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3
Je dois ce livre à un blog que j’ai découvert récemment : « In cold blog » . C’est un beau livre qui décrit bien la désespérante vie des trop petites villes de province américaines et la difficulté de se retrouver dans la vie ordinaire quand on revient d’une guerre comme celle du Vietnam. On sent la violence des rapports entre des gens unis par la détestation de ceux qui sont « différents », et on est vite différents dans une petite ville des USA.

J’ai souvent un peu de mal quand un écrivain français s’empare des problèmes américains pour fonder sa fiction. Mais je trouve que Lionel Salaün s’en sort bien, avec cependant cette réserve , ses idées ressemblent exactement à ce que les français pensent des Américains. Est-ce qu’eux se retrouvent dans cette image ?

Mais ce n’est qu’une réserve minime, j’ai bien aimé le parcours du jeune Billy qui doit s’opposer à sa famille et aux « qu’en dira-t-on » du village pour s’intéresser à Jim Lamar, cet ancien du Vietnam que tout le monde croyait mort. Cela arrangeait bien ceux qui s’étaient peu à peu appropriés les biens des parents de Jim Lamar, décédés avant d’avoir revu leur fils. À vrai dire ce retour dérange tout le monde et le roman peut commencer.

Ce qui, pour moi donne tout son poids au roman, ce n’est pas tant le parcours du jeune Billy, que celui des trois soldats amis pendant la guerre Vietnam. Je suis moins enthousiaste que « In cold Blog » mais je pense que c’est un excellent roman adolescent que les adultes peuvent apprécier également.

Citations

La peur de ceux qui ont vécu la guerre

Or ce que je lisais dans les yeux de Jimmy n avait rien à voir avec le sentiment que j’avais expérimenté . C’était quelque chose d’autre, quelque chose de pisseux , quelque chose qui fait mal, qui fait honte , que rien n’effacera jmais.

 Le racisme des états du Sud

Butch avait été raciste. Un raciste ordinaire qui n’avait jamais frappé ni insulté un Noir, mais qui n’aurait pas songé à l’appeler autrement que Nègre et moins encore admis d’en voir un attablé dans le même restaurant que lui.

Les fêlures ineffaçables

Jimmy s’était efforcé de me faire croire qu’il appartenait à nouveau à la race des insubmersibles, que l’homme peut guérir de ses blessures, colmater les brèches de son âme et repartir à l’assaut de la vie avec la même vaillance.

On en parle

In cold Blog et Sylire.

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Traduit de l’anglais (américain) par Carine CHICHEREAU

3
Quand on tient un bon sujet comment en faire un bon roman ? Je savais que les Japonais présents sur le sol américains, pendant la deuxième guerre mondiale, avaient été mis dans des camps et avaient été victimes du ressentiment de la population américaine. Je ne savais rien des femmes japonaises qui avant la guerre étaient venues chercher un mari.

L’auteur nous le raconte, mais d’une façon à la fois surprenante , agaçante et puis finalement intéressante. Elle ne se focalise pas sur le destin d’une femme en particulier mais sur le groupe qu’elles représentaient et arrive à brasser tous les destins. Toutes ses femmes dont nous ne connaîtrons aucun prénom, finissent par nous apparaître comme une masse indifférenciée, la quatrième de couverture parle d’ « un chœur antique ».

Passé la surprise du début, j ‘ai été gênée par ce côté collectif. Moi qui comme tant d’autres ai du mal à bien différencier les visages japonais , voilà qu’un auteur qui met en scène leur souffrances les collectivise. Et puis j’ai fini par accepter, car cela permet à l’auteur de brasser toutes les situations. Certaines ont connu un sort plus enviable que d’autres, mais toutes ont été parquées dans des camps pendant la guerre. Et il n’ y a pas eu sur ce plan là de destin individuel. J’aimerais savoir ce qu’elles sont devenues après.

Je n’arrive pas à voir ce livre comme un chef d’œuvre(comme il est présenté sur la quatrième de couverture) mais je pense que lu à haute voix ou mis en scène je changerai d’avis.

Citations

 le départ vers le camp

 Certains des nôtres sont partis en pleurant. Et certains en chantant. L’une avait la main sur la bouche parce qu’elle avait le fou rire. Certains étaient ivres. D’autres sont partis en silence, tête baissée, plein de gêne et et de honte. Un vieux monsieur de Gilroy est parti sur un brancard. Un autre- le mari de Natsuko, un barbier qui avait pris sa retraite à Florin-, en s’aidant de sa béquille, sa casquette des vétérans de l’armée américaine sur la tête. « Personne ne gagne, à la guerre. Tout le monde perd » disait-il.

