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Je n’avais pas le choix, il ne restait que celui-là dans la liste des 15 livres de février. Je pensais le parcourir rapidement et non … C’est très intéressant, de plus François Clémenceau écrit dans une langue simple et précise. Chaque chapitre est l’occasion de traiter un des aspects de la civilisation américaine : la ville de Washington, l’obésité, la civilisation de la grosse voiture, la pollution, la peine de mort, l’immigration, les Indiens, l’ouragan Katrina, la femme, la religion, la guerre et Obama. Sa réflexion s’appuie sur des reportages et de multiples rencontres de personnalités d’opinions différentes. J’ai beaucoup apprécié la place qu’il donne aux gens qu’il interviewe. Ce n’est pas lui le sujet du livre mais ce sont les Américains.Sa réflexion s’appuie sur son expérience et un travail d’enquêteur qui semble très sérieux.Il ne s’est pas contenté des images de la télé : ses pages sur l’ouragan Katrina sont très émouvantes. Il est allé dans une petite ville Biloxi, il fait alors, remarquer qu’on n’a parlé que de la Nouvelle-Orléans et oublié l’ensemble de la côte qui a pourtant été totalement dévastée.
Il est allé voir, également, la pièce où l’on met à mort les condamnés, il a interrogé des partisans de la peine capitale et des opposants.Il décrit très bien les paradoxes de la pudeur excessive à nos yeux des américains qui interdisent aux petites filles les maillots de bain sans soutien-gorge sur les plages et en même temps la nudité entre gens du même sexe dans les vestiaires sportifs «  ainsi, dans le vestiaire des hommes de ma salle de sport, des garçonnets ouvrent de grands yeux sur la virilité triomphante ou désolante des quinquagénaires qui ne se donnent pas la peine de porter une serviette autour des hanches pour se raser ou se brosser les dents ». Sans parler des bars de strip-tease ni des Hooters que je vous laisse découvrir.La lutte contre l’obésité a commencé, mais elle semble bien difficile à mener car les firmes et les mauvaises habitudes alimentaires concernent surtout les enfants : « la tendance est à l’amélioration : davantage de légumes verts, moins de pomme de terre, des portions moins abondantes, des ingrédients plus digestes. Mais cela ne concerne que les menus adultes ; les enfants continuent à se voir offrir un cheeseburger de plus de 300 calories ; leurs pizzas étaient servies avec des frites. À cela s’ajoutait le traditionnel cheese-cake ou la glace et le soda servi en gobelet de 50 centilitres servi à volonté à la carafe. Bref, un seul repas approchait la quantité de calories recommandée par les pédiatres pour trois jours. »On espère que la victoire d’Obama pourra faire mentir ces chiffres « si l’on naît Noir aux Etats-Unis, on a une chance sur d’eux d’aller jusqu’au bac et une sur neuf de se retrouver en prison avant l’âge de trente ans ». Je pense que tous ceux qui ont vécu aux Etats-Unis ou qui s’y intéresse apprécieront ce livre : l’auteur semble sincère et honnête.

Le blog de l’auteur

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Je suis rarement aussi sévère dans mes jugements. Vous pourrez trouver un lien vers deux sites où ce roman a été apprécié. C’est simple, je déteste tout. Et surtout ce qui fait, sans doute, le charme de ce livre pour ceux et celles qui aiment, la présence de l’écrivain qui explique aux lectrices ou aux lecteurs la création de ses personnages. C’est insupportable, comme cette manie d’annoncer que l’histoire continue et que le pire vous attend au chapitre suivant. Et tout ça pour quoi ? Une histoire d’amour où un homme trompe une femme et lui fait croire qu’il veut un enfant. Alors qu’il est marié et que sa femme attend un enfant. C’est sordide, mais tellement peu intéressant qu’il faut toutes les contorsions de l’écrivaine pour un faire un roman. J’ai lu les critiques de Cuneipage et Cathulu mais je ne suis toujours pas convaincue.

