pas loin de chez lui). Il est encore plus intéressant à entendre qu’à lire je trouve. Ces livres sont faits pour être lus à petites gorgées et on peut y revenir facilement.

  7. Je fais aussi partie de ceux qui ont aimé la première gorgée de bière ! Je l’avais lu par hasard et ensuite, comme toi, j’avais étonnée du nombre de personnes qui critiquaient sa « facilité » ensuite. C’est un livre qui m’avait fait beaucoup de bien.

    • moi j’ai gardé des bons souvenirs de ces petits plaisirs et cette lecture a changé mon attitude à propos des petites choses que j’aime bien. Surtout les mots d’enfants;

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