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Enfin ! Ce film est arrivé sur la côte nord de la Bretagne ! Je suis peut-être la dernière à l’avoir vu, sinon, j’espère vous donner envie de le guetter et d’aller le voir quand il passera près de chez vous. C’est le premier long métrage d’une cinéaste d’Arabie Saoudite, Haifaa al-Mansour, et ce ne sera sans doute pas le dernier puisque son film a été récompensé au festival de Dubaï.

L’histoire : une petite fille veut obtenir un vélo pour pouvoir battre à la course son petit voisin (et ami). Pour réunir les fonds, elle participe et gagne le concours de récitation coranique. La petite fille est bouleversante, sa présence assure une grande partie du succès du film. On n’oubliera pas son sourire qui traduit sa liberté et sa joie de vivre.

Au-delà de cette histoire, on voit le combat de la vie ordinaire d’une femme :

  • pour se rendre au travail, comme elle n’a pas le droit de conduire, elle doit utiliser les services d’un chauffeur désagréable qui transporte quatre ou cinq femmes en même temps.
  •  elle doit accepter que l’homme qu’elle aime prenne une deuxième épouse, sans doute pour avoir le fils qu’elle n’a pas pu lui donner.

Ce qui m’a le plus marquée dans ce film, c’est la tristesse de la vie scolaire. Le film ne dénonce rien, il montre simplement la vie de tous les jours de ces petites filles, vêtues de gris et dont la seule coquetterie sont les petites chaussettes blanches à volants ou sans… Sous le grand voile noir, la femme peut et doit se montrer féminine, mais porter des baskets c’est mal vu.

J ai eu aussi le cœur serré à l’idée que ce film ne pourra pas être vu en Arabie Saoudite, puisque les salles de cinéma n’existent pas ! C’est vraiment une vision terrible de ce pays, d’autant plus forte que la cinéaste ne dénonce rien elle décrit la réalité. À l’heure ou la cours de cassation, vient de déclarer qu’une femme musulmane peut porter le voile dans une crèche française, et où notre pays se débat avec la présence musulmane en France, il faut aller voir ce film et se faire une idée de ce que cela veut dire de vivre sous la loi coranique.

Mais il faut surtout aller le voir car c’est un excellent film, bien tourné avec des acteurs merveilleux. Il sait traiter d’un sujet sérieux avec légèreté.

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Happiness Thérapie de David O Russel

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j ‘ai adoré ce film. J ai lu que le réalisateur a lui-même un fils bipolaire et qu’il a fait ce film en pensant à son enfant. On sent qu’il connaît bien cette maladie , tout sonne juste dans cette histoire. J ai adoré la peinture de l’Amérique.

On est loin des décors habituels des séries , on est avec les américains moyens pauvres. Le décor de la maison est étonnant, je n’oublierai pas le tableau en fer forgé qui orne le mur du salon. J ai beaucoup aimé le personnage (noir) son ami de l’hôpital psychiatrique , il m’a fait sourire et sa tendresse est communicative. La famille est touchante et drôle. La mère tout en gentillesse et son père complètement « frapadingue » , il apporte une note de drôlerie indispensable à l’histoire. On rit et on pleure on est très ému. J’avais peur que le film se termine mal , le « happy-end » m’a soulagé , parce que , hélas je crois que , la réalité est plus sombre que ça.

Je recommande à tous ceux qui ont envie de sourire le final du concours de danse !

Flight de Robert Zemeckis

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J’ai trouvé ce film très lourd. Déjà j’ai une peur bleue de monter dans un avion et la meilleure partie du film c’est l’accident , bon de ce côté là il n’y a rien à reprocher sauf que c’était trop bien fait pour moi. Ensuite nous suivons l histoire du pilote qui a sauvé 102 personnes sur les 108 que contenaient son avion son avion. C’est un alcoolique et toute le film cherche à montrer à quel point c’est difficile de s’en sortir…

Je n’ai pas du tout été convaincu même si ce film est sans doute très proche de la réalité.

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J’ai trouvé ce film dans un blog qui l’avait placé dans une liste de ses 10 films préférés. Bêtement j’ai oublié de noté le nom du blog, j’espère que l’auteur du blog vient parfois sur le mien je le mettrai en lien , car c’est grâce à lui que j’ai vu ce film.