Citation

Mais l’histoire me pousse en avant, elle voudrait se précipiter et ne plus entendre parler de mes gloses et de mes digressions ; elle, ce qu’elle aimerait, c’est prendre toute la place, s’étendre de tous les côtés, elle voit bien que je suis inquiète à l’idée de ce qui reste à raconter mais elle s’en balance, elle s’en fout des mauvais romans comme des bons, elle est comme le temps lui-même , comme l’année qui commence et qui ne dispose que d’un nombre finis de jours, tu vas y aller. Raconte !

On en parle

link et link.

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Voici le livre responsable du long silence de Luocine. Deux semaines sans rajouter un livre sur mon blog ! Sans aucune hésitation, je mets Alias Caracalla dans mes préférences. Ce n’est pourtant pas un roman. C’est parfaitement écrit, cet essai nous permet de suivre, jour après jour, les efforts de Jean Moulin pour unifier la résistance. C’est peu de dire que tous les coups sont permis. J’ai lu ce livre en me documentant sur l’internet pour mieux comprendre ce qui s’était passé dans ces années là. Et comme dans le site que j’indique, j’ai perdu un ami lorsque disparaît Jean Moulin.En filigrane du récit on voit l’évolution de Jean Cordier, son engagement derrière Maurras son évolution face aux trahisons de sa famille politique, et sa prise de conscience des ravages de l’antisémitisme. Ce passage est souvent cité,tant il est sobre et en même temps très beau.J’ai passé trois semaines intenses loin du monde présent, mais j’ai mieux compris les conséquences sur la politique de notre pays. La page est aujourd’hui tournée mais pour comprendre l’opposition de Mitterrand au Général de Gaulle, je pense qu’il faut lire ce livre. Il n’en parle pas : Mitterrand n’est pas encore dans la résistance quand le livre s’achève mais l’opposition de de Gaulle aux partis traditionnels est très bien décrite. Les hommes des partis de la IIIe république ont dû ressentir tout son mépris face à leur inaction et à leurs divisions.J’ai été également très sensible à l’effort de mémoire que fait cet homme de 90 ans aujourd’hui pour se souvenir exactement de ce qui s’est passé. Pendant ces trois années sans aucun doute les plus importantes de sa vie. On le sent taraudé par un souci de vérité à l’heure près. À travers son regard, la résistance semble bien fragile et le fait d’hommes autant isolés que déterminés à combattre.

Citations

Le secret de notre zèle tient dans la promesse de notre engagement au combat dès que nous serions prêts. Cet objectif nous fouette. Partout et toujours, nous sommes volontaires pour les mêmes taches rebutantes ? Notre seul objectif, depuis notre arrivée en Grande-Bretagne, est la vengeance.

 

Je suis le témoin de cette négociation difficile. Cela me permet de franchir une étape décisive dans mon évolution politique. Elle me révèle combien mes camarades et moi sommes privilégiés d’être pris depuis deux ans par la France libre et à quel point la situation des résistants métropolitains est misérable en comparaison….. Une évidence me saute aux yeux : la gauche que j’ai tant combattu, incarne seule l’espoir de changer leur condition.

 

J’ai envie de l’embrasser pour le remercier de tout : son présent, son retour, l’homme qu’il est Mais *Rex n’est pas quelqu’un que l’on embrasse. En dépit de son sourire et de sa gentillesse, son regard creuse un abîme entre nous.

 

En approchant du café, je vois venir à moi, serrés l’un contre l’autre, un vieillard accompagné d’un jeune enfant. Leur pardessus est orné de l’étoile jaune. … Je finis par comprendre que si cette vision matinale m’est tellement insupportable c’est parce qu’elle fait de moi un bourreau : elle trahit l’humanisme, la fraternité entre les hommes que je me vante de pratiquer dans le christianisme. Comment ai-je pu devenir antisémite ? … Dans cette brasserie inconnue, j’ai l’impression de m’être à jamais débarrassé du fardeau de mon éducation.

On en parle

Link.

