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La question qui me trotte dans la tête depuis hier soir, c’est comment ce film réalisé par un journaliste français, avec le plus grand acteur israélien du moment, peut être reçu par les deux peuples qui nourrissent depuis 60 ans leur haine réciproque.

Si ce film avait été réalisé par un cinéaste palestinien j’aurais eu quelque espoir que, par exemple, les martyrs d’Allah n’aient plus la côte chez les fanatiques islamistes. Si ce film avait été réalisé par un Israélien, on aurait pu espérer que la prise de conscience de la violence faite aux habitants de Gaza perturbent un peu plus le sommeil des survivant de la Shoa qui occupent aujourd’hui une terre si difficilement conquise. Mais bon, ce n’est pas le cas, c’est un film pour les Français, ce n’est déjà pas si mal, car comme moi sans doute, ils n’avaient pas vraiment bien réalisé ce qu’était le quotidien des habitants de Gaza.

C’est mieux d’y avoir mêlé une fable : un cochon sauvé des eaux, honni des deux cultures et qui ne doit pas fouler le sol ni de la Palestine ni d’Israël. La fable rend le quotidien misérable plus supportable, mais ça n’enlève rien au tragique de la haine sans merci que se livrent musulmans et juifs. Cela réduit les uns à la misère et les autres à ne vivre que le doigt sur la gâchette.

Et le film lui-même ? Je l’ai trouvé un peu lourd, le mélange réalité fable ne fonctionne pas très bien, on ne s’ennuie pas, mais on comprend tout le temps les intentions du réalisateur souvent avant que la scène soit complètement terminée. Les répliques sont parfois trop convenues comme le soldat israélien qui en partant espère que leurs deux peuples pourront s’entendre comme dans sa série préférée qui était celle également de la de la femme palestinienne. On sait ce qu’il va le dire avant qu’il n’ouvre la bouche… C’est énervant et un peu comme je le disais avant, lourd.

Que ces critiques ne vous empêchent pas d’aller voir le film, une fable fait parfois plus pour une cause qu’un film militant.

On en parle

Châtouillement de l’âme (parce que j’aime bien le titre de son blog).

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Traduit du norvégien par Hélène Hervieu et Eva Sauvegrain.

2
Si ce livre n’avait pas été au programme du club de lecture, donc choisi par ma bibliothécaire préférée, j’aurais abandonné à la page 50. Je n’en pouvais plus d’imaginer cette jeune femme boire des bières de plus en plus vite, en se dépêchant pour faire la place au gin, au cognac au whisky…

Tant d’alcool pour faire comprendre qu’elle va mal très mal … du coup je suis allée faire un petit tour sur Babélio et j’ai vu que d’autres lectrices avaient aimé cette histoire alors je me suis accrochée, bon c’est sûr c’est beaucoup, beaucoup trop long et trop alcoolisé. Mais il y a quelques bonnes remarques sur notre société des loisirs.

Les voyages, par exemple, et les touristes qui ne voient les paysages qu’ à travers leur appareil photo numérique sans oublier cette si noble cause : la défense des animaux sauvages. C’est un peu étrange de trouver des remarques judicieuses sur notre société dans un roman qui m’intéresse aussi peu.

La deuxième partie du livre, là où les explications sont données au mal être de Béa, va un peu plus vite. Pas de chance pour moi ! le roman prend alors l’allure d’un polar psychologique, et je n’aime pas trop les polars.

Citations

 Je me sens toujours mal à l’aise avec les Japonais et leurs sourires automatiques qui semblent venir de je ne sais où, sans raison apparente . Comment font-ils quand ils sont vraiment heureux ?

 

Des gens qui en avaient assez de monter à dos de chameau en Egypte, de se promener en gondole à Venise , ou d’écouter avec un mélange de peur et de jubilation , les sirènes de police devant Manhattan . Pour leurs amis un voyage comme ça devait être follement exotique et valoir largement son prix exorbitant

 

Tout penaud Frikk regardait le phoque sur la plaque de glace, incapable de profiter du spectacle dans la mesure où il ne pouvait pas le photographier

 

Tant d’hommes ont été estampillés courageux, uniquement parce que leur intelligence était rudimentaire.

