20151011_123211Traduit de l’anglais par Florence VIDAL. Titre original : One Step too Far.
Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

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Je me demande ce que veut dire cette catégorie « Thriller », je l’y ai mis car c’est écrit sur la couverture. Pas de suspens difficile à supporter, pas de sang, pas de peur. Alors ? sans doute le manque d’imagination de l’éditeur et la volonté d’attirer un public plus large. J’imagine facilement sa déception. Bien sûr, je vais tout faire pour ne pas « divulgacher » la fin, car une surprise il y en a une, que je n’avais pas vu venir, donc si vous voulez lire ce roman, je ne vous dis que l’essentiel. Une femme décide de recommencer sa vie en quittant son foyer et en essayant de ne laisser aucune chance à ses proches de la retrouver. Parmi ses proches, une sœur jumelle qui est très perturbée et qui détruit tous les gens autour d’elle

C’est le récit de l’ascension dans une nouvelle vie, de cette femme qui était douce, équilibrée et sage, elle va se mettre à la cocaïne et à voler dans les magasins, et tout lui réussira. La quatrième de couverture dit qu’« elle cache un secret obsédant, jusqu’à la dernière ligne, sans aucun répit ». Je n’ai pas ce plaisir de lecture, et les personnages que l’on voit passer sont trop proches de la caricature sans y tomber complètement, cependant. Comme pendant le festival du film britannique, j’ai retrouvé l’ambiance du milieu branché de Londres, alcool et cocaïne ne rendent pas les gens très attrayants. Un roman qui se lit en deux soirées et s’oubliera encore plus vite.

Keisha avait bien aimé , mais elle a la chance de pouvoir lire en anglais, cela rajoute sans doute au plaisir.

Citation

La méchante sœur

– Le rôti était vraiment savoureux, maman, où est-ce que tu l’as acheté ? 
– En ville, chez le boucher, ma chérie. Je trouve que la viande est meilleure qu’en grande surface.
– Certes, lâcha Caroline. Je préfère largement les animaux morts quand ils sont du quartier.

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Traduit de l’anglais par Catherine Berthet.
Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard.

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C’est tout le charme d’un club de lecture, sortir de mes apriori, je n’apprécie que très peu la littérature à suspens. Et, ici, le suspens est fort : une femme Hannah paléontologue dans un musée de Bristol , voit son amie Ellen qui est morte et enterrée depuis vingt ans.Ne vous inquiétez pas je ne vais pas vous raconter la fin du roman ! Je vous explique quand même comment il est construit : deux romans en un , on suit les souvenirs de la très forte amitié qui a unit Ellen et Hannah dans leur enfance et la difficulté de la Hannah d’aujourd’hui qui doit faire face à ses souvenirs et à cette apparition. Le roman est bien mené se lit vite et la solution est crédible. Au nœud du drame une tragédie qui explique bien des choses. Avec encore un manipulateur pervers , décidément très à la mode dans les romans que je lis en ce moment. Et résultat, j’ai passée une soirée et une partie de la nuit avec ces personnages pour connaître le fin mot de l’histoire. Un autre plaisir de lecture, un peu à La « Daphnée Du Maurier » , genre de lecture que j’ai adoré dans ma jeunesse. Voilà , ce roman m’a plongée dans ce plaisir régressif et il est bien ficelé. C’est cela aussi un roman, une évasion pour une journée de pluie vers les côtes de Cornouailles juste en face de mon Dinard.

Citation

Phrases qui m’agacent fortement

Il me paraît que j’eus un sombre pressentiment. Je savais qu’une chose terrible allait se passer dans cette demeure .Je le savais déjà à ce moment.