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2
Si une certaine presse vit et vit bien des succès des stars, c’est qu’elles font vendre. Ce livre peut, donc plaire aux fans du cinéma américains. Chaque photo est l’occasion de raconter, la vie d’un acteur ou actrice célèbre, d’un film connu dans le monde entier, d’une série vue et revue à la télévision d’un enregistrement d’une chanson que tout le monde peut reprendre en chœur. Dans ces conditions, c’est difficile de rendre en photo le pourquoi du succès d’un lieu, par exemple : pendant les quatre saisons –le dernier épisode datant du 21 mars 2005-, le hard rocker et sa tendre famille ont vécu dans un très beau manoir de Beverly Hills. Les fans continuent de s’y rendre, comme s’il s’agissait de célébrer un grand moment de la télévision.En regardant la photo du portail en bois et du mur rose caché par deux palmiers, je me suis dit que je n’irai sûrement pas faire comme-si… Pas plus que je n’irai à Viper-Room voir l’endroit où l’acteur River Phoenix est mort d’une overdose d’héroïne et de cocaïne, le 31 octobre 1993. Alors, peut-être à Bihan (est-ce le breton qui a inspiré le nom de cette boutique ?) pour voir la boutique la plus chère du monde et l’allure d’une chemise à 15 000$ !Quand j’ai fermé le livre, j’ai lu que Sylvie Robic avait eu un coup de foudre pour Los Angeles, je ne peux pas dire qu’elle a su me le faire partager, mais comme je le disais au début, si j’adore le cinéma et les séries, je n’ai rien d’une fan.

 

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Cette auteure a une place à part dans ma bibliothèque, dans une période difficile pour moi j’ai lu L’encre du poulpe, je m’y suis complètement retrouvée et ce livre m’a aidée à ressortir du noir absolu. Depuis, je lis tout ce qu’elle écrit, à chaque fois j’ai des bons moments sans être convaincue par l’ensemble du livre.Dans Chanson des Mal-Aimants, j’aime bien certains moments de vie de Laudes-Marie mais pas le roman sans que je sache bien expliquer pourquoi. On suit la vie de cette enfant abandonnée et albinos, ses drames et aussi ses moments de bonheur.

Citations

Le début est superbe

Ma solitude est un théâtre à ciel ouvert. La pièce a commencé voilà plus de soixante ans, en pleine nuit au coin d’une rue. Non seulement j’ignorais tout du texte, mais je suis entrée seule en scène, tous feux éteints, dans une indifférence universelle. Pas même un arbre ni un oiseau pour enjoliver le décor.

Sitôt née, j’ai été confié au hasard. Certes, ce n’est pas la plus fiable des nourrices, le hasard, mais ce n’est pas la pire. Père et mère, d’un commun désaccord en temps décalé, n’ont pas voulu de moi.

Très beau passage

 J’aimais les mots comme des confiseries raffinées enveloppées dans du papier glacé aux couleurs chatoyantes ou du papier cristal translucide qui bruit sous les doigts quand on les déplie. Je les laissais fondre dans ma bouche, y répandre leur saveur. Mes préférés étaient les mots qu’il fallait croquer ainsi que des nougatines ou des noix grillées et caramélisées, et ceux qui dégageaient un arrière-goût amer ou acidulé. Certains mots me ravissaient, pour la troublante douceur de leur suffixe qui introduisait de l’inachevé et un sourd élan du désir dans leur sens : « flavescence, efflorescence, opalescence, rubescente, arborescence, luminescence, déhiscence … » Ils désignaient un processus en train de s’accomplir, très intimement, secrètement… et j’avais forgé un mot sur ce modèle : « amourescence ». Dans l’espoir que par magie de ce vocable neuf un peu d’amour naîtrait dans le cœur évanoui de ma mère, et dans le mien, tout encroûté de larmes et de colère.

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5
J’ai rarement été aussi bouleversée par un livre. J’en ai lu chaque page, chaque ligne, chaque mot avec une intensité de plus en plus forte au fur et à mesure des chapitres. La quatrième de couverture l’annonce, l’auteure cherche à cerner la folie de son père au fil des 26 lettres de l’alphabet.

