Traduit du Suédois par Anna Postel

Lu dans le cadre du club de lecture de la médiathèque de Dinard. et comme vous le voyez, il a obtenu un coup de cœur du club !

 

Je ne lis presque jamais de romans policiers,mais celui-ci a été défendu avec un tel enthousiasme par les membres de mon club, que je n’ai pas hésité à me plonger dans cette lecture. Ce roman a très bien occupé ma nuit d’insomnie et comme c’était une nuit de tempête j’avais quelque peu du mal avec les bruits du vent dans les arbres qui rythmait trop bien ma lecture. Signe que ce roman est vraiment bien mené, c’est la première fois que je ne commence pas par la fin, Camilla Grebe a su retenir mon attention jusqu’au bout. Non seulement à cause du suspens, mais encore parce qu’elle dévoilait peu à peu de la vie de ce petit village suédois aux confins du grand nord, dans l’obscurité et le froid de l’hiver. L’intérêt du roman policier vient de la double enquête qui y est menée :

  • celle de Malin, une jeune policière dynamique qui s’apprête à quitter définitivement cette région dont elle est native.
  • celle de Jack un jeune garçon qui aime se travestir en femme et se promener la nuit . Un soir il trouve une femme qui erre hagard les pieds nus et qui semble perdue, il a le temps de se cacher et d’entendre qu’elle est prise en charge par quelqu’un qui l’a aperçu dans cette tenue. Il ramasse un gros carnet, commence alors la deuxième enquête, car cette femme c’est Hanne est une enquêtrice qui est venu dans le village pour résoudre une ancienne histoire d’un cadavre trouvé dans le village, c’était celui d’une enfant de cinq ans qu’on n’a jamais pu identifier. Elle écrit tout sur un carnet car elle commence une maladie d’Alzheimer.

Grâce à ces deux enquêtes parallèles, le petit village de Ormberg prend vie devant nos yeux. Les deux usines ont été délocalisées là où la main d’oeuvre est bon marché, donc ne reste au village que ceux qui n’ont pas eu la force, ni l’envie de partir. Ce sont pour la plupart des gens aigris et très alcoolisés. Dans ce village, l’état y a implanté un centre pour réfugiés qui sont bien vite accusés de tous les maux . Ces étrangers cristallisent le mécontentement de la population qui trouve que l’état en fait plus pour eux que pour les Suédois très pauvres qui ont perdu leur emploi. Le village revit l’été grâce à des amoureux de la nature, mais ces riches oisifs sont détestés par la population locale. Voilà pour le cadre, pour les deux enquêtes je vous les laisse découvrir, elles plairont certainement à toutes les amatrices et les amateurs du genre !

20 Thoughts on “Le Journal de ma Disparition -Camilla GREBE

  1. Voilà un livre qui remplit pleinement son rôle ;-)

  2. Je l’avais noté, sans rien en savoir, tu confirmes qu’il est à lire !

  3. Tu veux dire que moi, qui ne suis pas fan des romans policiers, je pourrais trouver du plaisir à lire ce livre ?

  4. S’il y a en plus une réflexion sociétaire… je pense que je suis preneuse!

  5. Encore une auteure inconnue à noter ! Les scandinaves produisent beaucoup ..

  6. Bonsoir Luocine, pourquoi pas? Je n’ai encore rien lu de cet écrivain. Sinon, j’ai beaucoup aimé La Favorite. Bonne soirée.

  7. hop c’est noté pour les jours de disette où j’aime bien lire un polar et les nordiques sont assez bons dans le genre

  8. keisha on 14 février 2019 at 07:25 said:

    Pourquoi pas? (mais pas tout de suite)

    • je ne suis pas surprise ( pour le pas tout de suite), tu as le temps de vivre? bien sûr que oui, je connais déjà ta réponse. Il suffit de trimbaler avec soi une petite bibliothèque.

  9. j’ai mis la main dessus, y a plus qu’à

  10. Je suis en train de lire son premier traduit (« Un cri sous la glace »); c’est pas mal. Un peu lent mais j’aime bien les personnages.

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