 

 Elle avait envie de rencontrer un ours blanc, mais il fallait qu’il soit inoffensif. Rien ne devait être dangereux, seulement extraordinaire, exotique et surtout écologiquement correct….

On en parle

L’as tu lu 

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4
Comme je suis triste de ne pas être entourée de mes quatre petits fils, pour donner un avis ! Je vais les voir bientôt ; j’enrichirai mon texte de leur opinion après les vacances de Noël.. Vous n’aurez donc, aujourd’hui, que le point de vue d’une grand-mère qui aime raconter les histoires : je me vois très bien raconter ce bel album à des enfants. L’auteur a repris les objets du quotidien et les transforme en monstres. Les dessins sont très expressifs et sont eux-mêmes une parodie des livres scientifiques pour enfants.

Je pense que ça peut amuser les enfants, mon préféré c’est le Cornétausaure qui «  attire ses proies avec sa tête en grosse boule de glace et son sourire à la vanille…. Pour le vaincre une seule solution : il faut le flatter sans s’arrêter. Ça le fait craquer. Ça le fait fondre. ». Les dessins sont très vivants et très drôles.

 

La fin est surprenante, je laisse donc l’effet de surprise. Ma question c’est de savoir si les enfants seront sensibles à cet humour.Je me souviens que mes enfants avaient adoré « La belle Lisse poire du prince de Motordu », de Pef c’est une belle référence. Je sais aussi qu’en matière d’humour ce sont les enfants qui choisissent, pas les parents ni même les grands parents.

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Traduit de l’américain par Christine Le Bœuf

3
J’aurais abandonné la lecture de ce roman s’il ne m’avait pas été prêté . Finalement on s’accroche à ces personnalités féminines, plus qu’à l’histoire de Mia, poétesse délaissée par un mari qui a voulu faire « une pause » c’est à dire vivre une aventure avec une jeune femme et qui, à la dernière page du livre, reviendra vers son épouse.

Dans ce roman, l’auteur s’intéresse à tous les âges de la femme, les pestes bêtement cruelles de 16 ans, la jeune mère débordée par ses deux enfants, et les femmes très âgées en maison de retraite. Les hommes sont absents mais sont aussi le centre d’intérêt ou de destruction de tous les âges. (Un peu moins dans la maison de retraite).

J’ai bien aimé les relations entre les vieilles dames et la description de la cruauté des adolescentes, mais j’ai été un peu agacée par les lieux communs sur la condition féminine, et ça m’a semblé tellement américain ! Il n’y a pas une intrigue que l’on suivrait et qui donnerait de l’intérêt du roman mais en revanche une analyse assez fine des relations les fille et les femmes entre elles. Quelques pointes d’humour, beaucoup de références littéraires et un procédé qui m’agace toujours : une façon d’interpeller le lecteur en lui suggérant des réactions. (« Et je vais vous le dire en toute confidence, vieil ami, car voilà bien ce que vous êtes maintenant vaillante lectrice, vaillant lecteur, éprouvés et fidèles et si chers à mon cœur ».)

Je ne sais pas pourquoi mais chez moi ce genre de phrases me donne toujours envie de répondre à l’écrivain : « fais ton boulot mais laisse moi réagir à ma façon ! ! »

Citations

La pause était française, elle avait des cheveux châtains plats, mais brillants, des seins éloquents qui étaient authentiques, pas fabriqués, d’étroites lunettes rectangulaires, et une belle intelligence.

 

Les cinq vivaient dans un présent féroce car, à la différence des jeunes qui envisageaient leur fin avec distance et philosophie, ces femmes savaient que leur mort n’était pas une abstraction.

 

Seuls les gens âgés ont accès à la brièveté de la vie.

 

Mais les filles seront-elles toujours les filles ? Gentilles, maternelles, douces, passives, intrigantes, furtives, méchantes ?