Elle s’aide du journal qu’a tenu son père et de ses souvenirs d’enfance entièrement marqués par la maladie de son père maniaco-dépressif. Pour moi, dans ce livre tout n’est que souffrance et comme aucune solution ne semble possible, ni l’intelligence de son père, ni l’amour de ses filles, ni l’amour que les femmes lui ont porté, on se sent terrassé.

Il faut aussi souligner la beauté de l’écriture qui rend cette histoire lisible.

Citations

 À la lettre « D » Disparu

 Quand je disais « mon père » cette année-là, les mots tenaient bon, je ne sais pas comment le dire autrement, j’avais l’impression de parler la même langue que les autres, d’habiter un monde commun (alors que d’ordinaire, prononçant ces deux mots, je voyais s’ouvrir un écart infranchissable …… « mon père » c’est-à-dire mon délire, ma détresse, mon dément, mon deuil, mon disparu).

À la lettre « M » Mouton noir

… comme si, après toutes ces années, au seuil de sa nuit, il avait appris à jouer avec l’ombre en lui, renoncé à « faire comme tout le monde », à faire comme si, accepté cette figure imposée, ce portrait de lui en brebis galeuse, en bouc émissaire, en mouton à cinq pattes, que sais-je encore, accueilli sa folie et trouvé par là le désir et l’espoir de ne plus en souffrir, seul, toujours, différent, encore, mais apaisé.

Dans le journal de son père

 J’avais pourtant été un bon marin, mais la maladie avait fait de moi un danger public.

L’auteure parle

link.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Valérie Le Plouhinec.
3
Les filles doivent adorer, les garçons je suis moins sûre. J’ai trouvé cet avis sur un blog :

C’est le livre que j’ai le moins aimé… et de très loin ! ! Cette histoire est étrange, certains éléments n’ont ni queue ni tête, la plupart des personnages sont moyennement réussis et l’héroïne est vraiment nunuche. De plus comment peut-on être amnésique et oublier quatre ans de sa vie en tombant dans des escaliers ? Il faut vraiment ne pas être dégourdi ! ! Ce livre est plus pour les filles.

Personnellement, j’ai trouvé ce livre agréable à lire, mais je suis une fille ! À la suite d’un trauma crânien Noémie est partiellement amnésique et quatre années de sa vie se sont effacées. Elle est confrontée à sa vie de lycéennes. Ses amours vont s’en trouver quelque peu perturbées ! Aucun personnage n’est caricatural et si tout finit bien, la complexité de la vie réelle est bien racontée.

Citation

Même si nous n’avions jamais été ensemble comme des amoureux, je l’aimais. Je l’aimais. Je l’avais toujours aimé, je crois bien. Pour tout vous dire, c’était un peu un fardeau de le savoir.

 

Je me souviens des porcs-épics que j’avais regardés avec papa le soir où j’avais cru que Will allait peut-être mourir. Pas la partie sur l’aspersion d’urine. Le moment où ils se regardaient dans les yeux. Nous n’en étions pas encore là, Will et moi.(Personnellement, j’espérais ne jamais arriver au stade du pipi)

On en parle

Link.

Dans une autre vie, j’enseignais le français aux étudiants étrangers. En 2003 une jeune Chinoise a écrit ce texte. J’ai respecté son orthographe , car je trouve que cela rajoute du charme au texte.

 Je vraiment rien vais dire …. c’est un jour ennyeux . Quelque questions inutiles apparaît dans ma tête…

Pourquoi.

Pourquoi tu peux avoir une pizza chez toi plus vite qu’une ambulance ?

Pourquoi des gens commandent un double cheeseburger, des grandes frites et coke light ?

Pourquoi le mot abriviation est si long ?

Quand la nouririture de chien est nouvelle avec un goût amélioré , qui l’a testé ?

Si voler est sécuritaire, pourquoi l’aéroport s’appelle le « terminal » peut-être je ne peux pas dire ça… je vais prendre l’avion bientôt … c’est mon terminal… ? mon dieux …

C’est mieux si j’arrêt ici .. je pense que c’est un bon moment pour terminer ma texte stupide.

