SONY DSCLu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.
Traduit de l’anglais par Bernard TURLE.

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La quatrième de couverture dit que Londres est le personnage principal de ce roman. Effectivement au gré de l’ascension vers la bourgeoisie ou de la déchéance, on se promène de quartier en quartier, à travers le Londres huppé aux zones nettement plus populaires. Ces trois frères, nés à un an d’intervalle, jour pour jour,sont abandonnés par leur mère et connaissent trois destins complètement différents, ils vont tous se retrouver à travers une sordide histoire immobilière.

L’intrigue est bien menée et ce roman peut se lire comme une enquête policière. J’ai beaucoup de réserve à propos de ce roman, les trois frères n’ont aucune consistance , ils sont des caricatures de personnages, l’arriviste journaliste, l’homosexuel, professeur d’université et le doux rêveur. C’est une charge impitoyable de tous les milieux britanniques mais on y croit pas. La peinture de Cambridge est une horreur, je veux bien croire que les intellectuels britanniques soient pitoyables, mais à ce point là on s’interroge quand même sur le fait que la Grande Bretagne ne soit pas un pays complètement sous développé intellectuellement ; évidemment la presse est corrompue, et la classe politique idem. Les coïncidences sont le principal ressort de l’intrigue donc j’imagine que même les amateurs du genre policier vont être déçus.

Citations

L’automne à Londres

Lentement, elle se releva, enfila son manteau et ouvrit la porte d’entrée. Au moment de partir , elle entendit un enfant pleurer, et elle s’aperçut qu’elle pleurait encore. Comme il avait plu, la lumière des lampadaires se reflétait sur le trottoir luisant. L’automne était arrivé deux ou trois jours avant, et la température s’était brusquement rafraîchie. Les Américains, songea-t-elle à part soi, appellent l’automne fall : la chute. 

L’intellectuel professeur de Cambridge

10 Thoughts on “Trois frères – Peter ACKROYD

  1. Exact, Londres est le personnage, ces trois frères ont peu de consistance finalement. Mais cela se lit très très bien!

  2. comme je l’ai dit ces personnages sans consistances m’ont beaucoup dérangée. Et Londres ne m’a pas passionnée, je ne trouve pas qu’il a su le faire vivre.

  3. Tu ne donnes pas très envie de le lire. D’ordinaire, j’aime bien la littérature britannique. Si je le trouve dans une médiathèque, pourquoi pas…

  4. lu à sa sortie et abandonné à la moitié
    P Ackroyd aurait du se cantonner aux biographies où il est excellent

    • Je ne connais pas ses biographies , mais ce roman me semble bien inutile. Dans mon club une lectrice dont je partage les goûts a aimé la première partie et comme toi a abandonné ensuite.

  5. Tes réticences suffisent à me convaincre qu’il ne passera pas par moi.

  6. l’avantage du club , c’est de lire des livres qui ne nous correspondent pas toujours, celui-là je ne peux pas le recommander et pour une fois cela m’est égal que des amis blogueurs ou blogueuses disent qu’ils ne le liront pas eux non plus, car je ne pense pas leur faire rater quelque chose , mais je rappelle que Keisha l’avait aimé .

  7. Oh, et bien je passe alors !

  8. Il y a tant de livres qui nous tentent sur la blogosphère! Celui-ci peut rester dans les oubliettes.

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