 

Le club de lecture c’est très important. Il en pousse partout comme des champignons, et c’est une forme culturelle presque entièrement dominé par des femmes.

On en parle

Nathalie-lit

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 Si vous ne l’avez pas déjà vu, précipitez vous, ce film est aussi bien que tous les compliments qu’il reçoit. Ne cherchez pas à le comparer à rien d’autre qu’à lui-même, on rit on est ému et on croit à l’histoire. Sans doute, savez-vous déjà qu’un jeune homme noir, issu de la banlieue parisienne de la cité Berlioz qui n’a de musicale que le nom, devient l’accompagnateur d’un richissime tétraplégique spécialiste de Berlioz (entre autre) et qui, lui, n’a rien à voir avec la cité du même nom. Choc des cultures, fascination de l’un pour la force de vie de l’autre ce film est bien mené et rend heureux.

À consommer sans modération. Je connais quelqu’un qui l’a déjà vu deux fois avec le même plaisir la deuxième fois !

On en parle

Les coups de cœur de Géraldine

On en parle aussi dans libération... ils ont détesté et c’est intéressant de lire pourquoi

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Excellent moment de cinéma, j’ai été captivée dès les premiers instants. Ce film est absolument superbe, sans doute un peu trop esthétisant par rapport à la dure réalité des filles des maisons closes. Mais cela ne veut pas dire que la violence à laquelle elles sont quotidiennement confrontées soit gommée. Bien au contraire, c’est le sujet du film. Mais cette violence est entourée d’un décor qui permet aux hommes de se sentir attirés par de très jolis corps féminin, alors bien sûr c’est très beau.

Toutes les références littéraires fonctionnent, Apollinaire son amour du corps féminin et ses douloureux échecs avec les femmes aimées, Zola pour « Nana » et la déchéance physique de la prostituée, Maupassant bien sûr pour la scène de la partie campagne mais aussi la personnalité de « Boule de suif » et surtout Proust pour la minutie du décor et le côté « fin d’un monde »…. La peinture : Courbet «  l’origine du monde » est clairement évoqué.

On est bien dans ce film, trop bien sans doute, je doute qu’il y ait eu autant de douceur entre les femmes des maisons de tolérance, la patronne semble plus humaine que les directrices de pensionnats féminins de la même époque. Il est vrai qu’elle connaît tout de la vie : les bons et les mauvais côtés des puissants de ce monde.

J’ai trouvé quelques longueurs surtout à la fin. Anecdote : Le film était donné à Saint-Malo dans le cadre d’une association « Ciné Malo » donc avec présentation. La personne qui présentait le film a dit qu’il y avait plusieurs centaines de maisons closes à Paris en 1900 et que 50 % des bénéfices allaient à l’état. Eclat de rire général dans la salle : « qu’est ce qu’on attend pour les ouvrir ….voilà une bonne source de revenu pour la crise actuelle » ! !

On en parle

De son coeur le vampire (joli nom de blog , belle référence littéraire !)

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J’avais un bon souvenir de « Marius et Jeannette » et j’avais bien aimé ce que disait Krol (vous trouverez son blog en lien à la fin de mon texte). C’est donc sans hésiter que je suis allée voir le dernier film de Robert Guédiguian. Déception ! Ce film dégouline de bons sentiments ! C’est terrible : les courageux militants CGT de la SNCM de Marseille vont être braqués par un voyou au grand cœur des cités.

Mais que font les travailleurs sociaux de cette grande ville ! ! Ce jeune de 22 ans élève ses deux petits frères qui resteront seuls dans leur appartement après son incarcération parce qu’il est obligé de voler pour payer son loyer. Et la police ? Comme d’habitude un peu pourrie mais pas trop ! Le commissaire donne bien une matraque à notre héros CGT pour qu’il se venge contre son agresseur, mais il parait que ça se fait couramment dans les commissariats.

