Éditions de l’olivier, 142 pages, janvier 2025

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

Je n’arrive pas à comprendre le pourquoi de ce roman ? Jacques, le beau père de l’écrivaine est un personnage qui a passé son temps à dépenser l’argent qu’il n’avait pas. Les enfants l’ont aimé car il était flamboyant, mais ont compris aussi qu’il était toxique. Mais en quoi cela mérite-t-il de faire le sujet d’un livre ?

C’est un roman qui se lit en une soirée et comme j’écris ce billet deux jours après je cherche dans ma mémoire les traces qu’il a laissés. C’est un vide abyssal !

J’ai vu passer des critiques où on parle de délicatesse et je crois me souvenir que j’ai apprécié la volonté de l’écrivaine de ne pas juger cet homme avec ses yeux d’adulte : enfant elle se sentait flattée d’être apprécié par lui.

Je crois que je n’en peux plus de tous ces récits autobiographiques qui, nous disent la quatrième de couverture, sont « des blessures ouvertes » .

 

Extrait

Début.

Il somnolait toute la journée assis sur le canapé, la tête renversée en arrière, les mains à plat sur les genoux. Il était devenu très maigre. J’étais fascinée par l’armature de ses os sous le pyjama. Ses yeux étaient creusés. Quand il les ouvrait, il avait l’air méchant ; quand il les fermait, il avait l’air d’un mort. De temps en temps, je m’ approchais pour vérifier qu’il respirait toujours. J’avais peur qu’il meure sans bruit près de moi, sans que je m’en aperçoive. 

18 Thoughts on “Un perdant magnifique -Florence SEYVOS

  1. « Blessures ouvertes », je fuis !

  2. Un prêté pour un rendu ! Tu ne notes pas La ligne de Tixier, et je retire celui-là de mes éventuelles listes d’envies. Il y avait plus de risque de mon côté : on voit pas mal passer ce roman, en ce moment…

  3. Merci pour ce billet qui me permettra d’éviter un roman qu’on voit partout dans les médias « traditionnels » mais qui toutefois ne me tentait pas au départ.
    Ici, aucune bibliothèque, même la départementale, ne présente encore de roman de la rentrée 2025… Alors je peux lire les billets et faire un premier tri en attendant. ;-)

    • Tu peux trier, il y a tellement de livres identiques dans les nouveautés. Je pense que si je demande à l’IA de me faire un roman sur ma vie après le suicide d’un de mes proches je vais avoir ce genre de romans

  4. keisha on 8 mars 2025 at 16:02 said:

    Marre aussi de ces livres sur le fils la fille, le père la mère le beau-père la belle mère, etc. Parfois belle surprise (Julia Deck) parfois heu…

  5. Je te rejoins sur la dernière phrase de ton billet et le commentaire de Keisha ; marre de leurs problèmes de famille, la plupart du temps ça n’a pas grand intérêt. Heureusement qu’il y a la littérature étrangère, moins nombriliste et qui offre de bons vrais romans.

    • comme tu es raison ! le nombre de romans qui servent à l’écrivain homme ou femme à réparer son passé ! cela peut avoir de l’intérêt mais c’est souvent très inintéressant , tant mieux si cela aide la personne qui a écrit le livre !

  6. Comme la majorité, je passe et je ne lis pas pas pour connaître les problèmes des autres mais pour me divertir.

  7. C’est le genre de lecture que je fuis, habituellement.

  8. Je rejoins complètement Aifelle : la littérature étrangère me semble nettement moins nombriliste. Je passe mon tour !

  9. je fuis… ;)

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