Le regard des américains un an après, (phrase finale du roman)

Tout ce que nous savons c’est que les Japonais sont là-bas quelque part, dans tel ou tel lieu, et que nous ne les verront sans doute jamais plus en ce bas monde.

On en parle

En plus de la critique vous y verrez des photos intéressantes : à saut et à gambade.

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J’ai suivi le conseil de Dominique et j’ai lu, puis relu, ce très court roman. Je finis par me dire que je ne suis pas faite pour la littérature japonaise ou japonisante. Ce n’est pas désagréable à lire , disons que c’est aussi léger qu’un flocon et aussi rempli ou vide qu’un paysage de neige.

Un conte, une histoire ( ?) d’amour mais racontée si légèrement que le lecteur doit remplir les blancs. Bien sûr, parfois il y a de jolies phrases mais j ‘aurais envie de dire, si ça n’était pas un pauvre jeu de mots, que ça me laisse froide.

Déçue, alors je crois que je vais laisser pour un moment la littérature du Japon.

Citations

 La couleur la lumière et comme quoi on peut tout dire et son contraire

 La couleur n’est pas au dehors . Elle est en soi. Seule la lumière est au dehors.

La lumière est intérieure, elle est en soi. Seule la couleur est au dehors.

On en parle

Chez Dominique bien sûr et aussi chez Krol.

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3
Comme les lycéens de 2009, j’avais beaucoup apprécié « le club des incorrigibles optimistes », j’ai donc pris, sans hésiter, celui-ci dans les rayons de ma bibliothèque. On retrouve la même énergie pour traverser les époques et le personnages. Cela me fait un peu penser à la façon dont aujourd’hui on « zappe » d’un sujet à l’autre à travers les média interactifs. En roman, cela permet d’écrire 535 pages là où les romanciers, il y a une cinquante d’années, écrivaient une dizaine de tomes.

Les Duhamel et autre Martin du Gard appartiennent donc à un monde de la lenteur bien révolu, et j’apprécie assez qu’on suggère les événements plus qu’on ne me les racontent en détail. J’ai donc galopé à travers le 20e siècle en suivant la vie de Joseph Caplan médecin juif d’origine pragoise qui adore le tango. J ai appris à connaître Gardel et depuis j’écoute Volver.

On traverse la shoa , la deuxième guerre mondiale en Algérie, le communisme à Prague, les purges communistes, la vie en Tchécoslovaquie dans le régime communiste et puis cet amour romancé du « Che G. » et le désenchantement. Que de vies brisées par le communisme !

J ‘ai quelques réserves pour ce deuxième roman à force d’aller trop vite les personnages sont un peu transparents et on a parfois du mal à comprendre leurs motivations.

Et puis, j’ai toujours une réserve au mélange Histoire avec roman ou même ici romance. Ces réserves ne m’ont pas empêchée de passer un très bon moment et mes récents différents périples train et RER ont été rythmés par la plume alerte de Jean-Michel Guenassia.

 Écouter Volver par Gardel

 

Citations

 Les problèmes de la vie

On peut classer les problèmes insolubles de la vie dans deux cercueils, ceux qu’on cache dans un coin obscur où on arrive à les oublier, ils finissent par ne plus vous embarrasser, abcès dormant peut-être étouffés (peut-être pas), et ceux qui vous écorchent comme des hameçons, vous continuez à saigner sans vous en rendre compte et ce sont les pires car on s’habitue à vivre avec la souffrance.

Réflexion sur l’Histoire

Il y a deux façons d’écrire l’Histoire : dans l’action , au moment où elle s’accomplit, ou à tête reposée, longtemps plus tard , avec le recul du temps, quand les passions sont apaisées. Le point de vue est alors si différent qu’on se demande comment ces faits ont pu avoir lieu, on a du mal à comprendre les acteurs, leurs motivations, leur inconscience. 

Une observation avec laquelle je suis d’accord

Ce sont souvent les personnes les plus tristes qui ont les plus beaux sourires.

Les souvenirs douloureux

Elle se disait qu’avec les années il finirait par cicatriser, ses blessures s’estomperaient, mais plus il parlait, moins il guérissait. Elle s’était rendu compte qu’il y prenait du plaisir, plus fort que la tristesse et l’amertume.

On en parle

Chez Kitty la mouette  » Page après page ».

