Édition les allusifs . Traduit du polonais par l’auteure relu par Martin Gipet
Je dois cette lecture à Aifelle et je suis ravie d’avoir découvert cette auteure. On a tiré une pièce de théâtre de ce petit livre et je pense que la pièce devait être plus passionnante que le livre. J’ai trouvé le texte trop court et il manque de la profondeur à chacun des personnages c’est plutôt un synopsis qu’un roman ou qu’une nouvelle. Voici donc le sujet : une femme, enfant cachée de la guerre découvre que la meilleure amie de sa mère morte à Birkenau lui a volé son manuscrit . Elle est devenue riche et célèbre. L’enfant de la femme juive, ne veut qu’une chose se venger et elle est complètement habitée par cette vengeance. En moins de 60 pages, l’auteure donne une idée des protagonistes de ce drame qui s’avance inexorablement vers une fin tragique , sauf que … la fin en forme d’épilogue et de carte postal enlève (maladroitement selon moi !) le tragique de l’histoire.
Citation
Épeler son nom
Voulez-vous savoir comment je m’appelle ? Voilà une question préliminaire qui m’horripile ! J’aimerais vous répondre Marie Smith ou Stanislawa Gorka ou Rachel Néguev. En faisant un effort, je vous dirai mon vrai nom, Irena Golebiowska. Si vous n’êtes pas slave, et cependant honnête et bien intentionné, vous allez aussitôt me demander d’épeler ce nom barbare. Et cela va m’irriter. On ne me demandait jamais cela en Pologne. C’est à des détails comme celui-ci qu’on s’aperçoit qu’on est en exil. Après toutes ces années, de telles requêtes provoquent toujours chez moi une réaction presque paranoïaque.
J’aime justement ce coté court, qui en même temps en dit long entre les lignes. Et je suis fan de son écriture. Je compte poursuivre avec cette auteure.
Oui je comprends mais j’ai trouvé que c’était plus une esquisse qu’un roman abouti.
Je l’ai noté aussi chez Aifelle, mais j’ai du mal à le trouver en librairie, il faudrait que je le commande. A moins que suite à ton avis, je décide de la découvrir avec un autre titre..
Je l’ai trouvé assez facilement il doit aussi être dans les bibliothèques.
A propos de noms, mon arrière grand père est d’une fratrie de 8, les quatre premiers un s à la fin, les quatre derniers un t à la fin… Les parents étant illettrés, on suppose que c’est la mairie la responsable. ^_^
Pas mal comme histoire , et est-ce-que les « s » à la fin s’entendent bien avec les « t » à la fin ?
Autant je ne suis pas fan des pavés, autant 60 pages cela me paraît court pour s’attacher aux personnages etc !
En tout cas, c’est ce qui m’est arrivé.
Moi, c’est ce que tu dis de la fin du texte qui fait que je ne vais pas le noter, quitte à découvrir l’auteure avec un autre titre ?
Oui un autre titre ou pas !