Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.
Un livre très vite lu et sans doute très vite oublié, je n’ai aimé ni le style ni le propos. Une femme cadre dans une importante boite de communication, se sent dépassée par la jeune génération. Elle est mal dans sa peau et n’aime ni sa vie de femme ni sa vie de cadre. Elle s’invente une grossesse pour fuir ses problèmes, mauvaise idée ! Pendant cette fuite en avant dont elle finira par se sortir, elle connaîtra toutes les difficultés du monde moderne et les angoisses d’une femme de quarante trois ans qui souffre de renoncer à la maternité . La fin est très (trop) optimiste : elle retrouve son mari, un autre travail, sans doute en province loin du quartier de la Défense où elle n’a rencontré que la dureté et où la performance consiste surtout à écraser les autres.
Citations
Travailler à la défense
Avant, les gens travaillaient à Paris toute leur existence….À la défense on erre comme des malheureux sur le parvis, ou bien dans les galerie commercial des quatre temps. D’ailleurs je ne sors plus. Je bosse sans arrêt. Une pause d’une demi-heure, et c’est tout.Le bus. Les gens. On voit qu’ils vont à la défense. Leurs visages portent l’uniforme de la gravité et de l’ennui.
Une écriture que je n’apprécie pas et des portraits trop rapides
Alysson se tait enfin. Son bureau est en face au mien. Brune pas vilaine, mais une peau boutonneuse. Elle me sourit. Elle sourit tout le temps. Elle retire ses écouteurs, extirpe de son sac Lancel le dernier Musso, son iPhone, et pose le tout sur sa table. Elle est un peu maigre. Un nez pointu. Des lèvres fines. Alison, étonnante personne sûre d’elle-même, répond à Lionel comme à un pair. Très performante. Lorsqu’il s’agit de travail, ses prestations sont remarquables : elle a fait Dauphine. Mais sur les autres sujets, on dirait une midinette, une cagole. Pourquoi ne suis-je pas à l’aise ? Vis-à-vis d’elle, j’éprouve un sentiment de gêne, presque d’infériorité. Elle est exactement ce que je voudrais être : à l’aise dans mon travail. La force d’Alison est de ne pas douter d’elle-même.
Dommage, le sujet avait plutôt l’air intéressant. L’écriture ne me déplaît pas, c’est juste banal.
juste banal convient bien, hélas à ce roman.
Un roman qui ne mérite pas qu’on s’y attarde.
pour moi, non. mais ce n’est que mon impression.
Ah moi qui comptait faire mon marché -:)
Je plaisante Mon intensité de lecture est trop faible pour le moment
Je pense que c’est ce genre de roman qui t’éloigne de la littérature française d’aujourd’hui. Alors oui tu peux éviter . Et retrouve vite tes plaisirs de lecture pour revenir plus vaillante que jamais sur la blogosphère.
Bon, ma PAL ne va pas s’aggraver chez toi ce matin.
Ce n’est pas moi qui mettrais ce roman dans une PAL d’une lectrice dont je partage les goûts.
Il n’y a rien qui me plait dans ce que tu en dis !
parce que rien ne m’a plu mais comme toujours, je répète, qu’il ne s’agit que de mon avis!