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3
J’avais tant aimé « loin des bras ». Sans l’ombre d’une hésitation, j’ai acheté ce roman, j’avais envie d’un vrai roman. Qu’on me raconte une histoire bien imaginée. Je suis un peu déçue et pourtant.

La descente vers la folie de ce chef d’orchestre est bien racontée et l’auteur nous tient en haleine : Alexis est-il fou ou génial et où est la frontière entre les deux comportements. La blessure de son enfance, sans doute à l’origine de son déséquilibre, nous est devoilée que tardivement , mais on comprend bien que cela ait pu le marquer. Le malheur des enfants trop riches, trop seuls, élevés dans les pensions Suisses est également un facteur de déséquilibre.
Le sujet principal, c’est la musique et c’est aussi pour cela que je voulais le lire. On sent qu’Ardetti a une passion des morceaux dont il nous parle très bien et on croit entendre certains passages alors qu’il n’a que les mots pour nous les faire entendre.

J’ai souri lorsque Arditi décrit ce qui se passe dans la tête des gens qui écoutent l’orchestre dirigé par le Maestro : sa mère qui ne regarde que la qualité du costume de son fils , sa femme qui se rase en entendant pour la énième fois le mêmes morceaux et qui ne supporte plus les louanges dont on va couvrir son mari , et lui qui est las de faire jouer toujours la même musique.

Alors pourquoi suis-je déçue ? La première raison c’est que c’est triste d’assister à la déchéance mentale d’un être humain encore plus s’il a de tels dons. La deuxième c’est que j’ai retrouvé tous les ingrédients du roman qui m’avait tant plu et qui semble être des passages obligés de la littérature suisse : la cruauté feutrée, mais ô combien efficace des pensions chic suisses , les clans fermés des vrais riches (souvent Suisse) , la culpabilité de l’enfance. Enfin on sent trop le côté inexorable de la chute de l’archange , d’ailleurs l’auteur nous l’avait annoncé dès la première page.

Je pense que si c’était mon premier roman de Metin Arditi, j’aurais eu moins de réserves. Les amoureux de musique et tous ceux qui fréquentent régulièrement les salles de concert liront ce livre avec intérêt. Je dois aussi dire que je l’ai lu jusqu’au bout sans avoir envie de le refermer alors que je connaissais la fin , puisque le roman commence par là , je le dis pour souligner encore une fois les qualités de cet écrivain.

Citations

 La fatigue du chef d’orchestre

L’émotion que ressentait Kandilis était d’une autre nature. Une émotion feinte ? qu’il avait appris à mimer avec talent.

 Les frustrations des enfants doués en musique

 À six, sept ou huit ans, ils avaient épaté leurs parents : »mon fils est un génie ! « Ma fille est une surdouée ! » Et voila que leur carrière se termine dans l’anonymat d’un orchestre.

 La femme bourgeoise charitable

Son retard était calculé, normé, indispensable pour marquer sa place dans la ville et le soin qu’elle mettait à faire le bien.

les propos méchants du mari à propos de son épouse

 Une ossature large et basse , des cheveux drus très bouclés , comme ceux des femmes qui venaient en Suisse faire des ménages , et un cou de paysanne.
Alors elle faisait l’aristocrate, laissait tomber les mots du bout des lèvres et parlait vite, histoire de rappeler qui elle était. « Dans le camp des dames par le son et dans celui des bonniches par l’image « , lui avait lancé Alexis un soir de dispute.

On en parle

Lettres exprès.

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3
J’ai été immédiatement tentée par ce livre, lors de la présentation de Masse-Critique de Babélio. J’adore les carnets de voyages avec des dessins. Je trouve que c’est révélateur à la fois du lieu et de la personnalité de celui qui regarde.

Je ne connais pas bien Bordeaux , je ne l’ai visitée qu’une fois. À la fin de ma promenade dans ce beau livre, j’ai l’impression de mieux connaître la capitale du vin. Grande ville bourgeoise et commerçante , Bordeaux, a donc des charmes de ville riche et son passé affleure à travers ses monuments. Le dessin net et précis reflète la richesse et l’histoire des Bordelais.

J’ai une petite déception, j’aurais aimé à chaque page, qu’un petit plan rappelle où l’artiste avait posé son chevalet afin que nous puissions déambuler plus facilement avec lui. Et, à mon goût, le texte comme le dessin reste un peu froid, je me demande si cela vient de Bordeaux ou du tempérament du peintre.

Je pense que ce livre prendra place comme cadeau pour tous les gens qui ont envie de découvrir cette ville, mais je me demande s’il sera lu jusqu’au bout par beaucoup de lecteurs.

