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Traduit de l’anglais par Jamila Ouahmane Chauvin et Serge Chauvin

4
Destinées de femmes malheureuses dans l’Angleterre de l’après-guerre. Rosamund, 76 ans, se sentant mourir explique les liens qui la relient à Imogen une petite cousine aveugle. Pour cela, elle s’enregistre et raconte sa vie à partir de vingt photos correspondant à des moments particulièrement forts d’une destinée malheureuse. L’auteur analyse tout en finesse les rapports entre les êtres humains. La vie de ces femmes aurait pu être plus heureuse ou plus tragique encore. Le destin ne tient à pas grand-chose mais a une place importante dans le roman, il lui arrive même de se rappeler aux personnages du livre sous une forme inattendue. (Comme cet oiseau qui vient se tuer sur le pare-brise de Gill, un « certain » soir sur une « certaine » route.)

Béatrix n’a pas été aimée par sa mère, elle a fait subir un destin plus tragique encore à Théa sa fille, qui dans un geste de violence rendra sa propre fille Imogen aveugle. Rosamund n’a pas pu, malgré tout son amour pour Théa, briser ce cercle infernal. Beaucoup de tristesse dans ces portraits de femmes qui se battent mais pas toujours avec les bonnes armes pour connaître le bonheur. On espère jusqu’à la dernière page que les chaînes du malheur s’arrêteront à la troisième génération.

Les époques qui se succèdent à travers les vingt photos font une grande partie du charme de ce roman. (La guerre, l’immédiate après-guerre, l’époque « baba-cool », l’Angleterre d’aujourd’hui…). J’ai beaucoup hésité à mettre quatre coquillages ou seulement trois, car je n’ai pas du tout retrouvé l’humour du « testament à l’anglaise ».

Citations

Non ça ne me dérange pas la pluie en été. En fait, j’aime bien ça. C’est ma pluie préférée. – Ta pluie préférée ? ? ? » Je revois Théa fronçant les sourcils en méditant ces paroles, et puis elle a proclamé : «  Eh bien moi, j’aime la pluie avant qu’elle tombe ».


Tout ce qui a abouti à toi était injuste. Donc tu n’aurais pas dû naître.
Mais tout chez toi est absolument juste : Il fallait que tu naisses.
Tu étais inévitable.

 

Oui, c’est vrai, rien de tout ça n’aurait dû arriver, ce n’est qu’une longue suite d’erreurs terribles, terribles, et pourtant regarde à quoi ça a abouti. Ça a abouti à toi Imogen.

On en parle

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5
The Wire ! Ma série cultissime ! N’ayons pas peur des mots ! Ni des points d’exclamation ! Au risque d’écorner l’image d’intello que peut donner mon blog : livres et films plutôt « art et essai » (désolée je n’ai pas ri au « Chti »), j’avoue ou plutôt je dévoile que je suis une fan des séries TV. Je le suis devenue quand j’ai pu les regarder en DVD, et dans leur langue d’origine. Avec les sous-titres, hélas ! Quand je connais un épisode presque par cœur, je mets les sous titres en anglais.

Pour « The Wire », je ne peux le regarder qu’avec des sous-titres en français : 80 % des personnages parlent l’argot des quartiers en difficultés de Baltimore et à mon grand regret je ne comprends rien. On perd d’ailleurs un des charmes de la série : les jeux sur les expressions et les accents. Entre eux, ils se reconnaissent de Baltimore-Ouest et Baltimore-Est.

La série comporte cinq saisons, chacune d’entre elle se centre sur une des grandes difficultés des grandes villes américaines :

  • La saison 1 : la création d’une cellule avec des policiers qui vont essayer d’être intègres face à la drogue.
  • Saison 2 : la fin de l’ère industrielle traditionnelle, ici la fin de l’activité portuaire.
  • Saison 3 : la corruption politique.
  • Saison 4 : l’éducation.
  • Saison 5 : les difficultés de la presse écrite.

