Édition poche Folio
Être un bon père consiste-t-il à trouver merveilleux un spectacle au seul prétexte que sa fille en fait partie ou bien a réussi à se retenir de rire ?
Merci Sandrine , tu avais bien raison de conseiller cette lecture qui comme d’habitude m’a fait beaucoup rire et même éclater de rire. C’est très rare de rire toute seule et je vais grâce à Fabrice Caro créer une nouvelle catégorie « éclat de rire » . Je vais y mettre le Discours , Zaï Zaï Zaï , Et si l’amour c’était d’aimer, peut être pas Figurec qui est un peu moins drôle.
Le narrateur est cueilli de plein fouet par une lettre que chacun reçoit à 50 ans pour faire un dépistage colorectal, mais voilà lui n’a que 46 ans. Que cache cette précipitation de l’assurance maladie à lui faire faire ce test ?
En plus son fils a exercé ses talents de dessinateur aux dépends d’une professeur de SVT, ce ne sont là qu’une partie de ses problèmes, c’est à son tour aussi d’inviter ses voisins à l’apéritif et il ne veut pas partir en vacances avec des amis (qu’ils n’aiment pas tant que ça) pour aller faire du paddle à Biarritz avec eux !
Bref sa vie est compliquée et nous on rit à ses malheurs. Rien de tout ce que je viens d’écrire ne peut faire le sujet d’un roman, détrompez vous Fabrice Caro y arrive très bien. Je trouve quand même que dans les les deux derniers chapitres l’auteur s’essouffle un peu. Et la fin n’est pas à la hauteur du début. Peu importe, lisez ce livre mais faites attention à l’endroit où vous le lirez : on pourra peut-être vous prendre pour une folle si vous hoquetez trop fort. Quand vous arriverez au spectacle de danse de sa fille je vous conseille d’être seul pour ne déranger personne.
Merci à cet auteur de me faire autant rire.
Citations
Un des nombreux fantasme du narrateur.
(…) Le fantasme de la disparition. S’évaporer, sans préavis, sans laisser la moindre nouvelle, partir, prendre congé, démissionner de la vie, démissionner de la réalité.
Gala de danse de sa fille d’où le titre..
Un samedi soir de fin d’année scolaire, et nous devions assister à un gala de danse de Jade, elle avait treize ans, il s’agissait d’une comédie musicale type « Cabaret » où « Broadway », et je m’apprêtais déjà à passer les deux heures les plus longues de ma vie. J’avais tout tenté pour y échapper, j’avais même demander à Jade si elle tenait vraiment à ma présence (plus exactement, j’avais habilement retourné la problématique : est-ce que ma présence ne la perturberait pas, ne lui mettrait pas trop de pression ?). Anna m’avait lancé un regard accusateur, j’y étais donc allé comment va à la mine, admettant qu’après tout il existait dans le monde des choses plus graves qu’un gala de danse, même si sur le moment j’avais beaucoup de mal à réellement m’en persuader.
Un de mes nombreux éclats de rire
Notre-Dame d’Espérance. Le nom est toute indiqué pour ma prière. Je ne pouvais pas mieux tomber je me trouve chanceux d’être précisément tombé sur elle -en même temps je doute qu’il existe dans les églises une Notre-Dame du Désespoir ou une Notre-Dame de la Dépression Tenace, la chance a peu à voir là dedans
Quel bonheur de partager ce rire avec toi ! Moi aussi, je trouve Fabcaro irrésistible.
Depuis mon livre circule et beaucoup de gens éclatent de rire .
Et c’est là que je m’aperçois que je l’ai lu (on n’oublie pas cett histoire de convocation). Souvenir positif mais effacé. ^_^
Moi je n’oublierai jamais le bonjour « bio » j’en ris toute seule quand je vais chez les bio
J’avais repéré plusieurs romans de Fabrice Caro sans oser me lancer… je pense qu’il va remonter vers le sommet de ma liste à lire
Oh oui , il arrive que des gens ne soient pas sensible à son humour mais c’est rare.
Il faut que je refasse une tentative avec cet auteur ; la BD que tout le monde a aimée (zaï zaï zaï) m’est tombée des mains !
Je dois dire que mon fils a ce genre d’humour et il m’a toujours fait beaucoup rire.
Je m’étais arrêtée au Discours dans les romans de cet auteur, qui m’avait fait rire aussi. Mais comme je trouve qu’il se répète un peu dans ses BD, j’ai craint que ce ne soit la même chose pour ses romans. Visiblement, ce n’est pas le cas, alors merci du conseil à mon tour !
Le rire spontané est très variable d’une personne à l’autre, moi la scène dans le magasin bio m’a fait éclater de rire et mon ami pouffait au spectacle de danse de sa fille. Et je connais une personne qui m’a dit oui « c’est drôle mais sans plus » mais c’est une militante bio de la première heure et qui ne rit pas souvent.
C’est toujours tentant de rire, je ne l’ai jamais lu, il faudrait que j’essaie, mais je suis assez difficile en matière de rire (et pourtant je ne suis pas militante bio :))
oui il faut essayer et une fois qu’on est conquis c’est pour longtemps !
Des trois romans que j’ai lus de lui, « Broadway » est celui qui m’a fait le plus rire et je l’ai pas mal prêté aussi. Je n’ai pas ri aux dépens du personnage, mais en sympathie avec lui qui a tant de mal à s’affirmer.
oui on ne rit jamais méchamment avec cet auteur et j’aime ce rire décalé
j’adore comment Fabcaro fouine dans nos travers quotidiens et sociétaux pour les mettre en lumière sous leur aspect le plus ridicule. On ne marre toujours bien effectivement !
alors avec le temps du mois d’aout je te souhaite de bien rire avec lui !
Le discours m’avait moyennement plu, en revanche j’ai beaucoup aimé Zaï zaï zaï et Moonriver. Je me laissera sûrement tenter par Broadway !
le rire est toujours fonction du moment où on lit le livre moi je suis un peu inconditionnelle de cet humour décalè.