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Citation

La dernière phrase

Mon carnet de voyage se termine, Bordeaux est de ces rares villes d ‘où l’on repart avec la secrète envie d’y revenir très vite : cela s’appelle le charme d’une cité.

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Traduit du japonais par Yutaka MAKINO

 

3Me voici donc plongée dans la pluie et l’étrangeté du Japon. Merci à mes amis qui m’ont chaleureusement recommandé ce livre. Je ne peux pas dire que je suis totalement convaincue , certes je suis certaine d’avoir lu un livre qui appartient à une autre culture. Mais je reste un peu rétive à la culture japonaise , la force du silence ne satisfait pas complètement la bavarde que je suis.

L ‘histoire est surprenante : un homme qui a assassiné sauvagement sa femme adultère trouve une forme de rédemption au contact d’un village qui fuit tout commerce avec la civilisation. J ‘ai eu quelques difficultés à accepter le personnage de cet homme qui se ballade avec les os du pied de sa femme dans un son sac à dos… pour garder intact son sentiment de haine contre celle qui l’a trompé.

Mais le charme du roman tient à l’évocation de la nature gorgée d’eau et de vent , et à la dignité du refus de contact du village. De ce silence naît une confrontation particulièrement bien rendue , les victorieux ne seront pas les plus forts. On ne lâche pas ce livre quand on le commence et à la fin on voudrait suivre les petites ombres blanches dans la montagne en savoir un peu plus sur ce village qui vit autrement, les habitants vivent-ils de cette façon de leur plein grès ou sous la contrainte … mais ce ne serait plus un roman japonais !

Il faut, sans doute, n ‘être qu’une cartésienne française pour se poser ce genre de questions.

Citations

Les grands chantiers et le coût humain

On dit que le projet de budget du plan des travaux intègre les indemnités des victimes en fonction de la puissance maximale en kilowatts du barrage . En somme la mort est une réalité prise en compte dès le début. Ceux qui travaillent dans un tel contexte semblent s’efforcer de devenir insensibles à la mort d’autrui. Dans la pratique , si l’on devait s ‘apitoyer à chaque décès, il n’y aurait plus de travail possible .

La pluie

De fait, la vallée était d’une humidité déconcertante, et une fois par jour, la pluie se faisait une règle de venir la visiter avant de s’en repartir.

 La fin

 La procession ne se dirigeait pas vers le monde civilisé, elle s ‘enfonçait davantage dans les profondeurs de la montagne.

 Et cela continue par le genre de phrases qui me posent problème

Soumise à la fatalité du sang des hommes déchus, elle s’enfonçait encore plus profondément à l’abri des regards.

C’est quoi le sang des hommes déchus ?

On en parle

Beaucoup de blogueuses adorent ce roman : le blog des livres qui rêvent.

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3
Livre trouvé sur le blog de « la souris jaune » le commentaire enthousiaste m’ a fait acheter ce roman aussitôt. C’est un bon livre pour adolescente et le suspens est bien mené. On ne s’ennuie pas.

Evi est une jeune américaine dont la mère est trop belle, elle se se fait remarquer par tout où elle passe et empêche sa fille de prendre conscience de ses propres capacités de séduction. Elles seront en rivalité pour un beau jeune homme qui dévastera le cœur d’Evi. Cet amour douloureux la fera passer définitivement du côté des adultes.

J’ ai bien aimé l’ambiance de l’ immédiate après-guerre , on retrouve un peu ma série préférée « Mad-Men » mais du côté de ceux qui ne réussissent pas. Comme le héros Don Draper , le beau père d’Evi, Joe a ramené de la guerre un lourd secret qui fait à la fois sa richesse et son malheur. Je ne raconte pas plus , pour ne pas émousser le suspens.

Je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai été très étonnée qu’on puisse en 1951 chasser des gens des hôtels de Floride car ils étaient juifs. Le racisme aux États-Unis me surprendra toujours. Si vous avez des adolescentes autour de vous retenez ce livre il plaira certainement. Pour les adultes, la volonté de l’auteur de terminer son livre sur un « happy-end » moralisateur lui fait perdre beaucoup de force.

Citations

J’avais vu aux informations ce qu’on avait découvert à la fin de la guerre.

Mais je n’y avais jamais réfléchi jusqu’ici. Les magazines et les films montraient tout le contraire ? La guerre était finie, on s ‘amusait, on buvait du Coca , on fumait des Camel et on économisait pour achète une nouvelle Chevrolet.

