Lu grâce au club de lecture de la médiathèque de Dinard. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Leclère et coup de coeur de mon club.
Dans ma volonté d’aller vers des lectures qui ne sont pas trop dans mes goûts, je me suis lancée dans ce roman policier car il était au programme de mon club. J’ai vraiment du mal avec le suspens et, encore une fois, j’ai commencé par la fin. Pour ce roman cela n’enlève pas grand chose à l’intérêt, sauf que je ne peux pas vous la raconter alors que j’en brûle d’envie. J’imagine vos déceptions et la colère de Krol si je révélais la solution de cet horrible suspens : est-ce que la pauvre Tessa « presque » victime d’un tueur en série quand elle avait 16 ans arrivera à sauver du couloir de la mort celui qui avait été arrêté à l’époque ? Elle est adulte maintenant et doit donc revivre son calvaire car il n’est pas certain que le coupable idéal : un noir qui passait par là, soit vraiment le tueur. Je vous promets que ce que je dévoile ne va pas au delà des premières pages.
Ce qui rend ce roman original, c’est que la tension ne vient pas de la peur de l’ado séquestrée dans une tombe, on sait dès le début qu’elle a été sauvée contrairement aux autres « marguerites » qui, elles, ont été assassinées. Mais du fait que l’enquête doit reprendre et que les fils si embrouillés doivent être de nouveau démêlés, l’angoisse s’installe quand même car Tessa semble si fragile et ce qu’elle a vécu si terrible. Je pense que les amateurs du genre doivent adorer, moi je le trouve étonnant, bien construit et posant au passage le problème des préjugés racistes qui empêchent que la justice américaine soit « juste » pour tous ses citoyens. Mais je ne comprends pas le plaisir qu’on peut avoir à lire des horreurs absolues qui montent en tension grâce au suspens.
Avec ce genre de romans, on peut aussi apprécier la maestria avec laquelle un auteur construit son suspens. Pour ma part, j’aime en lire de temps en temps, pour être surprise, mais gare si ce n’est pas le cas :-)
Je suis mal placée pour juger, ce roman est comme dans un casse tête où toutes les pièces s’imbriquaient de façon astucieuse. Mais comme, en toile de fond, il s’agit de l’horreur du cerveau d’un pauvre malade criminel, je n’arrive pas à apprécier.
Je ne suis pas trop non plus roman policier… Bien que trois coquillages :-)
À notre réunion du club, les amatrices du genre, des femmes très dignes mais qui adorent lire des thrillers, ont beaucoup aimé.
Je fatigue un peu des serial killers. Pas de de détails gore?
non ici c’est plutôt la tension de la personne qui essaie de reconstituer ses souvenirs qui construit ce roman.
Ma volonté d’aller vers des lectures qui ne sont pas trop dans mes goûts ne me portera jamais vers un tel roman je crois ;)
mais tu n’es pas dans un club de lecture ? j’aime bien m’intéresser aux lectures des autres lectrices.
La colère, la colère, comme tu y vas fort !!!! Ceci dit, il est normal de ne pas révéler la fin d’un roman policier. Mais pourquoi commences-tu donc les livres par la fin ?
oui j’exagère tu as des colères très supportables !. Je commence par la fin car le suspens m’empêche de profiter de la lecture par exemple j’adore quand on me raconte un film ou un livre car je retrouve le plaisir de l’autre et le mien qui est différent.
J’aime les polars, à condition justement qu’ils ne soient pas trop violents où trop « gore ». J’ai l’impression que c’est le cas ici.
non ici il s’agit surtout d’un thriller psychologique
le plaisir des polars pour moi c’est de me couper du monde réel, de suivre une intrigue comme si ma vie en dépendait et au bout de remettre les deux pieds sur terre, une petite incartade donc moins chère qu’une séance chez le psy :-) et qui me fait tout oublier
moi je n’oublie rien du monde réel, et cela m’empêche de lire car je veux trop connaître la fin, quand je la connais tout va mieux et je peux lire sans problème.
Je n’ai pas aimé du tout ce polar.
intéressant et vous êtes d’habitude lectrice de polar?
Comme toi je ne suis pas attirée par ce genre de roman