kinderzimmer-1393211-616x0Auteure repérée sur les blogs.

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J’ai un peu oublié les blogs qui m’ont conduite à acheter ce livre. Je suis très difficile sur ce sujet : les camps d’extermination nazis. Toute œuvre historique me mobilise immédiatement et parfois aussi des romans sur le nazisme , comme le roman de Rafaël Jerusalmy (Sauver Mozart). Valentin Goby a décidé de traiter un sujet particulièrement délicat : quelques enfants nés dans les camps de concentration ont survécu aux terribles conditions de leur naissance.

Nous suivons la mémoire douloureuse d’une vieille femme, Mila. Jeune, elle a été déportée à Ravensbrück , elle accepte de parler devant des élèves français. Bien sûr, nous sommes dans l’horreur absolue et on sent que l’auteur met toute ses qualités de sensibilité pour bâtir une histoire qu’elle puisse nous raconter. J’ai lu ce roman depuis au moins quatre semaines et je n’arrive pas à écrire mon billet. Étant donné l’horreur du sujet , est-ce que j’ai le droit d’écrire que je n’ai pas été touchée ? Je suis contente de voir que ce livre trouve son public, car le monde ne doit jamais oublier vers quoi mène le totalitarisme et à quel point l’humanité a en souffert. Je cherche à comprendre mes propres réactions, je pense avoir un respect absolu pour tout effort de mémoire donc pour les témoignages , mais s’il s’agit de créer une œuvre romanesque je trouve que si l’auteur joue uniquement sur notre sensibilité je trouve cela trop facile.

Désolée pour cet auteur et ce roman.

2 Thoughts on “Kinderzimmer – Valentine GOBY

  1. keisha on 9 octobre 2025 at 11:30 said:

    Tiens je n’avais pas vu ce billet (2014). Figure toi que j’ai démarré ce roman, au départ pas de Mila, mais Suzanne, mais j’ai bien accroché à cette personne qui témoigne.
    Ensuite, ah bon Mila (l’autre prénom n’était pas bien? Trop daté? C’est une autre personne? il semble que non) et Ravensbrück. J’ai lâché l’affaire et je pense partager ton ressenti sur les livres au sujet de cette période

  2. OK . Nous n’avons pas été nombreux à ne pas aimer ce roman. Mais c’est l’avantage de la blogosphère, on sait que les gens lisent les livres et sont sincères dans leur ressenti.

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