Loin des séries où on voit des policiers intègres réussir à tous les coups à mettre le méchant hors d’état de nuire. « The Wire » colle au plus près de la réalité policière, si chaque saison a bien pour thème une enquête , celle-ci se déroule en 12 épisodes et quand elle est résolue c’est souvent par le hasard et le travail de fourmis des enquêteurs beaucoup plus que par le grand coup de géni d’un policier hors du commun. Évidemment, il n’y a pas de gentils par contre, il y a des vrais méchants qui font très peur. La façon dont est traitée la réalité de la grande ville américaine est passionnante, j’ai été très touchée par l’évocation du lycée en zone sensible.

La réussite vient de la complexité aussi des personnages secondaires, Omar, le vengeur solitaire, Bubbles l’indic drogué, l’horrible Rawls le policier corrompu et brutal. Mais aussi des personnages principaux : aucun n’est totalement sympathique, et surtout pas Mc Nutty le policier qui a un rôle très important dans la série. Sauf peut être Lester le policier intelligent et désabusé et le rédacteur du grand journal de Baltimore. Le seul acteur qui me pose problème, car je trouve qu’il joue mal c’est celui qui incarne Cédric Daniel, du coup son personnage est moins crédible.

En regardant cette série, on l’impression de mieux comprendre les Etats-Unis. On voit aussi les différences et les ressemblances avec notre société en espérant qu’on ne laisse jamais s’installer, en France, une économie parallèle autour de la drogue aussi puissante !

On en parle

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1
J’aurais dû me méfier, de mauvaises étoiles planaient sur ce roman : notre bibliothécaire ne l’avait pas lu, si elle l’avait mis au rendez-vous du club du mois de mai, c’est parce que c’est une nouveauté et un bon succès de librairie. Deuxième mauvais présage, une amie du club le rapportait à la bibliothèque le jour où je l’ai pris en disant qu’elle s’était ennuyée à la lecture. Troisième : la couverture ! ! elle est plutôt mieux que le contenu du livre !

Courageusement, je suis partie à l’assaut des 500 pages, mais je n’irai pas jusqu’au bout. Rien ne me plaît dans ce roman, les intrigues qui se croisent s’entrecroisent sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres. C’est vrai que j’ai adoré Eugène Sue, mais je ne l’ai pas relu depuis longtemps et je n’avais pas imaginé que c’était un modèle littéraire qui pouvait encore inspirer aujourd’hui.

Pour faire passer la sauce et tenir en haleine les lectrices d’aujourd’hui, l’ambiance et beaucoup plus torride que dans les « Mystère de Paris » et l’héroïne jusqu’à la page 188 est en tension sexuelle permanente. Comme ce livre est encensé dans certains blogs je mets un lien à la fin d e mon billet, mais moi j’arrête à la page 200, c’est peut-être après que ça devient bien !

Citation

Hagarde, rougissante, ses yeux cherchèrent une réponse autour d’elle, sur les étagères, les tableaux, les tentures, les fauteuils, au milieu de la table, sur la carte, dans les yeux noirs. Cela ne dura qu’un instant. Le temps d’être dépossédée de tout. Charles tourna les talons et disparut dans le couloir.

