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L’horreur d’être élevée par une mère suicidaire :

Souvent, elle raconte à Charlotte qu’au ciel tout est plus beau.
Et ajoute:quand j’y serai, je t’enverrai une lettre pour te raconter.
L’au – delà devient une obsession.
Tu ne veux pas que maman devienne un ange ?

Ce serait prodigieux, n’est ce pas ?
Charlotte se tait.

La grand-mère neurasthénique

Évidemment, sa grand mère l’aime profondément.
Mais il y a comme une force noire dans son amour.
Comment cette femme peut-elle s’occuper d’une enfant ?
Elle, dont les deux filles se sont suicidées.

Le grand amour de Charlotte le professeur de chant et ses intéressantes théories

Il a développé des théories nouvelles sur les méthodes de chant.
Il faut aller chercher la voix au plus profond de soi.
Comment est-il possible que les bébés puissent crier si longtemps ?
Et sans même abîmer leurs codes vocales.

On en parle

Allez sur Babelio vous verrez que ce roman a touché tant de lecteurs et de lectrices.

22 Thoughts on “CHARLOTTE – David FOENKINOS

  1. Merci pour ce coup de coeur concernant le livre CHARLOTTE. Je le partage absolument. Il y a dans cet ouvrage, du fait d’un style d’écriture à vif et sans complaisance, le récit-témoignage remarquable d’une destinée artistique pure et affirmée d’une jeune femme juive. Malgré de grandes épreuves, certes liées au contexte historique et particulièrement aux forces destructrices de l’époque mais pas que, Charlotte Salomon choisit la Vie, jusqu’au bout.

  2. Pour l’instant, je ne veux pas lire ce livre que j’ai feuilleté en librairie pour le reposer. C’est le style qui m’a rebutée. Mais il faudrait peut-être que je persévère… un jour…

    • Plus ça va et plus je suis hésitante pour juger du style. De formation littéraire classique je croyais savoir , et puis je me dis aujourd’hui, que le style doit correspondre à l’émotion que l’on veut faire ressentir. Ici , ce n’est pas à proprement parlé le style qui choque mais le procédé d’écriture. aller à la ligne à chaque phrase cela n’a pas plu à tout le monde et comme Sandrine tu peux refuser le roman pour cette raison. Comme je le dis dans mon billet , moi, cela m’a aidée à supporter l’insupportable horreur du monde des suicidaires et du Nazisme. Je me souviens aussi du livre de Laferrière (« l’énigme du retour ») qui a utilisé à peu près le même procédé et je ne crois pas que cela ait choqué quiconque.

  3. C’est un livre que je prendrai à la bibliothèque quand la ruée sera passée ..

  4. Très joli billet, qui me donne – et c’était pas gagné – envie de tenter la lecture de ce roman. Par ailleurs, bienvenue à ta petite Charlotte ! Quelle merveille les petits-enfants ! Et enfin, bonne année :)

  5. (Et je suis tellement d’accord avec ça : » Plus ça va et plus je suis hésitante pour juger du style. De formation littéraire classique je croyais savoir , et puis je me dis aujourd’hui, que le style doit correspondre à l’émotion que l’on veut faire ressentir. » Je ne saurais mieux dire !

    • oui, j’ai remarqué à la lecture des blogs que l' »on » (dont moi) se réfugie derrière « le style » quand on n’aime pas trop un livre. Cela semble un argument définitif. Pour ce livre le mot est mal choisi, car Foenkinos a choisi « un procédé » , original: une phrase et un passage à la ligne. Son style sinon est simple et classique.
      J’ai adhéré à ce procédé car je ne le trouve pas gratuit, je comprends bien que les avis soient différents du mien.

  6. Je suis comme Sandrine je n’ai pas adhéré du tout du tout, l’idée était bonne mais je me suis lassée après quelques dizaines de pages, dommage car le personnage méritait un vrai bon roman ou une vraie bio, là on est à mi chemin et le parti pris d’écriture n’ajoute rien

    • peut être, mais Charlotte Salomon n’a ni roman ni bio, donc on ne peut pas reprocher à cet auteur d’avoir pris la place de quelqu’un d’autre. Ce que j’ai appris sur cette grande artiste, je ne l’oublierai jamais cela grâce à ce roman. Et moi j’ai complètement accepté son parti pris. C’était comme une forme de respiration. Je trouve qu’il rend très bien les tensions familiales et le nazisme. Il y a un moment où on n’a plus envie d’un bon roman ou d’une Biographie trop sèche.
      Mais je sais bien qu’il n’a pas plu à tout le monde.

  7. Charlotte, quel beau prénom pour ta petite fille ! Félicitations aux parents.
    Bon, je n’ai pas aimé ce livre mais je peux comprendre que l’on apprécie énormément cette lecture.

    • Charlotte c’est un beau prénom et elle promet notre Charlotte. J’ai vraiment été très touchée par ce roman et la destinée de cette artiste.

  8. Je suis en train de le finir, et je suis sous le charme, alors qu’au départ je n’avais pas du tout envie de le lire ! Billet à venir

    • Peut-être m’aideras-tu à comprendre pourquoi des blogueurs et blogueuses dont nous partageons souvent les goûts sont aussi critiques et détestent autant le style qui pour moi convient bien à l’émotion de l’écrivain qu’il nous fait alors bien ressentir.

  9. Il y a aussi des lecteurs que ce livres n’a pas touché.. ailleurs que sur Babelio…

    • Oui c’est vrai, et tu vois j’ai mis tes références en tête de mon billet car je suis une lectrice assidue de ton blog dont j’aime les avis. Je trouve que ce roman vaut mieux qu’un geste d’humeur. Le procédé d’écriture m’a fait penser à celui qu’avait utilisé Dany Lafferière pour « l’énigme du retour » je ne me souviens pas qu’il ait provoqué des moqueries.

  10. J’ai lu en effet des billets mitigés sur ce roman, mais je suis sûre d’avoir vu des avis positifs. C’est le tien qui me donne envie de le noter ! J’ai du mal à juger le style d’un auteur (à part gros problèmes de traductions), mais je n’aime pas quand il empêche l’émotion d’affleurer… Cela n’a pas l’air d’être le cas ici , au contraire !
    Bienvenu à la petite Charlotte, un 2015 sous le signe des premiers sourires, gazouillements, purées et découvertes donc :-)

  11. Un livre que l’on m’a beaucoup conseillé, je le lirai sûrement! :)

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