Si vous ne l’avez pas vu, faites comme moi commandez-le sur Internet, c’est extraordinaire. L’histoire est en partie vraie, des Srilankais montent une équipe de handball pour pouvoir aller à un tournoi en Bavière et trouver du travail en Europe. Un des problèmes- mais ce problème semble tellement mineur face à leur lutte quotidienne pour simplement assurer leur survie au quotidien- c’est qu’ils ne savent absolument pas comment jouer au handball. D’ailleurs on n’a jamais joué au Handball au Sri-Lanka où le sport national est le Cricket !

L’intérêt du film , c’est de suivre le destin d’une dizaine de ces jeunes hommes. On se dit « mais comment peuvent-ils faire autrement que vouloir arriver en Europe , où le statut de SDF doit leur sembler un paradis à côté de ce qu’ils vivent ». En plus ils sont jeunes et pleins de courage et forcément débrouillards , ils savent qu’ils s’en sortiront si on les laisse travailler et si on les paye normalement.

Dans leur pays, ils sont pris dans une spirale de dettes, de chômage, de personnes âgées de leur famille qui dépendent d’eux. Ils ne peuvent pas s’en sortir, sinon en partant dans des pays qui leur assurent un véritable salaire. Pour les femmes ce sont les pays du golf et des emplois de femmes de ménage ou garde d’enfants, pour les hommes l’Europe pour n’importe quel travail.

Ce n’est pas un film triste ni démonstratif, il fait un constat et par la même nous interpelle et je pense que les touristes qui aiment ce pays n’oublieront pas l’envers du décor d’une réalité dont ils ne voient jamais que la façade. J’allais oublié le moment de jubilation totale lorsque ces pauvres Srilankais se retrouvent sur un terrain de Hand face aux équipes les mieux entraînées du monde… Là je vous laisse découvrir.

Un excellent film que je n’ai pas vu passer en salle je me demande bien pourquoi.

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J’avais lu chez Dasola un article sur ce film.
Je me dépêche d’écrire un texte car il n’est peut-être pas trop tard pour que vous y alliez. Ce qui est ennuyeux avec le cinéma, c’est qu’ il faut réagir vite sinon le film n’est plus à l’affiche. Quand on raconte le sujet on peut se dire que c’est sordide et cela peut rebuter certaines ou certains.

En effet un groupe de jeune lycéennes se constitue au début seulement pour résister au machisme ambiant , on est dans les années 50. Et puis, l’une d’entre elle ira en maison de redressement et elle y appendra la révolte et la dissimulation. Le groupe deviendra violent et prendra en otage un homme qui sera tué un peu par accident.

Les actrices sont extraordinaires et l’ambiance d’un groupe de filles très finement analysé. L’une d’entre elle le leader a un charisme étonnant et prend l’ascendant sur l’ensemble des filles. Très vite l’ambiance joyeuse du groupe est perverti par la violence et les tensions entre elles sonnent très juste. Ce n ‘est pas du tout une justification de la violence, d’ailleurs le personnage qui est notre narratrice sort du groupe quand le projet du kidnapping prend forme. Elle garde son libre arbitre et les autres auraient pu en faire autant elles sont plus consentantes qu’entraînées. Évidemment, elles auraient voulu que cela se passe bien mais elles avaient déjà franchi peu à peu la ligne rouge de la violence pour obtenir de l’argent et non plus pour se défendre.

L atmosphère de l’époque est bien rendue et j’aime beaucoup les films qui se passent dans ces années-là. C’est une des raisons de mon intérêt pour Mad-Men. Il y a, d’ailleurs, des points communs : les décors, l’amour des voiture, les vêtements et la misogynie ambiante.

Un très bon film, à ne pas rater selon moi.

Bande annonce

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À ses début, j’ai eu beaucoup de mal avec Tarentino, je sais que la façon dont il montre la mort violente fait partie de son style, mais le sang qui gicle m ‘avait surtout choquée. Dans « Django enchaîné » je n’ai rien trouvé de trop. C’est tout simplement un excellent film. Bien sûr tout est dans l’exagération et on ne s’attend pas à de la finesse dans l’analyse des personnages, ce n’est pas le sujet.

C’est un western qui reprend tous les traits caractéristiques du genre (j allais dire poncifs mais je ne veux pas donner une note négative) et qui les pousse jusqu’au bout. Les paysages sont superbes. La dextérité au pistolet est jouissive. Le comique est au rendez-vous. Les bons et les méchants sont très facilement identifiables.

