Édition Folio poche . Traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
Un auteur qui m’avait déçue avec la douce empoisonneuse et ravie avec le dentier du maréchal , ici je suis à mi route. J’ai bien aimé mais ce récit manque un peu de légereté. Le récit est en deux partie, la première raconte la construction d’un pont par Akseli Jaatinen dans le village de Kuusmäki. (Vous remarquerez le gout des finlandais pour les doubles voyelles ! !) . Tout de suite les notables du village déteste cet ingénieur trop efficace et aux méthodes expéditives. malgré tous le sennuis que la municipalité essaient de lui causer jusqu’à vouloir le mettre en prison il réussit à construire le pont dans le temps imparti.
la deuxième partie raconte sa vengeance contre tos ceux qui lui ont fait du mal. mais contrairement à Edmond Dantes (excusez cette comparaison mais mon petit fils adore Monté Christo) il ne cherche pas à nuire au village bien au contraire il ne cherche qu’à enrichir le village. Il applique des méthodes révolutionnaires pour construire une usine de ciment qui profite à tout le village et réussît à construire en trois mois une voie ferrée que tout le monde attendait depuis des lustres. En revanche le sdeux femmes qu’il honore de ses faveurs sont très heureuses de partager sa vie et de faire de lui « un homme heureux »
Seuls ceux qui continuent à lui nuire auront le spires ennuis mais il faut dire aussi qu’ils le cherchent bien. C’est un roman sympathique et qui se lit bien. J’ai lu ce livre à la suite d’un article sur la blogosphère mais j’ai oublié de noter le nom du blog.
Citations
Le coup de foudre.
C’était une femme. Elle était là parmi les autres, mais ne leur ressemblait en rien. Elle était belle, douloureuses belle. Comment la décrire ? Des boucles brunes, des traits délicats, un nez droit, parfait, des yeux brillant de milliers de secrets … son cou de cygne émergeait de sa robe avec une grâce de déesse, ses seins idéalement placés se balançaient doucement tels de précieux trésors… et son corps ! Il cascadait des épaules aux hanches puis aux cuisses, aux genoux déliés à partir desquels les jambes s’amenuisaient, devenant chevilles, avant de disparaître dans délégants escarpins un ravissement !
Un finlandais amoureux .
Un ingénieur des ponts, dans ces circonstances ressemble trait pour trait à toute autre Finlandais amoureux : il a un sur le visage une expression d’une incroyable stupidité, sa bouche se tord, un semblant de chansons monte vers le ciel et son regard erre dans les broussailles, et il roule sur sa bicyclette du côté gauche de la route.
Comment reconnaître un artiste.
On vit arriver par l’autocar de Helsinki un petit moustachu fripé qui se présenta à Manssila et Jaatinen venus l’attendre à la gare routière : Kasurinen, sculpteur. L’homme sentait l’alcool frelaté, ce qui leur sembla prometteur. Kasirnen était de toute évidence un véritable artiste.
J’avais beaucoup aimé La douce empoisonneuse et Le meunier hurlant, un peu moins celui-ci… Je t’épargne la liste des autres titres que j’ai lus , cinq ou six avant de passer à d’autres auteurs. ;-)
J’aime bien aussi Arto Paasilinna mais bizarrement je n’ai encore jamais lu Le Lièvre de Vatanen, le roman qui l’a fait connaître, je crois.
c’est un auteur étonnant son humour est surprenant bref un peu d’une autre contrée!
J’en ai lu de l’auteur, il a vraiment une atmosphère particulière.
J’ai lu « la douce empoisonneuse » mais je n’ai pas tellement accroché à sa forme d’humour. Je ne crois pas que j’en essaierai un autre.
C’est spécial, je le reconnais mais j’ai bien aimé « Le dentier … » et il y a de très bons passages dans celui-ci.
Il est depuis de longues années dans nos étagères, merci pour cette piqûre de rappel !
une excellente première partie , selon moi!
C’est peut-être chez moi que tu as trouvé l’article sur la blogo, car j’ai lu ce roman cet hiver et l’ai bien apprécié !
https://lescoupsdecoeurdegeraldine.com/2023/03/un-homme-heureux-d-arto-paasilinna.html
Dès que je retrouve mon ordinateur je mettrai le lien vers ton blog.
Oui piqure de rappel comme le souligne un commentaire plus haut ! Paasilinna est tordant et bien que le style se répète un peu livre après livre, c’est un plaisir de lecture inégalé.
C’est vrai que son humour bien particulier fait une grande partie de son charme
Bonjour Luocine, concernant ce romancier, tous ses romans ne sont pas géniaux mais j’aime son humour. Je ne connais pas ce roman ci. Je le note. Bonne après-midi.