Édition folio. Traduit de l’anglais (Canada) par Clélia Laventure
Je cherche désespérément qui m’a donné la mauvaise idée d’acheter ce livre … Ce roman a sûrement de l’intérêt mais il n’est pas pour moi. Cependant, il pose de vraies questions sur le journalisme d’aujourd’hui et le goût pour le sensationnalisme. Mais pauvre petite Luocine ! Plonger dans le glauque et le pervers : tu n’as plus la force de rechercher la substantifique moelle à travers des corps torturés, violés, dévorés .. et j’en passe. J’ai donc lâchement abandonné Nathan et Noémie à la page 100 . L’un avec ses relations sexuelles avec une femme cancéreuse et l’autre à la recherche du philosophe français qui a tué et dévoré sa femme. Si la blogueur ou la blogueuse qui a aimé ce livre au point de me le faire acheter se reconnaît qu’elle ou qu’il me le dise, je mettrai volontiers un lien vers un avis plus courageux que le mien.
Citation
L’éthique journalistique
Naomi appartenait en quelque sorte à une autre génération que Nathan, plus récente, bien qu’ils aient le même âge. Nathan semblait avoir façonné son éthique journalistique à partir de vieux film sur les reporter de presse. Pour Naomi, la collecte d’infos et la récupération sur Internet était une forme absolument valable de journalisme, ne présentait aucun nuage déontologique sur son horizon en open source. Ne pas être photographié de manière quotidienne, même par soi-même, ne pas être enregistré ni filmé pour être dispersé dans les vents turbulents du net, c’était s’exposer à la non-existence. Elle savait qu’elle se montrait fourbe vis-à-vis du Dr Trinh en lui parlant de preuves, mais, si elle en étais consciente, sa tromperie avait pour unique effet de la faire se sentir plus professionnelle. Ainsi en allait le net, et c’était libérateur.
Ce n’est pas moi !
Si vous avez du courage ,lis-le car il y a sûrement de bonnes choses à prendre dedans.
Pareil! ^_^ (pour méditations en vert, là j’assumerai ^_^)
« Méditations en vert » j’ai tout lu et c’est un roman très original. Ici j’ai abandonné car trop glauque pour moi.
bouahh :( ce n’est pas moi non plus! Peut-être l’as-tu noté en allant trop vite et qu’il se démarquait pas son côté cru? Je dis ça parce que ça m’est déjà arrivé :)
Oui tu as raison, ma confiance dans les blogs est peut être plus importante qu’avant. Mais je le redis le sujet de ce roman dévoile des aspects sombres mais exacts de notre société mais je déteste le glauque pour le glauque. On connaît un célèbre philosophe français qui a tué sa femme, c’est suffisamment tragique et glauque mais de là à ce que le personnage philosophe lui aussi, la mange par petits bouts ….
Pas moi non plus, je ne suis pas amatrice de genre-là …
alors laisse de côté il n’est pas fait pour donner le moral!
Ce titre m’intriguait beaucoup à sa sortie, pour son sujet et son aspect « trash », et puis j’ai lu quelques critiques qui lui reprochaient toutes la même chose, c’est-à-dire de faire dans la surenchère sans finalement traiter son sujet en profondeur… Du coup, j’ai passé mon chemin…
Cela ne me dit pas où je l’ai trouvé mais cela me dit que j’ai bien fait d’arrêter la lecture…
Que je sache David Cronenberg est avant tout un réalisateur de cinéma, pas un écrivain. Ses « visions » peuvent passer à l’écran (je sais qu’elles ne font pas l’unanimité) mais l’écrit est une forme d’expression bien différente qui ne touche pas le spectateur/lecteur de la même façon…. Ceci dit, je n’ai pas lu ce roman.
Dommage parce que tu aurais peut être eu un avis différent du mien.
Le sujet pourrait être intéressant, mais manifestement, la façon dont il semble traité parait répugnante… à mes yeux. je passe !
je dois avouer que je n’ai pas terminé ce roman.
Bonjour Luocine, c’est sûr que si ce roman est aussi glauque et malsain que certains des films du réalisateur, surtout les plus récents, je passe. Bonne journée.
bonjour Dasola
donc ce n’est pas chez toi que j’ai trouvé ce titre … glauquissime garanti!
Hahaha ! J’adore l’intro de ta chronique !
Pour l’instant je n’ai pas trouvé qui m’a poussé à me procurer ce roman !