Traduit de l’italien par Elise GRUAU. Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.
Roman qui se lit agréablement mais je pense que je l’oublierai assez vite. Il raconte cependant un point de vue intéressant, une jeune femme, fille d’un artiste reconnu et célèbre, part avec celui qui n’a pas su être un père dans un voyage à travers l’Italie alpine . On sent tout de suite que c’est leur dernière chance de se comprendre : tant de choses les ont séparés. Elle est la fille d’un couple qui n’a pas su s’aimer et d’un père célèbre trop souvent absent. Elle est la femme d’un mari qui ne la fait plus rêver et la mère d’une petite fille qu’elle aime de toutes ses forces. Il faudra du temps pour que ce père mutique et fuyant arrive à lui faire comprendre qui il est : au-delà de l’artiste célèbre et consacré se cache un enfant blessé et un homme meurtri. Acceptera-t-elle de quitter sa position de victime (qu’elle est) pour lui tendre la main ? Ce qui est certain c’est qu’elle ne sortira pas indemne de ce voyage vers une Italie des origines où se mêlent aux drames d’une enfance tragique des forces mystérieuses et magiques.
Pour que cette histoire soit plausible, c’est à dire pour comprendre pourquoi le père et la fille se connaissent si peu, il faut que les secrets qui les séparent soient à la fois énormes et crédibles. Sinon ils se résument en une phrase trop banale et quelque peu sordide. Son père a épousé sa mère par intérêt mais était amoureux d’une autre femme. Je ne trahis en rien le roman car tout le travail de l’écrivain c’est d’habiller cette triste réalité par des sentiments très forts, des pouvoirs magiques venant de femmes puissantes, des mystères de la création artistique. Malgré cela, je ne peux pas dire que j’ai été très convaincue par ce roman qui m’a semblé tellement » italien », dans la description du sentiment amoureux.
Citations
Personnalité masculine
–Et puis que veux-tu que je te dises Viola ? Que je suis un ingrat ?Il avait tout à coup pris ce visage que je détestais, celui qui disait : « Saute moi dessus si tu penses que cela peut te faire du bien, ou pardonne-moi. Mais ensuite, oublie et mets un point final. Tu n’arriveras pas à me faire changer, de même que personne n’a jamais réussi à le faire. »
L’artiste et les femmes
–Oliviero place dans toutes ses sculptures quelque chose qui m’appartient et qu’il me dérobe en permanence, continua-t-elle, en s’efforçant de masquer ces mots avec la stupeur d’une flatterie. Il finira par m’avoir tout prix, ajouta-t-elle en souriant.Ma mère ne perdit pas de temps, et à la première occasion elle raconta à mon père ce qui lui avait été confié. Et si Oliviero pouvait supporter la jalousie de Pauline, il était en revanche trop jaloux de son art pour accepter qu’elle s’en serve pour se vanter face à une inconnue.– Comment as-tu pu dire à cette femme une chose pareille, tellement à nous ?– Tu as fait bien pire : pour elle, tu détruis la seule chose qui soit vraiment à nous. L’amour.
Le titre et la couverture ne m’attirent pas… Et ce que tu en dis, bah, définitivement, je laisse de côté.
Je suis aussi un peu passée à côté de ce roman alors je ne peux que te comprendre.
Mouais, merci beaucoup de ne pas tenter de nous tenter! ^_^
Avec je l’espère le respect de vos goûts car ce livre peut plaire .
Pas un indispensable on dirait…
Après. Je ne parle que de mes goûts.
j’ai de plus en plus de mal à lire les romans comme celui là où il ne reste pas grand chose après lecture
ce n’est pas désagréable mais j’ai l’impression que je perd mon temps
J’ai beaucoup de temps à perdre, si bien que j’ai une certaine tendresse pour des livres qui ne me plaisent qu’à moitié …
Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par « tellement italien » pour amour. Pas trop tentée par cette histoire de toute manière…
Amore …. Amore…. et si je pouvais te le chanter, je suis sûre que tu comprendrais. L’amour passion au premier regard et qui dure toute une vie. Il y a un peu de ça dans ce roman.
Je ne suis pas très tentée tu t’en doutes ; je préfère les lectures un peu plus « fortes ».
l’auteure fait tout ce qu’elle peut pour rendre son message très fort, c’est moi qui n’était peut-être pas d’humeur.
On peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide…
si tu vas sur Babelio tu verras qu’il a de très bonnes critiques : le verre à moitié plein!
à oublier donc ? Et si on ferme les yeux, impossible de lire
Bravo pour l’humour.
pas une priorité alors
Pas une priorité mais un livre agréable à lire.