Et les pauvres petits si mignons mais seuls dans l’appartement ? ? Ne vous inquiétez pas trop, la bonne grand-mère CGT et le bon grand-père CGT vont les prendre en charge et les élever pendant que le grand frère est en prison. Mais que font les travailleurs sociaux ? ? Et la mère des enfants ? La mère qui laisse ses trois enfants seuls sans aucune ressource n’est pas crédible, mais le moins réaliste c’est que ses enfants ne soient pas confiés à des services sociaux.

Il y a bien une petite remise en question des ouvriers avec des statuts protégés par rapport aux jeunes en situation précaire mais sans pour autant une analyse sur le rôle de la CGT dans le bon ou mauvais fonctionnement du port de Marseille. J’ai pensé à un mauvais film de propagande au pire moment de l’URSS. Et comme tout film de propagande, il confortera dans leur opinion ceux qui ont envie de croire que le monde fonctionne de cette façon et agacera les autres par sa mauvaise foi.

On en parle

Krol a beaucoup aimé

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 Traduit de l’anglais par Georges-Michel Sarotte d’après la traduction du Farsi par Sara KHALILI

3
Reportez-vous vite au lien que j’ai mis à la fin de mon texte. J’aurais adoré être d’accord avec Keisha. Comme elle, j’ai ri à certains passages et j’ai apprécié l’humour terrible de cet écrivain qui raconte les pires horreurs d’un ton détaché.

Mais je me suis complètement perdue dans son récit. Je voulais lire assez vite car ce livre est proposé au club et il faut essayer de ne pas garder les livres trop longtemps. Cela explique peut-être que je n’ai pas eu le temps de me familiariser avec les méandres du récit. À la fin je ne savais plus qui était réel et qui était imaginaire, en plus les procédés sont répétitifs et finissent par émousser le sens critique du lecteur.

Sans cesse, l’auteur s’adresse à nous en disant

« posez moi la question… Demandez-moi maintenant… »

Je voulais de toutes mes forces aimer ce roman qui dénonce la censure et la violence faite aux femmes et à tous ceux qui s’oppose à l’islam en Iran. Mais les différents récits qui se croisent m’ont perdu en route. Je l’ai fini en le lisant en diagonale et sans vraiment m’y intéresser.Je suis contente de voir que d’autres ont su apprécier ce roman. Je me demande si la traduction n’est pas pour beaucoup dans ma difficulté. Voilà un livre écrit en farsi traduit en anglais pour des lecteurs américains. Et cette version là qui est traduite en français.

Citations

Cette nouvelle constitution autorise l’impression et la publication de tout livre et journal et interdit formellement la censure et tout examen préalable. Malheureusement, cependant, notre constitution ne signale pas que ces livres et autres publications ont le droit de sortir librement de l’imprimerie.

 

Peut-être ne me croirez-vous pas, mais c’est un fait qu’un grand nombre des romans de Danielle Steel ont été traduits en farsi et, comme leurs imitations iraniennes, sont réimprimées des dizaines de fois et avec de forts tirages. J’adorerais rencontrer Danielle Steel un de ces jours et lui demander tout à trac : qu’avez-vous fait pour que M. Petrovitch accorde si généreusement la permission de quitter l’imprimerie, après avoir, il va s’en dire effacer les scènes des baisers ?

 

 Au cours de notre histoire vieille de plusieurs millénaires, nous les Iraniens avons toujours cherché à rendre possible l’impossible. Pendant une certaine période où la censure imposée aux films et aux programmes de télévision était la plus sévère, le censeur chargé de visionner les programmes de la 3, chaîne gouvernemental était aveugle.

On en parle

En lisant en voyageant

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3
La quatrième de couverture vous le dit, le style de Saphia Azzedine « virevoltant est irrésistible ». C’est vrai, ce petit roman est un bon moment de drôlerie dans la droite file des « intouchables » il montre qu’une certaine forme d’énergie vient de la banlieue qui ne s’embarrasse pas des codes pour réussir. Dans le genre : « il n’y a que ton énergie pour te sortir de la médiocrité », les adolescents des banlieues n’ont pas beaucoup le choix : ils doivent tout donner pour s’en sortir.