On en parle

Romans sur canapés

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Traduit de l’anglais par Elisabeth Peelaert

Livre critiqué dans le cadre du programme Masse Critique de Babelio.com
Un petit déjeuner complet ne se conçoit pas sans un bon roman. Livre critiqué dans le cadre du programme Masse Critique de Babelio.com

 

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J’avais décidé de ne plus participer à « Masse Critique » de Babelio depuis ma dernière déception. Mais pour ce livre, je me suis laissée tenter. D’abord, parce que je n’avais pas à choisir, et que, de plus, cet auteur m’avait scotchée avec « Enfant 44 « . Même si je n’ai pas été passionnée, je ne regrette pas ma lecture. Donc merci Babelio pour ce cadeau.

Dans mes blogs amis, je lis souvent des billets enthousiastes à propos de thrillers, j’aimerais que mon texte vous donne envie de lire celui-la pour savoir s’il s’agit d’un bon thriller, car je me sens incompétente en la matière. Le suspens me gêne pour la lecture si bien que je commence toujours par la fin pour lire tranquillement le roman. Que les fans du genre se rassurent, je ne la dévoilerai pas ! Je sais que cela constitue une grande partie de leur plaisir.

Ce roman raconte de façon très détaillée un complot qui a abouti à la disparition d une jeune femme en Suède. Mia est une très jeune fille qui a été adoptée par un couple de riches fermiers suédois. Très jolie jeune femme noire , elle est le centre d’intérêt et des ragots du petit village.

La personne qui a conscience que rien n’est normal dans cette disparition, c’est Tilde, la mère du narrateur. Seulement voilà personne ne veut la croire et tout le monde la croit folle même son mari. C’est là que réside l intérêt du roman : montrer comment l’impression d’un complot est proche de la folie , quand on commence à voir des signes d’hostilité dans le moindre des comportements d’autrui, les lignes entre la folie et la raison deviennent floues.

Il est certain qu’être victime d’un complot doit donner à la victime des comportements paranoïaques, et l’inverse est vrai également, quelqu’un qui est paranoïaque peut lire tout comportement hostile comme une preuve du complot qui veut la faire taire. Le narrateur a bien du mal à démêler les fils de l’histoire qui a tant perturbé sa mère. Et la façon dont celle-ci essaye de se raccrocher de toutes ses forces à la chronologie pour convaincre son fils est très émouvante.

Si lire ce roman sans en connaître la fin, permettrait de savoir si c’est un bon thriller, je ne peux pas répondre à cette question. Mais ce que je peux dire, c’est que ce roman analyse très bien les ressemblances et la souffrance engendrées par le fait d’être victime d’un complot ou par la folie. Un petit détail agaçant dans la typographie, c’est la redondance des deux types de guillemets pour les citations.

Citation

Le poids des ragots dans le monde rural

Au sujet de cet enfant malheureux, il y aura des ragots. Ces ragots seront la plupart du temps des mensonges. Mais cela ne change rien, car lorsqu’on vit dans une communauté qui croit à ces mensonges, qui les répète, ils deviennent réalité -pour toi et pour les autres. Impossible d’y échapper, parce qu’il n’y a pas de preuve qui tienne. Il s’agit là de méchanceté, et la méchanceté se moque des preuves.

On en parle

Kitty la mouette (encore un oiseau de mer !), qui a beaucoup aimé.

Traduit du uédois par Lena GRUMBACH et Marc Gouvenain.

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Je cherchais un roman pour me divertir après ma lecture très sérieuse sur la guerre 14/18. Et puis ma station de radio préférée, France Culture, donne tous les soirs sous forme de feuilleton la trilogie Millénium. Comme quoi elle n’est pas une station si intello que ça ! Je ne lis que très rarement des romans policiers mais j’avais gardé un très bon souvenir de ces trois romans. Vous vous souvenez sans doute de l’été où à chaque fois que l’on voyait quelqu’un plongé dans un énorme bouquin, il s’agissait d’un des tomes de Millénium ?

