Merci aux éditions Plon

 

 

C’est un roman qui se lit très facilement mais qui pour autant ne m’a guère convaincue. C’est une sorte de fable, qui permet à l’écrivain de raconter (encore une fois) les horreurs de l’extermination des juifs.

Le personnage principal est un enfant qui décide de devenir président des États-Unis et qui rencontre un vieil homme qui perd la mémoire. Tout le roman est construit autour de ce personnage est-il un sauveur de juifs ou un allemand qui a voulu sauver sa peau en se faisant passer pour juif ? Finalement il y aura du vrai dans ces deux propositions.

J’aurais bien aimé que l’écrivain se penche sur la mémoire d’un ancien nazi qui transforme peu à peu la réalité pour pouvoir survivre à ce qu’il a fait. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit mais d’une vieille personne qui commence un Alzheimer et qui ne sais plus qui il est vraiment. En plus, il n’a pas fait que le mal et il n’était pas un acteur de l’extermination des juifs donc d’une certaine façon il peut se regarder en face, ce que quelqu’un comme Mendele devait avoir du mal à faire.

C’est un personnage de fiction, et sur le sujet de la Shoa, je suis particulièrement exigeante ; c’est sans doute, la raison pour laquelle je suis passée à côté du charme de cette histoire et j’espère que d’autres vont l’apprécier

Citation

Genre de phrases agaçantes.

La vérité sort de la bouche des enfants(…)
 Les enfants ne sont pas représentés au gouvernement, or, nous sommes concernés par les décisions qui sont prises aujourd’hui, car elles auront des conséquences demain .

8 Thoughts on “Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi – Camille ANDREA

  1. keisha on 13 juin 2022 at 08:16 said:

    Mouais rien que la couverture et surtout le titre à rallonge, j’aurais fui.

  2. Et l’autre titre cité en couverture est encore pire ! Mais bon, tu as eu l’audace d’essayer ! ;-)

    • Je dis parfois oui aux sollicitations de Babelio mais je tombe souvent mal (pas toujours) et là c’est un livre qui se veut séduisant et que j’ai trouvé racoleur.

  3. Je passe…
    A priori, d’après une de mes récentes lectures, Mengele n’a jamais eu de mal a se regarder dans un miroir… hélas…

  4. Je comprends ta critique, je passe

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