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Surtout ne pas se fier à la bande annonce, ce n’est pas une comédie où l’on ritbeaucoup. Les personnages sont proches de ceux que l’on pourrait rencontrer dans la vie, la vie des Parisiens aisés qui lisent «  l’Obs » et vivent dans des beaux quartiers dans 200 mètres carré minimum. Ce n’est pas une critique négative du film. Mais c’est, peut être, une limite.Un homme de 80 ans retrouve du sens à sa vie auprès d’une jeune femme Moldave prête à tout pour que sa fille bénéficie d’ une bonne éducation et puisse s’épanouir loin d’un pays de « merde » (c’est elle qui le dit). Cela va provoquer des bouleversements dans la vie de chacun des membres de la famille. Aucun personnage n’est dans la caricature et la comédie glisse doucement vers le tragique.On repart avec beaucoup de questions … sur la vieillesse, la générosité, les bons sentiments, peut-on accueillir en France tous les gens poussés par la misère ?, jusqu’où les jeunes femmes des ex-pays soviétiques sont-elles prêtes à aller pour se sortir de leurs difficultés ? Les rapports familiaux sont très bien rendus et j’ai bien aimé le lien frère/sœur. La vieille tante qui habite une maison avec vue sur mer en Bretagne, qui remonte le moral de son frère et de son neveu grâce au thé vert au gingembre m’a fait penser à moi quand je propose à mes amis mon célèbre Rooibos aux épices .

Une bonne comédie, plus sérieuse qu’il n’y parait au premier abord. Parfaite à regarder en DVD, tranquille chez soi.

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3
Un beau roman, qui fait du bien , il doit plaire aux adolescents. Tous ces gens mal dans leur vie qui essaient de s’en sortir par tous les moyens m’ont fait penser aux personnages d’Anne Gavalda. On ressent la même confiance dans la force de l’amour et dans le hasard des rencontres.

J’ai adoré ce petit Tom qui va voler des pommes de terre et qui replante les plans pour que ça ne se voie pas trop. La fin reste en suspend mais sur la bonne voie. Il ne faut pas trop penser à la réalité c’est un roman et on peut espérer que, parfois, la vie, c’est comme ça aussi. J’ai bien aimé les animaux, ils sont très importants : il arrive que l’histoire soit imaginée de leur point de vue (le rêve du chien qui pète m’a fait sourire et quand on connaît mon amour des chiens, j’y verrais bien une preuve du talent de cette auteure !).

Citations

Dans le potager, il marche à l’ombre de la haie. Il connaît bien le coin. De loin, il se repère, puis se décide. Il court dans l’allée. Il s’accroupit devant un plan. Tire dessus très doucement. Fouille ses racines. Ramasse quatre pommes de terre. Remet soigneusement le plan en terre. Tasse bien autour du pied et repart.

 

Allongé à leurs pieds, Cap’tain Achab cherche par tous les moyens à attirer leur attention. Il aimerait leur faire comprendre, ce matin, qu’il a un besoin pressant de caresses. Là sur le ventre se serait bien. Maintenant ! Ça fait des jours et des jours qu’ils le négligent. Alors il met le paquet. Long étirement, clignement d’yeux lascifs.

On en parle

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Traduit de l’anglais (États-Unis)par FRance Camus Pichon

3
J’avais été tellement surprise par Enfant 44 que lorsque j’ai vu Kolyma sur le rayon nouveautés de ma bibliothèque préférée, je n’ai pas pu m’empêcher, je l’ai pris et aussitôt lu. Je pense que, maintenant, l’auteur tient son héros pour plusieurs romans. Pour apprécier complètement ce genre de livres, il faut aimer les séries. Autant à la télévision, je trouve ça sympa (je connais tout sur le docteur House…) autant en livres je n’accroche pas. Léo est pourtant un personnage complexe et attachant, ancien du KGB il vit dans le remord permanent de ses crimes. Si tous ceux qu’il a tués veulent se venger on est vraiment qu’au début d’une longue, très longue série.Les ressorts du thriller-policier sont comme souvent dans ce genre de littérature hautement improbables : Léo échappe aux gangs de Moscou, au KGB, à une tempête en mer sur un bateau qui le conduisait à la Kolyma , à une révolte du goulag et pour finir en beauté à l’insurrection de Budapest ; tout cela avec des genoux cassés et pour sauver sa fille adoptive qui le déteste car il a tué son père… Résumé ainsi cela ne donne peut-être pas envie de lire Kolyma, pourtant, je suis certaine que les amateurs du genre vont apprécier, et peu à peu devenir des aficionados de Léo et Raïssa.La Russie poststalinienne se prête bien à l’horreur et si Léo est encore vivant pendant la guerre de Tchétchénie cela promet quelques belles pages d’horreur.

