Traduit de l’allemand par Catherine Barret.
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J’ai commencé ce livre en étant persuadé que j’allais m’amuser, l’histoire des réincarnations successives ça me plaisait bien : pas de chance je me suis un peu ennuyée, pas au point d’arrêter le livre mais je l’ai lu sans passion. Je pense que si ce livre a eu autant de succès en Allemagne, c’est qu’il doit avoir des effets de langue qui disparaissent à la traduction. Sinon qu’un Allemand construise tout un livre sur le regret qu’une femme peut éprouver à ne pas avoir été assez présente pour son enfant, ne me surprend pas, mais ne me passionne pas. Je pense que ce genre de livre ne doit pas contribuer à réduire ce paradoxe : l’Allemagne est le pays où on est le plus persuadé que rien ne remplace la présence de la mère auprès d’un enfant jusqu’à 4 ou 5 ans et en même temps celui où le taux de fécondité est le plus bas.
Pour ce qui est des mœurs de l’audiovisuel, on n’apprend vraiment pas grand-chose !

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