J’ai retrouvé avec grand plaisir Mikael Blomkvist, et Lisbeth Salander, j’ai bien aimé la façon dont les différents scandales sont dénoncés dans ces romans : les femmes qu’on fait venir de différents pays pauvres pour satisfaire les besoins de la prostitution, les économistes qui s’amusent à faire de l’argent sans aucune morale, les violences faites aux femmes et aux enfants sous tutelle, l’exploitation des enfants ou des prisonniers dans des pays très pauvres. Tout cela en Suède qui est un pays où on essaie de respecter les droits de chacun et où la liberté des mœurs semble de mise pour le plus grand bonheur de l’ensemble de la population. Mais hélas cela n’empêche pas les pervers d’exister.

Un des charmes de ce livre c’est la description de l’intelligence redoutable d’une poignée d’internautes qu’aucune barrière informatique ne peut empêcher de venir espionner les ordinateurs des puissants de ce monde. Je ne connais pas la part de vérité mais ça fait un peu froid dans le dos. La qualité d’un roman policier c’est la façon dont le suspens nous oblige à nous plonger dans l’histoire sans pouvoir lâcher le livre. La relecture, à de nouveau bien marché et j’ai retrouvé, intact, le plaisir du dénouement quand tous les méchants sont enfin démasqués.

Je trouve le deuxième tome un peu moins passionnant car on sent qu’il n’est écrit que pour amener le dénouement du 3° tome. Vraiment si vous ne le savez pas lus et que vous voulez partir dans des romans très prenants, je vous en recommande la lecture, si vous faites parties des rares personnes à avoir échappé au phénomène Millénium.

3
Sur la couverture, c’est écrit « Thriller », on peut donc s’attendre à de l’horreur, du sang de la peur de l’angoisse. C’est plus subtil que ça, on y retrouve toutes les failles de notre monde avec une petite pointe d’exagération, ce qui rend alors le tout absolument insupportable. Ce roman est dérangeant, également, car c’est une attaque en règle contre la génération des « baby-boomers » tellement égoïste, et c’est ma génération ! Je donne un exemple des procédés utilisés. Dans ma région, les paysans produisent les ¾ des choux-fleurs pour toucher la prime européenne à la destruction des légumes non vendus.

On peut se demander pourquoi ils continuent à produire des choux-fleurs que personne ne mange, mais bon c’est comme ça ! Dans le roman c’est la production animale qui subit le sort des choux-fleurs bretons. Les trains transportant des carcasses avariées dégagent des odeurs peu ragoutantes, avant d’arriver à destination où elles seront transformées en ciment. Tiens, tiens on a déjà vécu ça non ?

Inquiétant ! C’est la même compagnie qui s’occupe du train des « baby-boomers ». Plus le train avance, plus se dévoilent les turpitudes des uns et des autres, des pans entiers de l’économie de la société de profit du culte de la jeunesse sont passés au crible de la critique du romancier, évidemment, on doute de plus en plus du paradis promis à l’arrivée des voyageurs de l’eternity-express.

Peut-on avoir de la compassion pour ces soixantenaires du train, eux qui n’ont connu qu’une vie facile, et qui n’ont recherché que le plaisir à tout prix ? Pour l’auteur certainement pas, ils ont eu tout faux, ils laisseront après eux une planète dévastée. Ce n’est franchement pas un roman qui remonte le moral, quand je pense que l’an dernier j’étais dans « le cercle littéraire des mangeurs d’épluchures de patates  » ou « La tombe du mec d’à côté  », les étés se suivent et ne se ressemblent guère. Sauf pour la pluie fidèle au rendez-vous !

Citations

Comme toujours pour mobiliser les masses, il avait suffi d’une grande peur et d’un grand mensonge. Pour lancer l’Eternity rush, on avait fait donner la mer des peurs – celle de la mort- et le plus antique des mensonges- celui de la jeunesse éternelle.

 

 Du fait de leur abandon, ces moribonds étaient de véritables mines d’or et les mois qui leur restaient à vivre se transformaient en calvaire médical.

