Une idée de lecture que je dois à Dominique. Je conseille ce livre à tous les amoureux et amoureuses de Paris et de Modiano. J’ai déambulé dans le XVI° en lisant ce court essai et j’ai cru mettre mes pas dans ceux de Béatrice Commengé et de Modiano. Ce n’est pas un guide touristique même si cela permet de visiter Paris d’une façon originale, cette auteure sait surtout nous faire comprendre la vie de Modiano et son impérieux besoin d’écrire. Rien n’était très net dans la vie de ce jeune fils d’un juif au passé trouble et d’une actrice qui laissait souvent son fils en garde dans des lieux insolites. Quand ses parents se sont rencontrés, ils habitaient en face de cet endroit rue Sheffer dans le XVI° :
Ils ont connu un semblant de vie familiale au 15 quai Conti, et aussi les rigueurs de pensionnats dans lesquels il n’était pas heureux. Il a eu le malheur de perdre un frère qui semblait plus fait pour le bonheur que lui. Sinon on peut dire que son oeuvre est le reflet d’une ville dont il a connu les beaux quartiers mais aussi les quartiers populaires puisque à l’époque, il en existait encore : sa véritable demeure c’est Paris .
Un Paris citadin mais avec des lignes de fuites qui ont complètement disparu vers une zone entre campagne et banlieue. Enserré dans son corset périphérique Paris a perdu ce charme-là et surtout une réelle possibilité de s’agrandir. Il nous reste les livres de Modiano, cet auteur qui s’est approprié ses souvenirs et ceux de ses parents au point où il le dit lui-même
Il n’y a jamais eu pour moi ni présent, ni passé. Tout se confond.
Citations
Le Paris occupé les parents de Modiano
J’avance jusqu’à l’autre bout de la rue sans passer devant la moindre vitrine -je suis donc forcément passer, me dis-je, devant ce restaurant ou un jeune juif de trente ans (fils d’un toscan émigrés à Paris après avoir transité par Salonique, Alexandrie et le Venezuela) et une jeune actrice blonde venu d’Anvers, de six ans sa cadette, apprenaient à faire connaissance dans un Paris occupé par les Allemands, un Paris favorable aux amour précaires, un Paris insolite, où la vie semblait continuer « comme avant », avec les mêmes rengaines à la radio et du monde dans les cinémas.
Je me verrais assez bien faire cette balade là ! mais ma bibliothèque de l’a pas ; soupirs …
c’est un tout petit livre pas cher du tout.
Très tentant quand on est comme moi sensible à l’univers modianesque.
c’est une lecture très agréable à faire en se promenant à Paris
Sympa cette balade dans le Paris de Modiano. Vivement son prochain roman qui sort en octobre !
Ah oui, en promenade dans Paris, ça me tente.
J’aime bien la ville de Paris et je n’ai pas assez lu Modiano autant qu’il le mérite. Je note les références de ce livre, merci.
J’aime aussi cette photo des toits typiques (ces cheminées…) d’où ne saurait surgir que le sommet de la Tour Eiffel.
PS : j’espère que vous avez reçu mon courriel relatif au commentaire supprimé par erreur sur Marque-pages.
Je n’ai pas bien surveillé ma boite aux lettres mail Ce livre est une jolie façon de se promener dans Paris et de comprendre Modiano