Citations

Je n’ai pas eu le choix.
Des milliers d’innocents étaient morts à cause de cette phrase, pas sous les balles, mais au nom d’une logique perverse et de savant calculs.

On en parle

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3
Roman agréable à lire, écriture contemporaine. Avec délicatesse l’auteure évoque des grandes tristesses de la vie et du monde : la perte d’une amie, des chagrins d’une enfance marquée par la mort ; la guerre à Sarajevo. Elle parle bien aussi de l’amour, celui d’une jeune mère pour ses enfants qui lui dévore tout son temps, et d’une femme juive pour un homme Algérien qui lui sera enlevé trop tôt.Une jeune femme, Emmanuelle, est touchée par une œuvre romanesque et nous la suivons une journée dans sa course au temps, prenant enfin un peu de temps pour elle. Cela lui permet de comprendre pourquoi ce livre l’a touchée et de revivre des émotions qu’elle ne peut pas laisser s’exprimer tant son quotidien est rythmé par la vie de famille.Agréable à lire, certes mais pas beaucoup plus, sauf l’évocation de la mort de son amie Héloïse et la difficulté de faire le deuil d’une véritable amie.

 Citations

Prendre une photo c’est commencer une histoire en commençant par la fin. En prenant connaissance d’abord de la fin.

 

Il m’a dit moi c’est Abel. Le seul des trois fils d’Adam et Ève dont le nom se perpétue. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui s’appelle Caïn ou Seth.

 

« Veille à ce que le Bluetooth de ton portable soit toujours désactivé ». Elle s’est fait une réflexion, sur le moment : ma grand-mère n’aurait pas compris cette phrase sortie d’un monde peuplé d’étoiles et de dièses destinés à soumettre les clients, abonnés et consommateurs à une force implacable. Pour tourner en rond tapez 1 suivie d’étoile. Si vous voulez vous suicidez, tapez 3 suivi de dièse ? Nous n’avons pas compris votre réponse. Veuillez réessayez. Sinon tapez 0 pour revenir au sommaire.

On en parle

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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Raphaël Fejtö.
4
Livre pour adolescents ou plutôt adolescentes. Une jeune fille de la petite noblesse anglaise, en l’an 1290, tient son journal. Ce qui le rend plaisant à lire c’est qu’elle est particulièrement délurée, elle n’a pas la langue dans sa poche. Son regard sur ses proches est sans pitié. On peut facilement comprendre ses révoltes si l’on admet qu’elle n’a aucune envie de répondre aux attentes des mœurs de cette époque : une femme noble doit apprendre à coudre, broder, tisser, et surtout attendre avec patience le mari que son père lui choisira.Ce qui est plus difficile à comprendre c’est la raison pour laquelle cette jeune fille n’accepte pas cette éducation qui était la règle pour les femmes de sa condition dans ce temps-là. L’auteur lui donne une personnalité et un langage du 21e siècle. C’est un roman, pourquoi pas après tout, c’est ce qui rend la lecture amusante.La façon dont les Anglais vivaient à l’aube du 13e siècle est bien rendue. Je ne sais pas si ce livre a connu un grand succès auprès des jeunes. Je me pose souvent cette question quand je lis des livres pour adolescents. Celui-ci ne cherche pas à plaire aux adultes, et j’ai un peu peur qu’il ennuie les adolescents d’aujourd’hui. Catherine commence l’éciture quotidienne de son journal en citant le saint du jour et en racontant les raisons pour lesquelles il est devenu saint. J’ai beaucoup ri d’apprendre que :

