20161014_160713Lu grâce au club de lecture de la média­thèque de Dinard,

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Avec cet humour que l’on dit « juif » Joann Sfar, l’auteur du « Chat du Rabbin » raconte sa tristesse à la mort de son père. Orphelin d’une mère « partie en voyage » alors qu’il avait quatre ans, ce père brillant, beau, dragueur, bagarreur a comblé la vie de ce dessinateur de Bandes Dessinées, cinéaste et romancier. Et le vide qu’il laisse après sa mort dans le cœur de son fils ne peut que difficilement se refermer. Alors, celui-ci écrit ce livre et dans un joyeux pèle-mêle raconte toutes ses joies et peines d’enfants qui viennent sous sa plume et vont lui servir exorcisme à sa douleur. Nous sommes dans la veine des dessinateurs de « Charlie Hebdo » plein d’irrespect mais aussi plein d’amour pour un père qui a su lui donner l’envie de vivre. Divisé en petit chapitre, ce texte m’a parfois ravie et souvent amusée mais pas tout le temps. C’est comme pour « Charlie Hebdo » parfois je me sens loin de cet humour, tout en reconnaissant le talent de ces humoristes.

Citations

La foi

Je ne contredis jamais mon cousin Paul. Parce que je l’aime. Parce que sa foi me rassure. Parce que j’aimais l’autorité qu’il avait sur moi quand j’étais enfant. Je ne sais pas au sujet de Dieu, mais pour mon cousin, j’ai toujours aimé le croire. Même si je n’y parviens pas.

Humour et style

Dans ma famille, on m’a dit qu’être avec une fille non juive, c’était aussi grave que d’être pédé (côté famille paternelle, car côté maman on a eu Hitler alors on n’a pas eu le temps pour embêter ses semblables).

Humour grinçant

Pour résumer, on peut l’appeler Yitzak Rabin ou Anouar el-Sadate : à chaque fois qu’un homme a sincèrement tenté de faire la paix dans cette région, il s’est pris une balle dans la tête.

22 Thoughts on “Comment tu parles de ton père – Joann SFAR

  1. Un livre qui ne me disait rien au départ, et, finalement… pareil!

  2. Je n’ai jamais lu cet écrivain, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sentiment que cela ne me plaira pas…

  3. Vraiment aucune envie de le lire, déjà que ses BD me tombent des mains…

  4. Je sais que je n’accrocherais pas du tout, j’ai beaucoup de mal avec le style Sfar…
    Du coup je ne vais pas tenter le diable ;-)

  5. J’ai un roman graphique de lui dans ma PAL depuis longtemps ; je n’avais pas accroché du tout au Chat du rabbin.

  6. Comme Goran, je n’ai jamais franchi le pas. Je lisais ta chronique pour voir si je ne laissais pas filer une bonne lecture. A l’image des extraits choisis, j’en ai une impression mitigée

  7. j’aime bien le type mais je suis réticente à lire ce roman, je ne saurais vraiment l’expliquer… ou alors la réponse est dans ton billet :)

  8. j’ai été un peu hermétique au Chat du rabbin alors je crois que je vais passer

  9. J’avais été déçue !

  10. J’avais très envie de le lire à sa sortie, et différents avis mitigés comme le tien me font reculer

  11. J’ai beaucoup aimé la première partie du livre, tendre et drôle mais pas du tout celle qu’il a écrit un an après le reste.

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