Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard. Et vous remarquerez son coup de cœur !
Pourquoi Dinard ? Car c’est la ville d’où vient cet auteur. Pourquoi ce coup de cœur ? Parce que cet auteur vient de notre ville. Cela ne veut pas dire que ce soit un mauvais roman, mais quand même, mes amies n’étaient peut-être pas entièrement objectives. Ce roman raconte l’adolescence d’un jeune garçon, ses émois sexuels, sa passion pour la musique et son quotidien marqué par un père directeur d’un grand hôpital psychiatrique. Il passera son enfance parmi des gens de cet hôpital. Son meilleur ami, Francis, celui qui l’appelle « Mon gamin » a été abandonné par ses parents dans la cour de cet hôpital. Thierry, le personnage principal a le malheur de perdre sa mère trop tôt et Francis qui vouait un culte à ce médecin psychiatre qui avait été simplement humaine avec lui, protégera toute sa vie cet enfant. Le père de Thierry se remarie avec Emelyne une trop jeune et jolie belle mère. Un meurtre est commis et sans être un roman policier on est pris par les suites logiques de cet acte. Mais comme souvent ces faits sont vus à travers les yeux et les raisonnements de malades mentaux, ce n’est pas si simple de démêler le vrai du faux.
Ce roman vaut surtout pour l’ambiance de ce petit village qui vit au rythme de l’institution psychiatrique. Comme mes co-lectrices, j’ai moins aimé le dénouement que le reste du roman. Les émois sexuels du jeune adolescent sont bien racontés, et l’histoire de Francis m’a beaucoup émue. Les rapports humains entre les malades et les « bien-portants » sont finement décrits. Bref il y a de très bons moments dans ce roman qui pourtant ne m’a pas entièrement enthousiasmée.
Citation
Une seule mais que j’aime beaucoup pour son humour et sa profondeur
Là où les non-initiés pointaient du doigt un camp de concentration pour fous, Marc voyait une sorte de principauté où les malades mentaux étaient exonérés d’impôts sur la différence.
S’il ne t’a pas enthousiasmée, je ne le note pas.
Mes amies du club ont beaucoup aimé.
Bonjour Luocine, une citation percutante en effet. Pas du tout entendu parler de ce roman. Pour un emprunt en bibliothèque un jour? Bonne journée et à nouveau très bonne année 2018.
Bonsoir Dasola ce roman peut plaire c’est un bon moment de lecture même si je ne suis pas totalement convaincue.
Une lecture mitigée alors… Il me tente moi…
Aucune hésitation, lis le bien vite je lirai avec plaisir ton billet.
J’ai tellement à lire que je ne vais pas le retenir pour l’instant.
C’est sûr qu’on ne peut jamais tout lire . Je me demande comment font les autres…
les institutions psychiatriques sont des lieux parfaits pour un roman
Et que de malheureux y ont été enfermés sans autre raison que de nécessité savoir où les mettre. Aujourd’hui ils sont dans la rue ce n’est pas beaucoup mieux.
Je note au moins l’expression « les malades mentaux étaient exonérés d’impôts sur la différence »
J’ai adoré cette phrase si simple et si vraie.