Que les faisceaux du phare du Créac'h vous apportent à tous et toutes, paix, bonheur, santé et joie, pour une année 2017 sous le signe de lectures partagées par la blogosphère.

Je ne fais pas souvent de retour en arrière mais, comme j’aime bien lire vos bilans, je vous offre le mien mes trois livres devenus quatre et puis toute ma liste de ceux qui en 2016, m’ont enchantée :

Dispersés d’Inaam Kachachi


À lire absolument pour comprendre et aimer les Irakiens tous les Irakiens qui ne reconnaissent plus leur grand et beau pays détruit par une religion musulmane devenue folle.

Watership Down de Richard Adams


Je ne connaissais pas cette fable qui se penche sur les mœurs des lapins pour comprendre l’humanité tout entière.

 

La variante Chilienne de Pierre Raufast


Cet auteur a un talent de conteur qui me ravit.

 

 

 

 

Le pouvoir du chien de Thomas Savage


Un roman parfait : dépaysement, grands espaces américains et analyse très fine des caractères.

 

 

Mais pour en laisser trois(plus un), j’ai laissé de côté avec tellement de regrets :

Des-bougies-et-une-Tour-Eiffel-miniature-deposees-pres-du-Bataclan-deux-jours-apres-les-attentats-de-Paris-le-15-novembre-2015_afp-articleLes bougies de Noël n’ont pas la même signification cette année, elles brillent pour celles et ceux qui ont souffert et souffrent encore, depuis le 13 novembre 2015, c’est la raison pour laquelle j’ai choisi des bougies déposées devant le Bataclan.

 

Prière de tolérance

Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes, et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui as tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités.Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais

  • que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ;
  • que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ;
  • que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ;
  • que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ;
  • qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ;
  • que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de la boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de quoi envier, ni de quoi s’enorgueillir.

Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu’à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.Voltaire, Traité sur la Tolérance, avril 1763

kapta

Que se cache-t-il derrière ce mot horrible Captcha qui me fait toujours penser à un bonnet russe des dirigeants soviétiques de l’ère Brejnev ?

Je sais, ça n’a rien à voir et cela en dit plus sur ma « légère » dyslexie que sur la compréhension de ce que vous aurez à faire si vous voulez mettre des commentaires sur mon blog. Mon blog est devenu célèbre dans le monde des robots anglophones vendant du viagra et les jeunes personnes qui permettent de vérifier les compétences du dit médicament.

Plutôt que de faire mon petit ménage tous les matins et mettre à la poubelle tous ces commentaires, non pas que j’éprouve une aversion pour le viagra, mais il faut bien le dire ce célèbre médicament n’a, la plupart du temps, rien à voir avec mon article. Je préfère vous mettre à contribution et vous demander de recopier des chiffres et des lettres très difficilement lisibles. Ou de cocher une petite case, pour me dire que vous êtes bien un humain… C’est que les robots deviennent malins, nous devons donc ruser avec eux !

J’espère ne pas vous perdre en route…

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Bonjour,

Lassée de voir mon ancien blog envahi de publicités que je n’avais pas demandées, j’ai décidé de changer d’hébergeur. Tout n’est pas encore parfait. Vous le savez, c’est un peu difficile de se plonger dans une nouvelle interface. J’espère vous retrouver ici et partager avec vous mes lectures et quelques films.

À bientôt, donc !

L’Ourse

Enfin ! Je l’attendais depuis des mois , vivre sans bibliothèque pour une dévoreuse de livres , c’est frustrant et cher !

Notre ancienne bibliothèque, dans une des villas de Dinard, a laissé place à un bâtiment moderne et très clair.


Je sais que certaines regretteront le charme désuet de l’ancien
 mais ça fait du bien de voir le public se presser dans un lieu qui mérite son succès.

Et surprise ! les hommes sont au rendez-vous.

Il faut dire que nous étions souvent entre femmes dans l’ancien lieu. De Bibliothèque nous sommes passés à Médiathèque, donc avec accès aux ordinateur, prêt de DVD et CD et livres lus.Et les services compétents d’une femme qui a pu m’aider à mettre mes photos sur mon blog.

Le club va reprendre et avec lui la joie des lectures partagées.

un petit clin d’oeil dans un reflet.

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Comme j’ai mauvaise conscience d’avoir un Kindle (et d’apprécier cet engin moderne) , j’ai décidé de vous faire connaître ma librairie préférée.
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Pour moi Dinard ne serait pas Dinard sans ce lieu magique où quel que soit votre achat ou seulement votre petit tour, histoire de sentir si les humains sont encore là et pas tous cachés derrière leurs écrans, vous vous sentez bien et toujours accueillis. Et au passage ,je vous conseille leur rayon cartes, j’y trouve toutes mes bonnes idées.

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L’équipe a été rajeunie et c’est une bonne idée, car chaque génération a sa façon d’aborder la lecture ; le libraire est toujours là , il a accepté de répondre à ce petit questionnaire :

 

Luocine : est ce que vous vous souvenez du, ou des livres qui vous ont amené à la lecture ?

Ma première lecture marquante : Defoe Robinson Crusoé.

Luocine : avez-vous gardez une fidélité à un auteur ou à un genre de livres ?

Oui certainement ….. les auteurs anglais ont toujours beaucoup compté.

Luocine : quels sont sont pour vous, les lieux , les moments les plus propices à la lecture ?

Le soir …les bons livres nous les « emportons » dans notre sommeil et parfois dans nos rêves.

 Luocine : quand vous voyez des clients que vous ne connaissez pas, devinez-vous vers quels livres les diriger ?

Souvent ….l’attitude, la façon de « bouger » dans la librairies sont des indicateurs…

Luocine : comment ressentez-vous votre librairie dans cette petite ville de 10 000 habitants ?

Dinard a la chance d’avoir de nombreux visiteurs lecteurs de passage…

Luocine : vos choix de livres sont-ils orientés par votre implantation : Dinard ville de vacances et du bord de mer ?

 Certes…la fiction , le romanesque , bref la fiction est en phase avec le rivage et la mer.

Luocine : Vous le savez, je possède maintenant un Kindle pensez-vous que cet objet met en danger votre activité professionnelle ?

Difficile de le savoir, je crois en la « sensualité » du papier.

Luocine : Évidemment je voudrais que vous me donniez quelques conseils comme si j’étais une cliente sans idée qui arrive dans votre librairie :

Question bien difficile. Sans doute vous demanderai-je vos lectures raconter ce qui vous a plu… J’essaierai alors parmi les livres que j’ai lus récemment de vous dire ceux que j’ai aimés et vous communiquer mon plaisir de lecture.

Luocine : et pour finir vous souvenez vous du livre que vous m’avez vendu en me disant que s’il me plaisait pas, vous vouliez bien me le rembourser ?

(Les bisons de brocken hearth de Dan O’brien … je lui ai soufflé), Non, je ne demande pas le remboursement !

Luocine : le mot de la fin est pour vous :

Ne culpabilisez pas pour le ou la Kindle …(vous voyez ces engins n’ont même pas de genre !). Lire est avant tout un plaisir , un supplément d’âme , peu importe le support , même si, pour ma part, les livres qui m’entourent ont une fonction que des fichiers ne rempliront jamais …Ils sont nos amis , nous pouvons les toucher , les ouvrir, les regarder, les prêter à nos proches, laisser dans leur pages des vieilles cartes postales , des tickets de parking , des billets de train qui témoignent du moment où nous les avons lus….

Luocine : merci à vous.