Traduit de l’anglais par Johan-Frédérik HEL GUEDJ.
C’est particulièrement difficile de critiquer un cadeau, et en plus c’est une amie de la blogosphère qui me l’a offert. Merci Keisha et désolée de n’avoir pas apprécié cette lecture. Pourtant cette auteure bénéficie d’une presse élogieuse et semble très bien vendre ses romans. Joanna Trollope s’intéresse aux rapports humains dans les famille. Celle de Suzie Moran est liée par une entreprise de porcelaine que cette femme courageuse et déterminée a su faire prospérer. Elle y emploie ses trois filles et un gendre. Elle a été élevée par ses grands parents et voilà que son père de âge de 80 ans refait surface. Nous allons donc assister à une analyse détaillée des rapports dans les couples et dans la famille au sens large. La quatrième de couverture promet une fin surprenante (comme si on avait peur que le lecteur se lasse avant la fin !) mais l’intérêt n’est pas dans le suspens mais dans la gestion du quotidien. Dans cette famille les hommes assurent le quotidien auprès d’enfants insupportables et les femmes travaillent à l’extérieur. À part un bellâtre collant, stupide et qui sera vite mis sur la touche, les autres personnages sont relativement complexes.
Pourquoi suis-je si critique ? Ce roman tout en dialogues d’une platitudes fatigantes m’a semblé totalement creux.
– Il est parti
– J’ai appris ça
– Il est chez Jeff
– oui
– Où est maman
Des pages entières comme ça, c’est plus que je ne peux en supporter. Et même si les caractères des personnages ne sont pas d’une pièce, ils sont trop prévisibles et rien ne m’a vraiment accrochée.
Citation
Un caractère bien simple
Pour Suzie, il n’y avait alors aucune décision à prendre. Elle avait un pied dans la trentaine, une famille en pleine croissance, et une flopée de puissantes impulsions qui la poussaient en avant, la principale étant sa détermination à commémorer le nom de son grand père dans le lieu et de la manière les plus appropriées qui puissent se concevoir.
Je souris, ne t’inquiète pas! Je n’ai jamais dit que c’était le roman du siècle et surtout pas que c’était le meilleur de l’auteur! Désolée que tu aies perdu du beau temps de lecture (restent quand même deux trois bricoles intéressantes…)
Keisha je l ai mis de côté si tu veux que je lui fasse continuer son voyagé n hésite pas à me le dire, sinon je le laisserai à ma médiathèque.
Il ne s’agissait pas d’un coup de coeur, plutôt déçue par rapport à mes romans d’elle. ‘trop lisse’ écrivais-je. Tu en fais ce que tu désires, une blogueuse curieuse, ou une bibli!
Mais quand même ce n’était pas inintéressant.
Ah ! Les dialogues !!!! Souvent un écueil quand ils tombent vraiment à plat ! Tous les écrivains ne sont pas Vargas ….
En tout cas, jamais lu cette auteure, à succès effectivement, mais parce que je mélange avec un autre écrivain du même nom, plutôt victorien, qui m’avait tenté chez Keisha aussi. Faudrait que je mette de l’ordre dans mes notes, moi … En tout cas, je passe celui-ci, en attendant de me souvenir de qui est qui !
Roman que l on peut laisser passer mais cette auteure à sans doute de meilleurs romans aa son actif.
Effectivement le dialogue donné en exemple ne donne pas envie de le lire mais parfois – comme dans les romans à thèses – les idées sont intéressantes ce qui ne semble pas le cas ici. Pas envie de découvrir ce livre…
Oui tu peux laisser ce roman les dialogues sont un bon exemple du style
C’est vrai pas facile de critiquer un livre offert qu’on n’a pas aimé…
Mais tu as vu Keisha le prend avec le sourire. Quelle classe
Bon, et bien je passe mon tour !
Je comprends il y à tant de livres passionnants à lire
Bonsoir Luocine, pour répondre à l’interrogation d’Athalie, il s’agit d’Anthony Trollope que j’ai découvert avec « Quelle époque! » : un régal. Je passe pour Joanna T. Bonne soirée.
J espère qu Athalie lira ton commentaire. A bientôt Dasola.
jamais lu l’auteur mais je deviens hyper difficile pour les romans au point de ne pratiquement plus en lire (enfin par rapport à avant) depuis plusieurs mois
je ne vais pas au bout fréquemment car j’ai la sensation de perdre mon temps et dans ce cas j’aime mieux relire que lire en m’ennuyant
Les relectures peuvent aussi être décevantes. Je me suis obligée à finir un Zola je vais bientôt en parler. Ce roman ci peut être oublié
J’en ai lu plusieurs de l’auteur, plutôt chouette, mais j’ai abandonné, je trouvais les derniers plus ternes.
Terne est le mot qui convient