20160421_164157Lu dans le cadre du club de lecture de la média­thèque de Dinard. Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé

J’ai bien aimé la présentation de ce roman par la maison d’édition :

Une mère meurt. Elle laisse derrière elle deux petits garçons et leur père terrassés par le chagrin. Un soir, on frappe à la porte de leur appartement londonien. Surgit alors un étrange personnage : un corbeau, doué non seulement de parole mais d’une verve enfiévrée, d’un aplomb surprenant et d’un sens de l’humour ravageur. Qu’il soit chimère ou bien réel, cet oiseau de malheur s’est donné une mission auprès des trois âmes en péril. Il sera leur confident, baby-sitter, analyste, compagnon de jeu et d’écriture, l’ange gardien et le pitre de service — et il les accompagnera jusqu’à ce que la blessure de la perte, à défaut de se refermer, guérisse assez pour que la soif de vivre reprenne le dessus.

Bouleversante, hilarante, audacieuse et unique, cette fable moderne est un bijou littéraire qui nous rappelle ceci : ce sont les pouvoirs de l’imaginaire et la force des mots qui nous tiennent en vie.

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J’avais eu, aussi, envie de le lire en lisant les billets de Jérôme Noukette ... Mais, je dois avouer que ce très court roman n’a pas fonctionné pour moi. Sans remettre la traduction en cause, je pense quand même que c’est plus facile à savourer en anglais. L’humour du corbeau m’est complètement passé à côté. J’ai été très sensible au désespoir des enfants et du père, l’arrivée du corbeau qui cherche à sa façon à les ramener vers la vie ne m’a pas gênée au début. Et puis, les sons bizarres, les suites de mots sans aucun sens m’ont détachée de ses propos et du livre. Je ne sais pas comment on peut raconter le deuil, d’une femme aimée, mère de deux jeunes garçons, cet auteur a essayé sans me montrer une voie, je respecte cela mais je suis restée à côté, un peu comme lorsque des amis traversent des épreuves si lourdes que cela nous rend muets . Je garderai cependant cette phrase toute simple des enfants après la mort brutale de leur maman :

Les vacances et l’école c’est devenu pareil.

19 Thoughts on “La Douleur porte un costume de plumes – Max Porter

  1. il n’y a pas une référence à Poe ? Dans son poème le corbeau, le narrateur a perdu sa bien-aimée et un corbeau lui parle… Je suis tout de même tentée même si tu ne sembles pas avoir été sensible à ce roman…

  2. Oui, Poe? Maggie est la première à y penser?
    Bref, tu m’as l’air pas trop enthousiaste, là.

  3. non c’est vrai mais il y a de belles pages sur le deuil

  4. Même si je n’ai pas tout compris des propos du corbeau, l’ensemble reste un beau texte poétique !

  5. Hehe, j’aime bien la dernière citation que tu donnes…

    • cette citation m’a émue aux larmes ! pauvres petits bonhommes ! une maman aimante c’est une si douce compagne dans la vie!

  6. parfois je trouve qu’à mon club lecture il y a des lectures curieuses mais là je suis battue à plate couture

    • la bibliothécaire a parfois bien du mal à assurer un panel qui plaise à toutes les lectrices, et le but c’est de mettre nos préférences sur une étagère coup de cœur du club , et je dois dire que nous avons toutes eu des réserves sur la folie du corbeau , contrairement à la blogosphère.

  7. C’est un texte que j’ai adoré mais que je ne recommanderais à personne. Trop particulier pour faire l’unanimité. Mais au moins tu as pu te faire te propre idée ;)

    • J’ai trouvé que c’était un beau livre sur la souffrance et le deuil , je n’ai rien compris au corbeau et je trouve ça gênant de ne rien comprendre.

  8. Je ne suis pas sûre d’apprécier ce genre de texte, un peu trop étrange peut-être. A voir, si je peux le feuilleter en bibliothèque.

    • Tout ce qui parle de la souffrance de la perte brutale d’un être aimé est compréhensible et superbe , il reste ce corbeau que je narrive pas à comprendre, et c’est quand même très important pour l’auteur puisqu’il en fait le personbage principal.

  9. J’aime assez ce genre d’ouvrage à la prose lyrique, mais il faut trouver le bon moment pour l’aborder. Enfin, ton avis ne donne pas trop envie d’y aller ;-)

    • Mais tu peux lire ailleurs des avis très positifs de lecteurs dont d’habitude j’aime beaucoup les goûts en matière de livres.

  10. Je comprends que l’on puisse passer à côté de ce texte atypique… Il restera longtemps gravé en moi je dois dire…!

  11. pour moi ne pas comprendre c’est très dur et vraiment je n’ai rien compris aux paroles du corbeau , en revanche je suis très sensible à l a douleur de la famille.

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