Édition Acte Sud.Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.
Quelle horreur ce roman. Il détruit une des rares valeurs à laquelle je crois depuis toujours : l’écriture. Pia Petersen a imaginé une histoire horrible et tout le long de cette lecture, je me demandais pourquoi elle a eu besoin d’imaginer cela. Un écrivain américain, Gary Montaigu vient de gagner un prestigieux prix littéraire aux États-Unis. À partir de là tout devient absurde car il accepte de participer à une émission de téléréalité qui se nomme : « un écrivain un vrai ». Une équipe de télévision s’installe dans la maison de Gary et de sa femme Ruth. Mais au bout d’un mois ils ne supporte plus cette situation, il s’enferme chez lui dans le sous-sol et décide qu’il n’en peut plus qu’il ne peux même plus marcher, il ne se déplace qu’en fauteuil roulant.Il passe son temps à regarder une araignée et un mouche, c’est sans doute ce qui m’a le plus intéressée dans ce roman : comment remplir le vide par de tous petits détails. Le livre est construit comme un thriller, on sent l’ angoisse terrible du personnage qui s’est enfermé lui-même dans son sous-sol, il est comme la mouche qui va être prise pris dans la toile de l’araignée ; le suspens est assez bien raconté et effectivement la fin va être tragique. Les personnages féminins sont horribles sa femme est une arriviste qui vit sur du talent de son mari et une jeune femme journaliste qui ne rêve que d’aimer cet homme est tout aussi horrible qu’elle. En fait aucun personnage n’est positif, la société américaine est totalement stupide et ne pense qu’à la réussite télévisuelle. Bref c’est un monde d’horreur d’une tristesse infinie et j’espère que jamais une telle émission ne verra jamais le jour.
Citation
L’animateur de la télé-réalité
Irrité, Miles boit une gorgée. Gary le défie. Persuadés d’être des créateurs, les écrivains se prennent décidément trop au sérieux comme s’ils étaient destinés à écrire et c’est vraiment n’importe quoi, voilà ce qu’il pense. Les scénaristes aussi écrivent mais ne se prennent pas pour des dieux, pas comme ces écrivains obtus qui pensent que leur travail s’inscrit dans une logique historique. Miles songe un bref instant qu’ils détestent plus que tout les écrivains.
On a beaucou^parlé de ce livre, je crois l’avoir vu, mais pas envie!
Si ce livre te rend aussi triste que moi tu peux l’éviter.
C’est une auteure que je n’ai pas encore lue, mais avec ton billet ce n’est pas aujourd’hui que je vais m’y mettre ..
Ce livre m’a rendue si triste, je ne souhaite à personne cette lecture.
c’est bien de temps à autre de pouvoir faire l’impasse :-)
Tu peux complètement toi qui souvent nous proposes de si belles lectures.
oh zut alors! Le titre me plaisait bien… cet auteur me dit quelque chose mais je ne crois pas l’avoir lu déjà.
Le titre est ironique, mais il est vrai que le personnage était écrivain. Je doute qu’il puisse s’en remettre après cette expérience.
Et bien comme je ne comptais pas lire ce livre de cette auteure dont j’ai déjà lu Instinct primaire qui m’avait moyennement plu, tout va bien !
Oui tout va bien, je n’arrive pas ,quant à moi, à oublier la désagréable sensation que ce livre m’a fait.
Ta première phrase règle le sort de ce livre à mon niveau. Merci même si j’imagine bien ta déception en le lisant !
Un livre à fuir.
Bon et bien manifestement, à fuir , donc je fuis !
C’est surtout très triste.