 

Comme tous tes distingués confrères. Vous vous rêvez docteurs en vie éternelle, vous finirez ingénieurs en mort douce.

Traduit de l’anglais (États-Unis)par FRance Camus Pichon

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J’avais été tellement surprise par Enfant 44 que lorsque j’ai vu Kolyma sur le rayon nouveautés de ma bibliothèque préférée, je n’ai pas pu m’empêcher, je l’ai pris et aussitôt lu. Je pense que, maintenant, l’auteur tient son héros pour plusieurs romans. Pour apprécier complètement ce genre de livres, il faut aimer les séries. Autant à la télévision, je trouve ça sympa (je connais tout sur le docteur House…) autant en livres je n’accroche pas. Léo est pourtant un personnage complexe et attachant, ancien du KGB il vit dans le remord permanent de ses crimes. Si tous ceux qu’il a tués veulent se venger on est vraiment qu’au début d’une longue, très longue série.Les ressorts du thriller-policier sont comme souvent dans ce genre de littérature hautement improbables : Léo échappe aux gangs de Moscou, au KGB, à une tempête en mer sur un bateau qui le conduisait à la Kolyma , à une révolte du goulag et pour finir en beauté à l’insurrection de Budapest ; tout cela avec des genoux cassés et pour sauver sa fille adoptive qui le déteste car il a tué son père… Résumé ainsi cela ne donne peut-être pas envie de lire Kolyma, pourtant, je suis certaine que les amateurs du genre vont apprécier, et peu à peu devenir des aficionados de Léo et Raïssa.La Russie poststalinienne se prête bien à l’horreur et si Léo est encore vivant pendant la guerre de Tchétchénie cela promet quelques belles pages d’horreur.

Citations

Je n’ai pas eu le choix.
Des milliers d’innocents étaient morts à cause de cette phrase, pas sous les balles, mais au nom d’une logique perverse et de savant calculs.

On en parle

Link.

Traduit du danois par Monique Christiansen.

http://www.babelio.com/images/ico_critique.jpg

 

 

3
Deuxième participation à Masse critique de Babelio. J’avais choisi ce livre à cause du titre, Pour qui sonne le glas et Le vieil homme et la mer ont marqué mon adolescence. J’ai donc pensé que ce roman me ferait découvrir un peu plus Hemingway. Ce roman d’aventure policière a pour cadre Cuba aujourd’hui : la fin de la dictature castriste n’est guère réjouissante.

En lisant je pensais à tous les touristes célèbres où non, qui aiment aller à Cuba, peuvent-ils ignorer l’autre côté du miroir qu’on tend aux étrangers pour qu’ils ne voient rien des difficultés de ce pays ? Leif Davidsen nous fait découvrir la réalité cubaine à travers les yeux d’un professeur d’espagnol danois. Celui-ci a rencontré en Floride un exilé cubain qui lui demande de remettre une lettre à sa fille qui a choisi, par amour, de vivre Cuba.

De là une aventure où se mêlent l’amour, la mort, la trahison, la CIA et … Hemingway. Je ne peux pas dire que ce roman m’a passionnée, je ne serai peut-être pas allée jusqu’au bout si je ne l’avais pas reçu grâce à Masse critique. Il y a pourtant tous les ingrédients qu’on attend dans ce genre de roman. Le héros mal dans sa peau, la description du climat et de la végétation, le choc des civilisations latines et nordiques, le problème de l’immigration clandestine et notre bonne conscience, l’horreur des tyrannies finissantes, les scènes d’amour avec des belles femmes cubaines, et des manuscrits d’Hemingway.