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Traduit de l’anglais par Karine Reignier.

3
Owen Matthews, journaliste correspondant de guerre part à la recherche du passé de ses parents. Sa mère, fille de dignitaire soviétique exécuté lors des purges de 1937 a été élevée en orphelinat. Son père épris de culture Russe, tombera amoureux de sa mère en 1963, lors d’un séjour dans un pays qui le fascine. Ils se marieront finalement en 1969 après un combat qu’ils ont cru l’un et l’autre souvent perdu tant les obstacles étaient importants. Plusieurs récits se mêlent donc :

  • celui du fils, narrateur, qui vit dans la Russie contemporaine, il connaîtra l’horreur de la guerre en Tchétchénie et tous les excès de ce pays aujourd’hui
  • Celui de sa mère qui a connu les tragédies de la guerre , les orphelinats russes, la famine…
  • Celle de son père, cet intellectuel typiquement britannique qui a dû lutter contre le KGB pour épouser celle qu’il aimait au péril de sa carrière universitaire.

Sans être passionnée par ce livre, je l’ai trouvé intéressant et sûrement proche des personnages réels, parfois les situations sont tellement incroyables que j’aurais aimé un souffle plus romanesque. Je trouve que Makine, et bien sûr, Soljenitsyne savent mieux raconter la Russie soviétique. Au milieu des horreurs que les enfants ont connues, j’ai bien aimé que sa mère lui dise « Il faudra que tu parles des gens bien » comme ce directeur d’orphelinat qui a accepté qu’on ne sépare pas les deux sœurs. Et j’ai alors pensé au livre de Makine : La vie d’un homme inconnu.

 Citations

La sentence a été exécutée dès le lendemain, soit le 14 octobre 1937. Le bourreau y a apposé un vague gribouillis. Les bureaucrates méticuleux qui se sont chargés de l’instruction ayant négligé d’indiquer l’endroit où Boris Bibikov fut enterré, ce tas de papier lui tient lieu de sépulture.

 

Pourtant, lorsqu’ils se sont enfin retrouvés, mes parents ont constaté que leur amour s’était presque tari. Mué en encre, il s’était figé sur les milliers de feuilles qui s’empilent maintenant au fond d’une malle, dans le grenier d’un petit pavillon londonien.

 

Ma mère a passé une grande partie de sa vie à attendre des jours meilleurs. Ses parents ont été arrêtés lorsqu’elle avait trois ans. Dès cet instant, le régime soviétique s’est chargé de son éducation, modelant ses pensées, sinon son âme. L’avenir radieux était à portée de main, expliquait-on à sa génération, mais, tel un dieu aztèque, il ne saurait être atteint sans sacrifices : il faudrait faire couler le sang et subordonner la volonté de chacun au bien de tous.

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Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-lise Marlière.

2
Je n’ai pas du tout été sensible au charme celto-irlandais de ce roman. Tout se passe dans la brume ou sous la pluie, les personnages sont tous pour le moins bizarres. Et pour couronner le tout, l’héroïne tombera amoureuse de son père dont elle aura un enfant. On découvre les tinkers (gitans irlandais) qui sont évidemment rejetés de la population sédentaire.

J’ai, évidemment, quelques difficultés à accepter la passion amoureuse entre un père et une fille, mais ce n’est pas la seule raison de mon peu d’intérêt pour ce livre. L’ambiance générale ou rien n’est clair ni logique, doit être nécessaire pour faire accepter l’inceste, mais cela ne donne pas beaucoup d’intérêt à cette histoire ; par exemple savoir si sa mère est ou n’est pas une selkie (sirène) ne m’a pas beaucoup passionnée.

Citations

 Les religieuses chargées des travaux domestiques …. lavaient le linge avec du vinaigre blanc. De cette façon, les élèves s’endormaient en se rappelant qu’on avait donné du vinaigre à boire au Christ avant qu’il ne fût crucifié

 

– Finvarra… Oui ça lui va bien. C’est le nom du roi des fées de l’Ulster.