Paul, finalement a cette chance d’avoir un père affectueux et présent, bien sûr il fait des ménages mais il aime son fils et c’est réciproque alors peu importe finalement que Polo n’arrive pas à l’admirer. Bien sûr ce n’est pas un « grand » roman mais en plein mois de novembre avec ces journées qui se terminent à 5 heures et les informations toujours aussi réjouissantes, rire ça fait du bien. Et Saphia Azzedine a ce talent faire rire de tout ou presque.

Citations

J’apprenais qu’un homme pouvait prendre quatre cents pages pour dire à une femme qu’il l’aime. Quatre cents pages avant le premier baiser, trois cents avant une caresse, deux cents pour oser la regarder, cent pour se l’avouer. À l’heure où on envoie des textos quand on a envie de baiser, je trouvais ça prodigieux, vertigineux, fou, démesuré, extravagant, insensé, grandiose…..

Je trimballe le chariot de produits jusque dans les toilettes hommes et il me vient une drôle de pensée en voyant ce qui m’attend. Je me dis qu’un homme a beau employer des mots dédaigneux, arrogants, supérieurs et transcendants, il ne sait toujours pas viser dans le trou.

Parfois on regarde les infos le soir sur la une et mon père commente chaque nouvelle. Comme tous les gens qui n’ont pas d’avis, il la ramène sans cesse sur des sujets trop grands pour lui.

Ma mère est une fan du fait divers sanglant. « un homme achève sa femme à la hache et dévore son foie avec des aromates. »

Elle n’est jamais rassasiée, toujours en manque d’émotion. Car un pédophile qui viole un enfant ça l’émeut aux larmes. Heureusement, il y a de nouveaux cas tous les jours. Il y a de quoi faire avec les pédophiles.

Elle ne méritait pas mieux, elle n’avait qu’à pas croire un homme marié. Ce sont les plus grands menteurs de la galaxie, tout le monde le sait. Ils n’ont pas le choix, ils sont mariés.

De toute façon, les gros bolides c’est bien connu c’est pour les cons. Le bruit du moteur sert souvent à camoufler le courant d’air qu’ils ont dans la tête

– Oui. Mais, j’veux dire, quand t’es blond tu veux être brun, et quand t’es brun, tu veux être blond.
– c’est vrai…
– Et c’est pareil pour un tas d’autre choses hein ! L’être humain, il sera jamais content. Il veut toujours le contraire de qu’est-ce qu’il a.
– Sauf quand on est riche et beau, on veut rarement devenir pauvre et moche.

C’est exactement ce que je déteste chez l’être humain en général et chez mon père en particulier. Cette obscène habitude de tout rapporter au cul, pour faire une blague quoi…. ça va graduellement : plus c’est graveleux, plus ça glousse vicieusement. C’est culturel, on parle de cul pour un oui ou pour un non, ça va de pair avec l’arriération de ma populace. Mon oncle, cousins et grand pères font la même chose le dimanche et moi ça me donne la nausée.

Fêter un mariage c’est aussi con que de fêter une entrée en guerre. Comme si on voulait faire passer la pilule avec de la crème chantilly histoire que l’enculade soit moins vive.

On en parle

Chez lo

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5
Je conseille ce livre à tous les parents et grand parents d’enfants entre 4 et 8 ans. Je ne l’ai pas encore testé avec mes petits fils, dès que j’aurai leur opinion je la mettrai sur mon blog. En attendant je dois dire que je me suis régalée à la fois grâce au dessin, délicieusement rétro , un peu naïf, et aussi grâce au texte qui n’a presque pas vieilli.

Citation

Moi, si j’étais grand, je serai complètement différent, et je serais toujours content. Pour commencer, je serais content de pouvoir faire tout ce que je veux…

J’attraperais les mouches à la main. À condition, bien sur, d’avoir pris des cours d’attrape-mouches.

On en parle

Tu l’as lu (tucru)