Traduit de l’américain par Juliane Nivelt
Lu dans le cadre du Club de Lecture de la médiathèque de Dinard
Une belle histoire d’amour et une lutte de tous les instants contre la sclérose en plaque. SP pour les intimes (qui aimeraient tant ne pas l’être !). Pour vous mettre dans l’ambiance je vous recopie la quatrième de couverture :
Maddy s’était juré de ne jamais sortir avec un garçon du même âge qu’elle, encore moins avec un guide de rivière. Mais voilà Dalt, et il est parfait. À vingt ans, Maddy et Dalt s’embarquent dans une histoire d’amour qui durera toute leur vie. Mariés sur les berges de la Buffalo Fork, dans le Wyoming, devenus tous deux guides de pêche, ils vivent leur passion à cent à l’heure et fondent leur entreprise de rafting dans l’Oregon. Mais lorsque Maddy, frappée de vertiges, apprend qu’elle est enceinte et se voit en même temps diagnostiquer une sclérose en plaques, le couple se rend compte que l’aventure ne fait que commencer.
Je dois avouer que ce roman ne m’a pas entièrement conquise. Certes la nature est belle, et oui, cet auteur sait décrire les somptueux décors des réserves naturelles nord-américaines. Mais les romans qui avancent à coup de dialogues ne sont pas mon fort. Et puis cette femme dont je comprends si bien la colère a souvent besoin de jurer et « les trou du cul » de succèdent à un rythme qui m’ont vite fatiguée. Leur histoire d’amour est belle un peu trop sans doute, on peut cependant y croire car l’auteur le raconte avec beaucoup de délicatesse. Ces deux thèmes qui se mêlent : cet amour profond qui les lie l’un à l’autre et la maladie qui ronge peu à peu les capacités de la jeune femme ont visiblement su séduire un large public. Je suis restée un peu en dehors, certainement à cause du style et je l’ai trouvé beaucoup trop long pour une fin que l’on sait, hélas ! inéluctable .
Citations
La maladie dans le regard des autres
Ses intentions sont bonnes, mais la vérité, c’est que je préférerais être brûlé vive.Je veux dire, je suis toujours heureuse de me retrouver dans les bras d’Allie, les rares fois où un type ne s’y trouve pas déjà, s’arrogeant toute la place. Mais pas de cette manière-là. Pas par pitié. Pas parce que je ne peux plus cacher mon bras, ma maladie.