  • Colman est saint « parce qu’il a appris à une souris à le maintenir éveillé pendant la messe »
  • Brigitte d’Irlande fut sainte pour avoir transformé « l’eau de son bain en bière pour les religieux de passage »
  • Tatwin fut saint parce qu’« il était archevêque de Canterburry et faiseur de devinettes »

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5
J’avais mis ce livre, une première fois, sur mon blog, lors de sa création. Je l’ai mis, aussi, dans ma bibliothèque de Babelio et je n’arrive pas à comprendre pourquoi je suis toujours la seule lectrice, c’est un petit chef d’œuvre (n’ayons pas peur des mots !). Il concourt pour « le coup de cœur des coups de cœur » en juin 2010 de notre club de lectrices de la bibliothèque de Dinard. Pour une fois, nous avions été unanimes dans nos éloges ; c’est si rare !

Je l’ai offert souvent et à chaque fois, on m’a fait savoir qu’on le trouvait très bien. Il faut dire que ce roman a tout pour plaire. Il traite avec subtilité et humour, d’une réalité douloureuse : l’exil. Alexandra, jeune auteure dramatique, qui a plus d’un point commun avec Anca Visdei, fuit son pays, la Roumanie à l’occasion d’un colloque littéraire.

Elle écrit à sa sœur pour qui elle éprouve une grande affection, la façon dont toutes les deux se jouent des dangers du régime totalitaire est drôle mais tragique à la fois. Leurs lettres sont très surveillées, elles s’en amusent : « Ta lettre a mis quatorze jour. D’habitude ça ne prend qu’une semaine…Tu dois utiliser de mauvaises enveloppes, là-bas ils les fabriquent moins bien qu’ici, car ton pli s’est décollé pendant le voyage et une secourable postière de chez nous a été obligée de le recoller, très discrètement d’ailleurs. Il n’y aurait pas eu la petite marque que tu sais, c’était un travail comme neuf ! Quel sens esthétique pour une simple postière ! »

Le pays d’accueil, la Suisse n’est pas épargnée par l’humour d’Alexandra, j’ai souri à l’évocation des intellectuels de son colloque :

 Tout le monde a été adorable avec moi. Le colloque a duré trois jours, l’admiration un peu moins…..Ils m’ont répondu …. Nous connaissons et aimons votre pays. Nous avons passé une semaine à un congrès d’écrivains héros du peuple au bord de la mer noire.

On sent en Alexandra une vitalité et une envie de s’imposer comme une écrivaine de langue française qui force l’admiration le parcourt sera long et difficile mais avec tant d’esprit et d’énergie comment ne pas y parvenir. À sa sœur qui lui dit qu’elle est belle comme une odalisque elle répond « Une odalisque est une crétine enfermée dans un harem, qui partage un gros mari violent avec une dizaine d’autres débiles de son espèce et qui passe son temps au bain à montrer des vertèbres superfétatoires à Monsieur Ingres. ».

La trame romanesque est riche des deux mouvements : la dureté et la désintégration du régime de Ceausescu et l’intégration dans ce qu’on appelait à l’époque « le monde libre », cela passe par le lien des deux sœurs qui est riche d’une complicité puis d’une tension qui rend le roman passionnant et triste parfois. J’ai lu et relu plusieurs fois ce livre, avec toujours le même plaisir.

J’espère trouver dans le monde des blogs d’autres lectrices passionnées.

 On en parle

link. Blog d’Anca Visdei : link.

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2
Maison d’édition et auteure de notre région. Cette courte histoire est racontée à travers les yeux d’un jeune homme autiste, complètement enfermé dans ses souffrances. C’est l’intérêt du livre, on a l’impression que l’auteure connaît ce handicap. On découvre la difficulté de vivre lorsqu’on ne peut pas communiquer. Je ne trouve pas que l’enquête policière soit bien utile au sujet du livre. Et je reste perplexe face aux hypothèses à propos des raisonnements du jeune malade. On sait si peu de choses sur le fonctionnement affectif et intellectuel des grands autistes.