Édition l’Atalante 

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

 

Il est rare que je déteste autant un roman et pourtant cette auteure a une belle plume (ce qui explique les deux coquillages, j’en aurais bien mis qu’un sans le style). Mais voilà pour faire comprendre, c’est elle qui le dit que chacun doit pouvoir vivre sa vie sans accepter les normes sociales , ni les règles qui pèsent sur lui, elle nous entraîne dans une fable où toutes les pires horreurs sont permises.

Une jeune femme a des yeux si laids que toutes les personnes qu’elle regarde en sont horrifiées, ses parents ont tellement honte d’elle qu’il la mettent dans une institution où on cache des femmes porteuses de tares plus ou moins monstrueuses. Peu à peu cette enfant appelée « Méduse » va se rendre compte qu’elle a des pouvoirs pour se défendre.

Voilà en gros l’histoire, mais ce que je reproche à ce roman c’est la complaisance avec laquelle l’auteure nous décrit les sévices subis par les pensionnaires (et elle-même) par des hommes libidineux.

 

Extraits

 

Début.

Je n’ai jamais versé une larme de ma vie. Ni de tristesse, ni de colère, ni de détresse, ni de douleur – encore moins de rire ou de bonheur. Pas la moindre petite larme de crocodile.

 

 

Je ne connaissais pas le vert péridot .

 Mes deux sœurs plus vieilles que moi de quelques années avaient des yeux de biche, d’un vert péridot ensorcelant, et des chevelures luxuriantes qui leur tombaient sur les reins en boucles soyeuses et lustrée.

16 Thoughts on “Méduse – Martine DESJARDINS

  1. Je reste curieuse de ce titre, car j’ai beaucoup aimé Maleficium et L’alliance de sel de cette auteure, des textes très originaux (mais dans le genre glauque), et qui, dans mon souvenir en tous cas, ne tombent pas dans cette complaisance pour la violence que tu évoques (quoique peut-être un peu dans Maleficium, après réflexion…).

    • je dois dire que j’ai été peu sensible dès le début du roman à l’aspect « conte » cette fille est très laide car elle a des yeux horribles qu’elle doit cacher. Bof !
      mais le pire c’est la description des vieux notables libidineux qui utilisent les corps des pauvres handicapées réunies dans un pensionnat pour assouvir leurs déviances sexuelles jusqu’à les tuer . C’est révoltant et illisible pour moi .
      Bonne chance à toi si tu veux t’y confronter !

  2. keisha on 8 janvier 2024 at 11:00 said:

    Je sens que j’aurais vite lâché l’affaire! Mais les passages prouvent l’existence d’une belle plume

    • Sade aussi a une très belle plume, encore plus belle que la sienne mais je n’ai jamais eu le moindre plaisir à le lire et quand j’y pense ici c’est encore plus glauque. .

  3. Brrr, ça ne me tente pas du tout !

  4. Ton avis sur la complaisance ne me donne pas envie de lire ce livre.

  5. Ce roman n’est pas pour moi non plus mais je viens de découvrir le vert péridot !

  6. Ça craint ! je vais passer mon chemin sans regret.

  7. je suis incapable de lire ce type de livre, le fantastique et la fantasy ne sont pas pour moi sauf exception comme le livre de Damasio La horde du contrevent qui est un roman exceptionnel

  8. Brize on 20 janvier 2024 at 23:50 said:

    J’ai essayé de le lire, sans en avoir entendu parler, car le thème m’intriguait. L’écriture m’a d’abord séduite, mais quand j’ai vu le tour que prenait l’histoire, j’ai jeté un oeil aux critiques négatives sur Babelio pour voir où ça allait (c’était un prêt numérique en bibliothèque, moins aisé à parcourir en diagonale qu’un livre papier) et je n’ai pas poursuivi, trop malsain pour moi.

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