Mais ce qui change tout c’est l’apparition des noirs dans ce monde de brutes et du coup Tarentino se permet de traiter de l’esclavage comme jamais je ne l’ai vu faire. Le Ku Klux Klan est traité sous le mode de la farce, la scène avec les cagoules a réussi à me faire éclater de rire. C’est quand même assez nouveau non ? La cruauté du planteur est insoutenable, heureusement compensé par les jeux sur la langue du chasseur de primes d’origine allemande qui parle anglais avec l’accent d’Oxford. Il faut voir ce film en VO car sinon on doit mal savourer les jeux de langue.

Traiter les sujets de façon décalée et pousser la violence un peu trop loin nous permet finalement plus de réflexion sur le western qu’un film à thèse. Un excellent film à voir et revoir.

On en parle

Sur la route du cinéma

 La bande annonce

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Que savez vous du Danemark au 18e siècle ? Peut-être plus que moi, ce qui n’est pas difficile , je ne savais rien ! Ce film raconte un épisode historique de ce pays : en 1770 une jeune aristocrate anglaise épouse le roi du Danemark, Christian VII. Celui-ci a d’énormes problèmes de comportement et s’avérera un roi malheureux , influençable et aussi un piètre mari. Un homme va changer le destin de ce pays son médecin, Johann Friedrich Struensee . Homme de science et conquis aux idées des lumières, il sera aussi l’amant de la Reine Caroline Mathilde.

Le film est superbe les images la musique tout est beau. Comme souvent avec les cinéastes du nord de l’Europe, le rythme est un peu lent surtout au début , mais la deuxième partie du film est intense et le suspens très prenant. Les acteurs sont étonnants de vérité, ils nous font croire à leur personnage. J’ai beaucoup aimé que la reine ne soit pas une gourde éprise de pouvoir , ne respectant que les apparences des conventions de la cour.

L’acteur qui joue le roi mérite des louanges car il est crédible dans son rôle de déséquilibré dépassé par les événements. On se dit que le destin d’un royaume a parfois tenu a peu de chose ! L’acteur qui joue le rôle du médecin est très présent, il n’est pas beau mais il a une telle énergie en lui qu’on comprend l’amour de la jeune Reine délaissée.

J’ai bien aimé, également, que les idées des philosophes français aient permis de changer le destin d’un pays (à notre époque, l’idée que la France ait été, au XVIII, un moteur pour l’Europe ça fait tout drôle !). Si ce film passe encore près de chez vous ne le ratez pas !

On en parle

The temple of Whiskers

Bande annonce 

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The last. Et très bon cru, ce jeune d’origine indienne qui veut devenir DJ, nous a permis de découvrir les réalités de la minorité pakistanaise en Grand Bretagne. Je ne suis pas une spécialiste de la musique des DJ mais leur talent force mon admiration.

Ce qui m’a surtout intéressée, c’est la description assez fouillée de la famille pakistanaise. Ce jeune essaie de s’affirmer dans une famille traditionnelle qui a très bien réussi mais n’évolue que de façon superficielle. La cohésion de la famille tient surtout par l’hypocrisie des uns et des autres. Certains ont des vraies valeurs, d’autres affichent un conservatisme qui leur permet de cacher les libertés qu’ils se donnent dans leur vie personnelle.

Ce n’est pas un monobloc, ce sont des gens en pleine mutation et ce n’est vraiment pas simple pour eux , pour une fois on voit un jeune garçon en résistance avec sa famille , mais on voit que c’est encore plus compliqué pour les filles. Merci au festival de nous permettre de voir des films qui ne passeront jamais en France.

Je profite de ce dernier article pour faire un petit bilan du festival 2011. C’est toujours aussi grisant d’aller de salle en salle pendant 5 jours et de se laisser à ses émotions. On peut rire et pleurer, s’enthousiasmer et détester. C’est permis et même conseillé ! J’aime aussi entrer en contact avec d’autres passionnés de cinéma qui apportent toujours une petite touche personnelle dans leur façon de voir les films. Merci à Hussam Hindi pour cette programmation intelligente et sensible et merci à ma soeur Brigitte, à tous mes amis et aux rencontres dans les queues d’attente qui ont bien voulu discuter avec moi.

Voici mon palmarès

 En première position

Thyrannosaur (Hitchcock d’or prix du jury)

Ensuite à égalité

This is England’ 86

L’Irlandais (prix du public)

Lou

Ensuite

You Instead

Everywhere and Nowhere

Week End

Behold the Lamb

 Moins aimé

Perfect sense

 Pas aimé

Jig

Oranges and Sunshine

 À fuir

 We need to talk About Kevin

In love whith Alma Cogan

Archipelago

 

Et vive le festival 2012 ! ! !

