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Après la déception de « cherchez Hortense » et un plaisir en mi-teinte « Du vent dans mes mollets » et avant mon festival préféré (LE festival du film britannique). Voici un film que je recommande à toutes et à tous. Brièvement voici l ‘histoire : un réfugié algérien se retrouve instituteur dans une école du Québec où une enseignante s’est donné la mort. Cela permet au cinéaste , de traiter à la fois des problèmes éternels : les enfants confrontés à la mort , et les drames du monde actuel.

Philippe Falardeau est un grand cinéaste. J’ai eu la gorge nouée lorsque Lazhar, lors de sa demande pour obtenir le droit d ‘asile, est obligé de raconter la tragédie qui l’a obligé à fuir l Algérie. J’ai ressenti la même chose lorsque le petit Simon laisse éclater le poids qui l’empêche de vivre depuis le suicide de sa maîtresse. Ce sont les deux moments forts du film, mais tout le reste sonne juste. Les personnages secondaires sont bien traités, rien n’est laissé au hasard ni à la caricature facile. Par exemple, le prof de gym au sifflet , n’est pas l’abruti de service qu’il semble être à première vue. C’est lui qui apporte une remarque qui sous-tend tout le film : à force de ne pas vouloir toucher les enfants, de peur d’avoir des gestes ambigus , les enfants deviennent des « dangers radio-actifs », les enseignants s’interdisent tout geste naturel et cela peut entraîner des catastrophes.

La musique est superbe et les images du Québec n’ont rien de « romantiques » mais elles doivent être très proches de la réalité. C’est un film qui me trotte dans la tête et je sais que vais aller le revoir , rien que pour entendre à nouveau Fellag lire sa fable de la fin du film.

Allez-y et racontez moi.

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