Lu grâce au club de lecture de la média­thèque de Dinard.

Une lecture fluide et rapide (142 pages), ce n’est pas un roman désagréable loin de là. L’histoire suit le trajet d’ne jeune femme brillante qui photographie des enfants pour les mettre sur des catalogues. Elle rejoint sa sœur qui est enceinte. Ces deux jeunes femmes ont été réunies à travers l’amour d’une femme Irène, mère biologique pour Eva, adoptive pour Liv. Malheureusement, Irène vieillit dans une maison médicale car elle a la maladie d’Alzheimer. Pendant le trajet entre Paris et la frontière est de la France, l’auteure reconstitue la vie des ces trois personnes.

La réflexion sur les enfants top-modèles est intéressante mais pas très originales, détruire l’enfance parce que l’objectif d’un appareil va en faire des jouets pour le regard des adultes, c’est tellement évident ! la vie de Liv, son enfance et son adaptation dans la vie sociale après son adoption m’a intéressée, mais la description de sa façon de « guérir » le mal-être des gens est très peu crédible, en une phrase elle fait mieux qu’une thérapeute en plusieurs années. Irène, leur mère, attend la fin de sa vie dans la « Maison Sérénité » ; Pour ce thème, on retrouve bien ce que l’on connaît de ces malades et de ces maisons. Je sais que j’oublierai très vite ce roman, sa longueur n’est pas le seul critère qui fait que je le classe sans trop le vouloir, dans les lectures légères et qui ne me marquent pas.

Citations

Les pensées en voiture

Elle voudrait chasser les souvenirs de cette séance photo de l’intérieur de la voiture, mais les pensées font ce qu’elles veulent de nous. Si elles veulent entrer dans les voitures, elles entrent, elles n’attendent pas qu’on les prie.

Le travail d’Éva

le numéro Adorable boudeuse, l’un des thèmes qui avaient le mieux marché, à croire que les gens n’aimaient rien tant que les emmerdeuses, après tout rien de nouveau sous le soleil, ça faisait belle lurette que les emmerdeuses étaient considérées comme les êtres les plus attractifs de la Création, qui aurait envie de faire la cour à une béni-oui-oui ?

Les enfants top-modèles

L’histoire des enfants qui posent pour Lamb est déjà contenue dans leurs prénom. Leurs parents leur donnent à la naissance des noms de femmes vénales.
Une autre question qu’elle se pose aussi à propos des modèles est celle de leur motivation. Pourquoi acceptent-ils de poser ainsi ? Sa conclusion ne varie pas : les enfants font ça pour être aimé de leurs parents. Pour l’être ils sont prêt à tout.

11 Thoughts on “Les séances – Fabienne Jacob

  1. Si c’est léger et que ça ne marque pas, autant s’en passer ;)

  2. Allez, un roman que je ne note pas, c’est toujours bon à prendre… euh à ne pas prendre !

  3. Une lecture dont je pourrais me passer je pense…

  4. J’ai envie de découvrir cette auteure ; je ne commencerai donc pas par ce titre-là.

  5. Il y en a un peu trop de ces romans acceptables qui ne laissent aucune trace.
    Mais si c’est le jugement de certain(e)s, peut-être le livre fera-t-il le miel de candidats lecteurs/lectrices moins aguerri(e)s ? Je me souviens m’être fait les griffes sur des lectures que je jugerais insipides aujourd’hui.

    • C’est compliqué d’avoir des jugements négatifs sur des livres que l’on trouve « honnêtes » mais qui ne nous marquent pas. Car évidemment, ils peuvent plaire à d’autres mais c’est le privilège des blogs, il s’agit bien de l’humeur de ceux qui rédigent les billets . C’est pourquoi je lis les blogs, on sent une personne derrière chaque billet pas une soi-disant objectivité des critiques littéraires de la presse.

  6. Merci pour tes conseils : un roman que je ne lirai pas forcément…

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