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Après la déception de « cherchez Hortense » et un plaisir en mi-teinte « Du vent dans mes mollets » et avant mon festival préféré (LE festival du film britannique). Voici un film que je recommande à toutes et à tous. Brièvement voici l ‘histoire : un réfugié algérien se retrouve instituteur dans une école du Québec où une enseignante s’est donné la mort. Cela permet au cinéaste , de traiter à la fois des problèmes éternels : les enfants confrontés à la mort , et les drames du monde actuel.

Philippe Falardeau est un grand cinéaste. J’ai eu la gorge nouée lorsque Lazhar, lors de sa demande pour obtenir le droit d ‘asile, est obligé de raconter la tragédie qui l’a obligé à fuir l Algérie. J’ai ressenti la même chose lorsque le petit Simon laisse éclater le poids qui l’empêche de vivre depuis le suicide de sa maîtresse. Ce sont les deux moments forts du film, mais tout le reste sonne juste. Les personnages secondaires sont bien traités, rien n’est laissé au hasard ni à la caricature facile. Par exemple, le prof de gym au sifflet , n’est pas l’abruti de service qu’il semble être à première vue. C’est lui qui apporte une remarque qui sous-tend tout le film : à force de ne pas vouloir toucher les enfants, de peur d’avoir des gestes ambigus , les enfants deviennent des « dangers radio-actifs », les enseignants s’interdisent tout geste naturel et cela peut entraîner des catastrophes.

La musique est superbe et les images du Québec n’ont rien de « romantiques » mais elles doivent être très proches de la réalité. C’est un film qui me trotte dans la tête et je sais que vais aller le revoir , rien que pour entendre à nouveau Fellag lire sa fable de la fin du film.

Allez-y et racontez moi.

On en parle

les bottines rouges

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Un très beau film dont je n’ai vraiment pas beaucoup entendu parler , même dans le monde des blogs. Une jeune femme médecin est dans la ligne de mire de la Stasi car elle a demandé de passer à l’ouest. Après la prison, elle se retrouve dans un village de campagne , surveillée par la police. On pense évidemment à « la vie des autres » qui m’avait beaucoup appris sur les méthodes de la Stasi dans l’Allemagne de l’Est.

La tension qui règne pendant tout le film est très bien rendue. J’ai beaucoup aimé le son, je ne le remarque pas souvent mais dans ce film , c’est très prenant. Tous les sons semblent « réels », et lorsque la jeune femme joue du piano ce court moment de musique est très émouvant et très beau. C’est tout le charme de ce film cela se passe dans une belle région, la campagne est belle , le bord de mer sauvage. En revanche les bâtiments sont vétustes, les méthodes de la police brutales et le désespoir de la jeunesse papable. Le contraste entre les activités humaines et la beauté de la nature rend ce film crédible et attachant. Le personnage de Barbara est très beau et l’histoire prenante. On ne peut pas dévoiler la fin , car il faut aller voir ce film, mais je n’oublierai pas les larmes de la scène finale.

Les deux acteurs principaux sont d’excellents acteurs , j’ai trouvé l’actrice très belle mais un peu statique même si son rôle l’exigeait. Mais quelle horreur ce régime !

On en parle…..

Un nouveau blog Valérie Boas

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Encore une comédie réussie ! Le monde de la radio où on doit sortir une bonne blague toutes les minutes est, à mon avis (pour peu que je puisse en juger, moi l’aficionado de France Culture !) bien croqué.

Grâce à ce genre film , la langue d’aujourd’hui arrive jusqu’à moi. Je dois tout le temps faire un effort de compréhension mais c’est drôle et très enlevé. Les personnages ne manquent pas d’humanité et si je trouve cela moins bien fait que « Good Morning England » auquel ce film fait penser, il est beaucoup plus humain. Ce n’est pas mon monde, ce n’est presque pas mon époque, c’est un plongeon dans les média et le 21e siècle, que ces gens sachent si bien se moquer d’eux mêmes est rassurant.

Franchement encore un moyen de se détendre. La salle riait beaucoup et moi j’ai souvent éclaté de rire comme les jeune de 18 ans devant moi.

La critique qui m’a donné envie d ‘y aller

Les coups de coeur de Géraldine

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