Éditions Vuibert (Graphic) (204 pages, novembre 2025)

 

Les éditions Vuibert grâce à Babelio m’ont offert cette BD, un grand merci à eux.

Faire paraître mon billet la veille du 13 novembre illustre d’une lumière particulière et si tragique l’islamisme radical, je me demande si le choix de la date de la parution de ce témoignage a été voulue par la journaliste, si oui, je suis mal à l’aise avec ce choix.

La phrase d’un des survivants, Antoine Leiris « Vous n’aurez pas ma haine » , tournait en boucle dans ma tête en lisant la partie du récit qui concerne la mère de Sana, elle a entraîné toute sa famille dans l’enfer de Daesh. Cette femme, j’aimerais tant qu’une journaliste s’intéresse à elle, est une boule de haine qui semble absolument incapable de revenir sur aucun de ses choix. Elle a sciemment provoqué la mort de plusieurs de ses enfants et de son mari, mais rien ne la fera douter peut-être est- elle est encore en vie et j’aimerais vraiment la comprendre, pour que la France puisse se protéger contre ce genre de personnes.

Le personnage principal de cette BD, Sana, a été entraînée dans cette horreur tout en gardant sa volonté de revenir en France. C’est un récit terrible, il se trouve que j’ai entendu cette journaliste raconter son projet et la trajectoire de cette jeune femme. Le récit m’en a appris autant que la BD, Sana a toujours été détestée par sa mère, on ne sait pas pourquoi, dès qu’elle a eu 14 ans elle a été déscolarisée. Puis, influencée pas un cousin Yousef, sa mère part avec ses enfants, elle est une première fois refoulée de Turquie mais repart une deuxième fois et cette fois arrive en Syrie. En 2014, son père finit par les rejoindre en 2017, Sana accepte de se marier pour enfin échapper à sa mère, elle aura deux enfants, deux filles qui lui donneront le courage de lutter. À la chute de Daesh, elle et sa famille sont prisonniers des Kurdes ; la vie dans les camps est une horreur absolue, d’un côté les Kurdes sont très violents contre ces femmes fanatisées mais dans le camps la terreur est entretenue aussi, par des femmes comme sa mère qui font la chasse aux mécréantes. Elle finit par être rapatriée, en France, avec ses filles. Soupçonnée d’appartenir à une branche terroriste de l’Islam, elle racontera tout son parcours à la police française, échappe de peu à l’expulsion car elle a la nationalité algérienne.

Son parcours est poignant, mais j’ai vraiment du mal avec le choix du format, je ne vois pas ce que les images apportent au récit. Ce sera à vous d’en juger car vous êtres souvent bien meilleures que moi en ce domaine.

 

 

 

 

14 Thoughts on “En Quête de Liberté Gaëlle JOLY, SANA, Tugce AUDOIRE

  1. Elle a l’air d’être dure cette BD

  2. Une BD si elle est bien faite, pourquoi pas .. c’est intrigant ce parcours de femme et il faudrait mieux comprendre en effet. Mais ces jours-ci, j’avoue que je suis un peu saturée des témoignages partout pour le 13 novembre. Personnellement je préfèrerais que l’on nous en parle sur la longueur. Là j’ai peur que ce soit tout d’un seul coup et après silence ..

    • Comme je suis d’accord avec toi , sauf que la haine de certaines femmes contre la société française est toujours là et j’aimerais comprendre pourquoi .

  3. J’essaierai plutôt d’écouter une interview de l’autrice sans doute.

  4. Moi qui me disais « Ah ben, la voilà qui lit des BD » ! … jusqu’à ce que je lise ton dernier paragraphe :)

    • C’est Babelio qui me l’a proposée et j’ai pensé que le sujet m’intéresserait, ce qui est exact le dessin je laisse à ceux et celles qui ont plus l’habitude que moi d’en juger.

  5. keisha on 14 novembre 2025 at 07:48 said:

    Bon, mieux vaut lire un bon article. Bah, la BD peut faciliter l’approche?

  6. A priori les dessins sont de ceux qui me plaisent. Le sujet est vraiment brulant d’actualité… Et si cette semaine j’ai vraiment suivi cela de près (émission et série TV sur le 15 novembre), je pense qu’après cette semaine de commémoration de deuil national j’aurais plutôt envie de passer à d’autres sujets.

  7. Piou, un livre pas simple à lire. Je ne suis pas la bonne candidate pour le lire, je pense.
    Si les images n’apportent rien de plus au récit, je trouve en effet qu’il aurait mieux valu un autre format, un autre support.

    • je n’ai rien dit sur la qualité des images mais je n’arrête pas de souligner que j’ai du mal à aimer des BD , mais j’en aime certaines quand même , là le récit m’aurait suffi.

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