Mais, je n’ai à aucun moment été prise par un effet de suspens, il faut dire que je ne lis pas souvent de romans policiers, je ne suis donc pas la meilleure juge. J’ai été gênée par ce personnage à qui il arrive des aventures extraordinaires et qui semble tout accepter. Je n’ai pas trouvé ses réactions crédibles face à la mort ni en amour. À l’opposé, les pages consacrées à la fuite en mer sont très prenantes et on a l’impression que l’auteur sait mener un bateau même par mauvais temps

Citations

Sentiments cubains

Comment peut-on avoir des sentiments aussi violents ? Pour être en vie, il faut pouvoir éprouver la douleur comme la joie. Tout ne doit donc pas ressembler rien qu’à un jour où le temps est gris.

Bonne conscience

Je suis reparti, l’esprit étrangement élevé par cet évènement, par le fait que la réalité américaine ressemblait à ce que l’on voit à la télé, et j’ai pensé banalement que le monde était étrange. C’est le fait d’être né en un lieu du globe qui décide si l’on devra résoudre des problèmes existentiels au sens le plus pur du terme, ou ne faire face qu’à des défis normaux, que tout individu raisonnable peut résoudre dans une société moderne tournée vers le bien-être, comme l’aurait dit mon père…

Absence de volonté du personnage principal

Je ne me sentais pas spécialement parfait comme espion … pas spécialement à mon aise, en fait mais la route était tracée, et j’avais résolu de la suivre.

Cuba

La Havane était l’endroit le plus pauvre que j’ai vue de ma vie, et l’un des plus éhontés, où même les gardiens du musée national des perfections de la révolution mendient de la petite monnaie … les jeunes filles de couleur, nombreuses et ravissantes, qui semblaient s’offrir à tous les hommes, quel que soit leur âge ou leur physique. Circuler seul à La Havane, c’était comme aller et venir dans le plus grand bordel en plein air du monde.

Le Danemark

En surface tout avait paru normal, parce que c’était obligatoire dans la province danoise, mais nous étions une famille qui fonctionnait assez mal. C’est sans doute plus répandu qu’on ne le croit si l’on ne se borne pas à regarder un vernis flatteur.

On en parle

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http://media.paperblog.fr/i/223/2231738/enfant-44-tom-rob-smith-selection-prix-litter-L-2.jpeg

Traduit de l’anglais par France Camus-Pichon

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Voici mon premier thriller, je n’ai réussi à le finir que, parce que j’ai lu le dernier chapitre avant la fin : le suspens étant presqu’intolérable pour moi.

L’idée du romancier est géniale : imaginer un « Sérial killer » commettant ses crimes en Russie soviétique en 1953. La date est importante, pour ce roman là aussi, la mort du « petit père des peuples », permet une fin plus heureuse que celle à laquelle le personnage principal s’attendait. Par un curieux hasard, j’avais lu très peu de temps auparavant, un livre témoignage : les enfants de Staline se passant à la même période, j’ai eu une impression étrange : comme si j’avais gardé en mémoire le cadre, l’arrière plan dans lequel l’imaginaire morbide de celui-ci pouvait se déployer.

Si ce roman reste une pure fiction, il n’empêche que la peinture de l’Union Soviétique sous Staline, de la famine en Ukraine en 1933, des méthodes de la police secrète, des interrogatoires des suspects si vite coupables, des orphelinats… en fait tout l’intérêt. L’enquête elle-même est passionnante, la réalité du pays y est intimement liée. Comme dans toute enquête, le héros devra lutter contre tout le monde ou presque pour que la vérité apparaisse dans un pays où le meurtre n’existe plus, contrairement aux pays capitalistes.

On ne peut pas conseiller Enfant 44 aux âmes sensibles car le meurtrier y est particulièrement abominable, mais tous les amateurs de thriller doivent (vont) adorer. Si ce livre n’est pas dans mes Préférence, c’est uniquement à cause de la violence des crimes. J’ai mis quelques temps à m’en remettre !

Citations

Ces rumeurs de meurtre prolifèreraient comme du chiendent au sein de la communauté déstabiliseraient ses membres, les inciteraient à douter d’un des principes fondamentaux sur lesquels reposait leur nouvelle société : La délinquance n’existe plus.

On en parle

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