Édition Minuit, 138 pages, mars 2006.
J’avais bien aimé « la fille qu’on appelle » du même auteur, je savais qu’avec lui on ne doit pas s’attendre à des sujets agréables ni à beaucoup d’optimisme. Mais là c’est tout ce que je n’aime pas ! Sauf parfois les trouvailles de style.
Dès le début on sent que, cette histoire va très mal tourner, dès le début, on est avec des gens minables et plus méchants les uns que les autres, et tout s’enchaîne effectivement allant du pire à encore « plus » pire ..
Sam et Lise ont décidé d’arnaquer un homme très riche, un commissaire priseur, Henri. Pour cela Sam se fait passer pour le frère de Lise qui va épouser Henri . L’arnaque tourne mal et c’était sans penser à Edouard le frère d’Henri .
Comme je sais que vous aimez le suspens, j’arrête là, et si vous avez le courage de passer du temps avec des personnages méchants et manipulateurs uniquement motivés par l’argent facile, ce livre est pour vous !
Extraits
Début .
Il y avait la nappe blanche qui recouvrait la table et dont avec effort maintenant on pouvait se souvenir qu’elle avait été blanche, lumineuse sous l’effet du soleil quelques heures plus tôt, dressée de cristal et d’argenterie sur pourtant de simples planches de bois posées sur de simples tréteaux avec lesquels toute la soirée il avait fallu que les pieds composent pour ne pas écrouler l’édifice.
Une image d’un certain monde.
L’égalité dans le silence, ai-je toujours pensé de ces soirées, que c’est cela qu’ils partageaient en vrai et pour toujours, quand s’effaçait pour quelques heures l’infranchissable séparation des mondes, de ces hommes grossis par l’âge et le trop bon vin contre ces filles souriantes et comme tenues en laisse par leur maquillage et la lumière de tables. Il y avait les élus de la ville et les vieux riches autour, les parvenus et les bandits locaux, il y avait ce qu’on imagine de ce monde, répondant comme à l’image archétypale, parfaitement établie de l’argent sale et du stupre
Je l’ai lu (avant blog?), et pas un mauvais souvenir…
bon alors c’est peut être moi qui suis trop morale et qui n’aime pas la tristesse
J’ai lu deux autres romans de Tanguy Viel, (que j’ai notés 3 et 3,5 sur babelio)… Bref, je n’ai rien contre cet auteur, mais rien pour non plus ! ;-)
je reconnais ne pas aimer passer du temps avec ce que je déteste le plus dans la société : les gens qui cherchent l’argent facile à tout prix
J’avais bien apprécié « Article 353 du code pénal » du même auteur mais je ne connais pas le reste de son oeuvre.
celui-ci m’a rendu tellement triste mais c’est très bien écrit trop pour moi.
Moi j’aime bien les romans durs avec des méchants, mais j’ai un peu de mal avec le style de Tanguy Viel, que je trouve parfois trop ampoulé…
là c’est vraiment les personnages qui m’ont rendue triste
Dans un polar, ça pourrait être intéressant mais je n’ai pas l’impression que ça en soit un ?
il y a meurtre et enquête mais c’est plus un drame horrible qu’un policier classique
Je n’ai pas eu l’occasion (ni vraiment envie) de lire cet auteur jusqu’à présent. Ce n’est pas ton billet qui va me décider à le lire aujourd’hui.
j’en ai aimé certains pas celui-là mais il raconte très bien des choses horribles
Cet auteur ne m’a jamais attirée non plus ( je ne sais pas pourquoi …), en tout cas, ça m’évite d’être déçue à la lecture de ton billet !
déçue et tellement triste !
J’ai aimé de lui Paris-Brest et Article 353 du Code pénal, mais celui-ci ne me tente pas trop.
j’ai été tellement triste je ne peux pas le recommander
J’avais bien aimé également La fille qu’on appelle. Mais tu me refroidis concernant la lecture de celui-ci.
J’ai été tellement triste de passer du temps avec des gens aussi sordides !
La fille qu’on appelle n’a m’a qu’à moitié plus déjà… Donc je ne vais pas tenter ce titre.
Ce roman m’a brisé le moral et à chaque fois que je pense aux personnages un dégoût me remonte et rend triste.