On en parle

Chez « la souris jaune » évidemment, et dans « ma bibliothèque virtuelle ».

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3Roman très agréable à lire. Une tragique histoire d’amour contrariée et une autre qui commence. Je suis moins enthousiaste que d’autres blogueuses car si le récit est bien mené , l’histoire entre les deux personnages principaux est un peu « gentillette » ou du moins convenue, on n’est jamais dans la surprise de leurs sentiments réciproques.

On peut y voir alors le talent de l’auteur qui tisse peu à peu son histoire entre deux personnages, moi, ça m’a un peu déçue. Il s’agit d’un roman par lettres, et j’aime bien le genre. Il permet de découvrir peu à peu les personnages. Mais c’est un peu étrange de choisir ce genre littéraire, car à notre époque peu de gens s’écrivent, le roman par mails va bientôt prendre le relaie, je suppose !

Effectivement, il y a bien quelques mails mais qui sont ressentis comme des lettres , ils n’ont pas ce côté immédiat des mails d’aujourd’hui. Une jeune femme part à la recherche de renseignements sur sa mère morte quand elle avait 3 ans à partir d’une photo.

Grâce à celui qui a reconnu son père sur la photo, elle va peu à peu comprendre la tragédie qui a été la cause de la disparition de sa mère. J ‘ai bien aimé bien le temps que prend l’auteur pour scruter les photos et leur faire dire leur vérité. Bref, un bon moment de lecture sans prétention.

Citations

Un personnage sur une photo

 Derrières elle se tient Daria, premier million de trois générations ; les mains jointes, imposantes, mais intimidées par l’œil mécanique.

Les secrets de famille

Oui, il est insupportable de ne pas savoir ; ce silence familial est un poison qui contamine tout ce qu’il touche, nos rêves, nos peurs, nos vies d’adultes. Et il finit par nous replier autour de de nos questions trente ou quarante ans après. 

On en parle

Chez Mimipinson de façon beaucoup plus enthousiaste que moi.

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3
Connaissez-vous ce qu’on appelle la Chick-lit (la littérature de poulette) ? Oui bien sûr si vous êtes une féministe branchée ! J’avoue que j’ai beaucoup ri à la lecture de ce petit roman sans autre prétention que de vous faire sourire avec les traits de caractères féminins, parfois illogiques, parfois injustes mais toujours pour de si bonnes raisons. En dehors de l’humour qui fait vraiment tout le charme de ce livre, il y a une critique sérieuse sur toutes les croyances astrologiques et les formes de voyance qui sont si nombreuses aujourd’hui.

Le sujet ? Une histoire d’amour bien sûr ! Mais ce n’est pas le plus important. Lisez le vite, prêtez-le, on vous remerciera car vous aurez rendu une amie heureuse pour une ou deux soirée. C’est un bon choix pour la plage si le soleil veut bien enfin se montrer ou pour vos faire oublier le 8° jour de pluie !

Citations

La bonne foi féminine

Ce dont il a vraiment besoin, c’est de mesurer à quel point mon absence lui pèse et comprendre qu’il ne peut pas vivre sans moi. Cependant, ayant constaté qu’il ne semblait pas arriver à cette conclusion tout seul, j’ai décidé de placer la barre un peu plus haut, C’est ainsi que l’opération Le Reconduire à la Maison a vu le jour.

L’indispensable bonne copine

Jane, ma meilleure amie, sur qui on peut compter pour fournir la crème glacée en cas de turbulences émotionnelles- attention , pas la marque du magasin, mais la super glace de luxe , à la crème entière , cent pour cent cholestérol – Jane , donc, pense que je suis géniale. Pour être précise ,elle a dit un truc comme « tu es dingue », mais je sais qu’elle employait le mot dans le sens audacieuse.

 Le choix des films dans le couple

Un film de filles qui aurait fait bâiller Doug. Chaque fois que moi je choisissais le film, on aurait cru que je lui demandais d’assister à une projection de quinze heures sur la fabrication du fromage.

Les régimes

Je reprendrai le régime cet après-midi ; pour l’instant va pour une croustade aux pommes. Après tout, la croustade aux pommes est essentiellement composées d’ingrédients consommés lors du premier repas de la journée : pommes, flocons d’avoine et beurre ce qui est une forme de lait. Vous voyez le topo ? Fruits, fibres et laitage. Très équilibré quand on y regarde de près.

On en parle

Un nouveau blog « Lire ou mourir » (quel nom ! !)