The last. Et très bon cru, ce jeune d’origine indienne qui veut devenir DJ, nous a permis de découvrir les réalités de la minorité pakistanaise en Grand Bretagne. Je ne suis pas une spécialiste de la musique des DJ mais leur talent force mon admiration.
Ce qui m’a surtout intéressée, c’est la description assez fouillée de la famille pakistanaise. Ce jeune essaie de s’affirmer dans une famille traditionnelle qui a très bien réussi mais n’évolue que de façon superficielle. La cohésion de la famille tient surtout par l’hypocrisie des uns et des autres. Certains ont des vraies valeurs, d’autres affichent un conservatisme qui leur permet de cacher les libertés qu’ils se donnent dans leur vie personnelle.
Ce n’est pas un monobloc, ce sont des gens en pleine mutation et ce n’est vraiment pas simple pour eux , pour une fois on voit un jeune garçon en résistance avec sa famille , mais on voit que c’est encore plus compliqué pour les filles. Merci au festival de nous permettre de voir des films qui ne passeront jamais en France.
Je profite de ce dernier article pour faire un petit bilan du festival 2011. C’est toujours aussi grisant d’aller de salle en salle pendant 5 jours et de se laisser à ses émotions. On peut rire et pleurer, s’enthousiasmer et détester. C’est permis et même conseillé ! J’aime aussi entrer en contact avec d’autres passionnés de cinéma qui apportent toujours une petite touche personnelle dans leur façon de voir les films. Merci à Hussam Hindi pour cette programmation intelligente et sensible et merci à ma soeur Brigitte, à tous mes amis et aux rencontres dans les queues d’attente qui ont bien voulu discuter avec moi.
Voici mon palmarès
En première position
Thyrannosaur (Hitchcock d’or prix du jury)
Ensuite à égalité
L’Irlandais (prix du public)
Ensuite
Everywhere and Nowhere
Moins aimé
Pas aimé
À fuir
Et vive le festival 2012 ! ! !